Coutances (50200)

Détruite par faits de guerre.

L'ancienne poissonnerie datait de 1896. En grande partie détruite par les bombes incendiaires de la dernière guerre, elle fut reconstruite dans le contexte du remembrement du quartier. Le dessin de la nouvelle poissonnerie est l'oeuvre de Roman Karasinski, collaborateur de l'architecte reconstructeur de Coutances, Louis Arretche. Rebâti en 1951, l'édifice est recouvert d'un voile mince en béton, de forme légèrement ovoïde. La poissonnerie s'affirme comme représentative de ce type de construction d'après-guerre.

Cet hôtel est représentatif des demeures de la bourgeoisie coutançaise sous l'Ancien Régime.

Le clocher de l'ancienne chapelle date du 15e siècle.

Détruite par faits de guerre.

Prototype des jardins publics aménagés en Basse-Normandie sous le Second Empire.

La famille du prince Lebrun (troisième consul au côté de Bonaparte) commande, en 1845, au sculpteur Antoine Etex une statue pour l'offrir à la ville. La municipalité finance le piédestal, dessiné par l'architecte Doisnard. Le sculpteur représente Lebrun assis, symbolisant l'homme de réflexion. Lebrun est revêtu de son manteau d'architrésorier de l'Empire.

Cet édifice du 18ème siècle s'ouvre sur deux jardins : un jardin d'agrément, en élévation postérieure, et un grand jardin verger avec accès par un portail et un escalier droit. En 1906, après le fin du Concordat, le palais sort de la propriété diocésaine. Il est racheté par l'association diocésaine, en 1930. C'est à cette époque que l'actuelle grille d'entrée en ferronnerie avec les armes épiscopales est mise en place. En 1944, l'édifice subit des dommages importants et sera entièrement restauré entre 1949 et 1953.