Guéhenno (56420)

Christ sur une face ; Pietà de l'autre. Des deux côtés, Vierge et Saint-Jean. Sur les bras de la croix se trouvent deux angelots.

La croix pattée, sur un long fût monolithe, est percée en son centre. Le calvaire a été érigé en 1550. Démantelé sous la Terreur, il a été restauré en 1853. Il se compose d'un piedestal dont les quatre faces sont décorées de bas-reliefs présentant des scènes de la vie du Christ. Six statues se dressent aux angles du monument. Sur le socle, des personnages figurent la montée au calvaire. Le Christ porte sa croix, Sainte-Véronique tient le suaire portant l'image du Christ. Les saintes femmes accompagnées de Saint-Jean suivent. Trois croix dominent le groupe, portant les larrons et le Christ. Au dos du Christ est représentée la Vierge à l'Enfant. Le monument a une hauteur totale de 9m60. L'ossuaire est relié au calvaire par des statues qui se regardent, deux d'entre elles se trouvant aux angles du calvaire, les deux autres aux angles de l'ossuaire.

Type de croix du haut Moyen-Age, plate à courts bras légèrement pattés. Elle se situe sur le chemin menant aux chapelles Saint-Michel et Saint-Marc.

Croix monolithe de forme pattée avec centre évidé en losange.

L'église a ét rebâtie en 1859. Extérieurement, subsiste un pignon avec gâble à crochets, une porte avec accolade, crochets et choux. A gauche, touchant le transept, un contrefort a été conservé, au sommet duquel se trouve une Vierge en pierre. A l'intérieur, donnant dans le choeur, il reste une piscine d'autel avec écusson semblant accompagné d'une crosse.

Inscrit en partie depuis 1933, le manoir de Le May (Le Mée ou Lemais) s'en allait en ruine et servait de débarras à la ferme voisine. L'acquisition de cet édifice par le SIVOM du canton de Saint-Jean-Brévelay et son classement, ont permis de sauver ce manoir qui date de la seconde Renaissance, vers 1570. Il est constitué d'un pavillon de trois étages abritant l'escalier, d'un bâtiment en équerre et d'une aile faisant pendant à la tour d'escalier. Logis du seigneur de la paroisse, il relevait du fief de Porhoët.