Carnac (56340)

3000 menhirs répartis sur 40 hectares et 4 kilomètres de longueur selon une organisation architecturée.

Ancien menhir presque cylindrique dont la partie supérieure a été diminuée d'épaisseur. Deux bras et une tête ont été obtenus dans la masse, donnant ainsi une croix pattée. La face ouest du fût du menhir présente deux motifs superposés pouvant être le "signe frontal".

Croix plate à bras pattés sur laquelle est sculptée une seconde croix à bras pattés sur fût plat, le tout monolithe.

La chapelle Saint-Cornély, datée de 1669, bâtie sur le tumulus du Mont Saint-Michel, est une simple salle rectangulaire voûtée en bois. Sur la face occidentale, un clocheton couronne le pignon. Il existe à côté une croix calvaire grossièrement taillée, placée sur un fût octogonal.

Eglise à trois nefs avec voûtes en bois peintes dont les scènes représentent des sujets religieux et de la vie du saint. Ces peintures sont l'oeuvre d'un nommé Le Corre de Pontivy, qui signait Dupont. Les voûtes de la chapelle du Rosaire ont dû être terminées en 1732, date à laquelle a été effectué un règlement de 500 livres à "Dupont". De même pour celles de la chapelle du Saint-Sacrement. Grille de choeur en fer forgé. Le clocher, daté de 1639, se termine par une flèche pyramidale élancée reposant sur une tour carrée, terminée par une plateforme avec balustrade et quatre pinacles en amortissement sur les angles. Le porche est traité en architecture dorique avec colonnes en pans coupés et balustrade sur la corniche qui sert de socle à un baldaquin. Quatre ailerons se terminent au sommet par une couronne surmontée d'une croix.

Construction carrée, divisée en six compartiments dont cinq sont construits en petit appareil et deux en appareil moyen. Un septième compartiment, communiquant avec la chambre centrale, est adossé au milieu de la façade nord. Le tout forme un établissement de bains gallo-romain. Le sol du frigidarium (7e chambre) était formé d'une mosaïque composée de petits cubes en marbre blanc avec un filet de marbre noir autour et de dauphins au centre.

Fontaine à arcade avec ordre dorique, surmontée d'une sorte d'obélisque. Elle se situe en contrebas de la place, dans un espace carré dont l'accès s'effectue par quelques marches disposées au centre des quatre côtés.

Ensemble très complet et assez rare, constitué d'un bassin rectangulaire en partie recouvert par une niche de granit. Le toit, en bâtière, est constitué par un assemblage de dalles. La niche, voûtée en arc surbaissé orné d'archivoltes et surmonté d'une accolade couronnée d'un fleuron, s'inscrit dans un gâble dont les rampants sont ornés de crochets. Les quatre arêtes verticales du monument sont pourvues de contreforts. A l'origine, la niche devait abriter une statue de Saint-Colomban aujourd'hui disparue. A l'arrière corps, une niche polus modeste esst également vide. Ce petit édifice est précédé de deux margelles latérales rectangulaires qui se continuent par deux muretins que ferme un troisième, délimitant aini un avant-bassin autrefois destiné aux ablutions. De ce bassin, l'eau est recueillie et contenue par un vaste réservoir rectangulaire à usage d'abreuvoir. Cette succession de compartiments se termine par un dernier bassin carré utilisé comme lavoir. L'ensemble s'étend sur 31 mètres.

Les trois greniers à sel du Breno ont été édifiés entre 1830 et 1840 par la Compagnie des Salines de Carnac, créée à la Restauration. Ces longs corps de bâtiment en granit, aux murs aveugles, espacés d'une centaine de mètres, sont installés au coeur même des salines sur la digue d'exploitation. Le site de production comportait 32 oeillets. Situés à la frange des salines, ils permettaient de stocker à l'abri des intempéries le sel récolté dans les oeillets aujourd'hui disparus. Ces greniers témoignent d'une des principales activités de Carnac.