Bar-le-Duc (55000)

Château édifié de 1903 à 1905 pour le banquier Paul Varin-Bernier, par l'architecte local Jules Renard, et réalisé par l'entreprise France-Lanord et Bichaton. Pétain y séjourna en juin 1916. Restauré en 1975 pour l'installation d'une médiathèque.

Les bâtiments de la Préfecture comprennent les aménagements et agrandissements successifs de l'ancienne commanderie des Antonistes, datant du début du 17e siècle, dont subsiste une façade donnant sur le jardin. En 1821, elle est agrandie par l'architecte départemental Dubois qui crée une façade néo-classique sur la rue. La Préfecture est agrandie à nouveau de 1904 à 1908 par l'architecte départemental Charles Royer qui dessine une façade de style éclectique donnant sur la place Reggio, réalisée par l'entreprise France-Lanord et Bichaton.

Les immeubles aux 14 et 16 correspondent à un hôtel urbain autrefois de plan en U, ouvert côté rue, élevé vers le milieu du 18e siècle. Il subit d'importants remaniements à la fin du 19e siècle : démolition de l'aile sud, création d'un passage direct vers le jardin, création d'un pavillon et transformation de la terrasse. Une serre carénée, avec passerelle sur le faîtage, agrémente le jardin. Le logis est resté inchangé depuis le 18e siècle. Côté jardin, il se distingue par des baies en plein cintre, des pilastres ioniques à cornes et un fronton triangulaire à décor rocaille, sur le thème des arts et du commerce. Un réseau de caves sillonne les sous-sols, avec four à pain et cheminée. La charpente à croupes des combles est d'origine, de même que la plupart des distributions et aménagements des 18e et 19e siècles.

Séjour de Georges BERNANOS de 1924 à 1926.

Hôtel urbain de type aristocratique construit au début du 17e siècle, entre 1620 et 1630 sur une parcelle étroite et profonde. Il est acquis par Etienne de Vassart en 1763 (réaménagement intérieur, pièces à décor lambrissé, doublement du corps de logis).

Hôtel urbain de type aristocratique.

La synagogue est un édifice de taille modeste, en pierre de taille, avec une couverture en ardoise. A l'extérieur, le décor évoque sa spécificité « israélite » : inscription en hébreu, tables de la Loi en amortissement du pignon, remplage de la rosace ou des baies de la nef en forme d'étoiles de David, etc. Cette identité particulière est également évoquée par un vocabulaire décoratif d'inspiration hispano-mauresque (arcs outrepassés). A l'intérieur, la synagogue est divisée en trois espaces avec, à l'entrée, un vestibule puis la nef ouvrant sur une sorte de « choeur ». L'essentiel du décor est constitué de citations hébraïques dont la disposition respecte une progression symbolique.