Grignan (26230)

Construit pour l'essentiel au 16e siècle (façade sud) et au 17e siècle (aile des Prélats) , il subit une destruction systématique à partir de 1794. Sauvegardé durant la seconde moitié du 19e siècle et restauré au début du 20e siècle. Aménagements intérieurs par Marie Fontaine, propriétaire de 1912 à 1937. 3 séjours de Madame de Sévigné qui y meurt.

Eglise : 2e quart 16e siècle ; Escalier : 2e quart 19e siècle

Erigée en 1857 à l'initiative de François-Auguste Ducros, maire de Grignan (1837-1868), à la suite d'une souscription, la statue de Mme de Sévigné est due au sculpteur Louis Rochet. Elle se compose d'une bassin rectangulaire à pans coupés et d'un piédestal central en pierre, supportant une statue de bronze représentant Mme de Sévigné assise, tenant une plume dans sa main droite et une lettre dans sa main gauche. L'eau s'écoule dans le bassin par quatre masques à tête de lion en bronze, disposés deux par deux sur les grands côtés du soubassement. Sur les petits côtés du socle sont sculptés deux écus armoriés, accompagnés des inscriptions « armes des Bussy » (à l'ouest) et « armes de Sévigné » (à l'est). Sur les grands côtés, deux plaques de marbre enchâssées portent « Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné » (sud) et « Une souscription nationale a élevé cette statue à l'immortelle madame de Sévigné le 4 octobre 1857 » (nord).