Die (26150)

Maison noble urbaine dont les structures appartiennent essentiellement au 15e siècle. Accès par une allée ancienne en partie couverte, desservant une première cour intérieure bordée au nord et à l'ouest par une aile de communs formant un corps de passage, où se trouve un plafond peint médiéval, donnant sur un logis. Deux cours supplémentaires et deux parcelles de jardin complètent ces dispositions. Au nord et au sud de la cour intérieure, le passage s'ouvre par de larges arcades en plein cintre. Le plafond peint est agencé à la française : sur trois poutres maîtresses sont posées cinq solives transversales supportant des voliges en planches, dessinant un quadrillage de 48 panneaux. Le décor présente un double programme, alternant écus armoriés sur fond rouge et scènes historiées sur fond gris bleu réparties en plusieurs thèmes : danses, joutes d'animaux, combats d'animaux et d'êtres hybrides, chasse. Couvre-joints et moulures portent un décor peint rubanné en gris blanc, gris rouge ou des frises aux motifs géométriques. La façade ouest du logis a été remaniée au 19e siècle. La façade nord conserve des enduits anciens avec traces de faux appareil peint et des percements appartenant au 15e siècle ou au début du 16e. Au rez-de-chaussée, la partie nord est constituée de caves voûtées d'arêtes. Les pièces au sud ont été réaménagées aux 18e et 19e siècles. L'escalier actuel, sous un décor 19e, est sans doute un vestige d'une restructuration du logis au 17e siècle. L'étage, remanié au 20e siècle, conserve un plafond dont la structure est proche de celle du porche, et une pièce avec un décor peint et une cheminée évoquant le début du 17e siècle. Cette maison conserve en plan et dans la majeure partie de ses structures intérieures ses dispositions d'origine.

Le presbytère est situé dans une maison Renaissance fortement remaniée aux 18e et 19e siècles. Au rez-de-chaussée, une pièce voûtée, dite "salon chinois", présente un décor sur enduit et boiseries, composé de paysages de l'Ardèche et du Diois. Les voûtains sont ornés d'Amours évoquant les saisons. Sur les panneaux inférieurs, quatre hommes et quatre femmes, sont figurés dans des cartouches. Les panneaux supérieurs représentent des paysages d'eau calme ou démontée, des ports, des monts escarpés et des vallées. Chaque scène est encadrée par un cartouche stylisé. Le mur sud présente, sur l'écoinçon droit, un paysage de tempête. Une inscription permet d'attribuer cette réalisation au peintre Louis Farjon, en 1767.