Le Touquet-Paris-Plage (62520)

En 1925, l'architecte Boissel remporte le concours organisé par la ville pour la réalisation d'un nouvel hôtel des Postes. Celui-ci est construit en 1927 à l'emplacement de l'ancienne église. Le hall est orné de céramiques de Desvres dans un décor Art Déco. Les vitraux de Gaétan Jeannin ont disparu.

Réalisation de l'architecte Pingusson en collaboration avec Furiet. Ces tribunes présentent une architecture anglo-normande du côté des espaces intérieurs et des gradins en béton armé sous un audacieux auvent côté champ de course.

En 1929 a eu lieu un concours pour l'édification d'un hôtel de ville, remporté par les architectes Drobecq et Debrouwer. L'Hôtel de ville a été bâti en 1931 dans un style historico-régionaliste (mélange de références historiques et régionales). L'intérieur présente un décor Art Déco.

La villa Saint-Augustin, Thalassa, Phébus, Borée est l'expression unique sur le front de mer d'un immeuble familial d'une imposante architecture caractéristique de la fin du 19e siècle qui est devenu hors d'échelle sur le boulevard du front de mer. Cette villa est en bon état et rappelle la première époque du Touquet.

Cette grande et belle villa déployant ses ailes en V sur le jardin d'Ypres, construite dans les années 1925 par Arsène Bical, est caractéristique du style de l'architecte, à la fois néo-anglais et Art Déco. Le décor intérieur, surprenant, conservé intact, témoigne du goût pour l'histoire revisitée version 1925.

Cette villa est mitoyenne et symétrique avec la villa Karidja (notice Mérimée PA62000020) , avec laquelle elle forme un ensemble, construit en 1927 pour deux soeurs. Alors que Tata Ice est une réflection sur la masse, Glenwood-Karidja, comme le Quart d'Heure, offre en façade une riche réflexion moderne sur la cheminée, la symétrie et les orientations. Pouillet n'en fait pas moins preuve d'une expression très personnelle et sans retenue, pour construire encore une fois une oeuvre originale.

Cette villa est mitoyenne et symétrique avec la villa Glenwood (notice Mérimée PA62000019) , avec laquelle elle forme un ensemble, construit en 1927 pour deux soeurs. Alors que Tata Ice est une réflection sur la masse, Glenwood-Karidja, comme le Quart d'Heure, offre en façade une riche réflexion moderne sur la cheminée, la symétrie et les orientations. Pouillet n'en fait pas moins preuve d'une expression très personnelle et sans retenue, pour construire encore une fois une oeuvre originale.

Cette importante villa d'angle à trois niveaux ponctue de façon intéressante l'entrée de ville, symétriquement à l'entrée de la rue Saint-Jean. La Villa Wallonne, oeuvre de l'architecte Aimé Delarue au début du 20e siècle, est posée sur un haut soubassement en pierres de Baincthun ; elle est de type chalet, faisant référence au village suisse tout proche.

Cette villa rose possède une façade anthropomorphe, avec un étrange pilier en forme de totem (référence chinoise ou japonaise). Elle correspond à l'aboutissement du style d'Horace Pouillet, maniant les tendances Art Nouveau avec aisance. Le dessin de la totalité de la maison, décors, mobiliers et barrières donnent à Tata Ice un caractère exceptionnel et dévoile toute l'invention de l'architecte pour créer une oeuvre totale.

Cette villa de 1894 se situe dans lieu privilégié, à l'emplacement de l'ancienne entrée du Touquet. Louis Cordonnier, architecte renommé, a donné une typologie particulière a cette maison qu'il destinait à être sa résidence balnéaire, puisqu'il s'agit d'un chalet adapté. Il l'a vendue en 1900 et s'est consacré à la composition d'une nouvelle ville balnéaire, Hardelot.

Cette villa au plan en L fut à la fois la maison et l'agence de Quételart, avant d'emménager dans la villa Les Mutins (notice Mérimée PA62000023). Son implantation originale, l'aspect rural de la construction et la diversité des éléments architecturaux sont le fruit d'une recherche sur la maison minimale. Cette construction servit de manifeste et mis en valeur l'importance culturelle de la villa dans les années 20.

Présentant une typologie différente de Pomme d'Api et des Mutins (notices Mérimée PA62000022 et PA62000023) , Bic en Coin est également implantée différemment, sur une parcelle d'angle, et montre la richesse du vocabulaire des formes de l'architecte.

La villa les Mutins fut la seconde habitation-agence de Quételart après la villa Pomme d'Api (notice Mérimée PA62000022). Pour la première fois, l'architecte utilisa le thème des deux pignons accolés, qui devint une caractéristique de son style.

Cette maison se réfère directement à l'architecture hollandaise. Scarabée doit son nom à son toit en forme de coque qui à l'origine était recouvert de tuiles vertes. Un très grand soin a été apporté aux détails et à la réalisation. La finition complexe montre la sophistication des assemblages dont témoignent les appareillages de briques.

Traduction exacte des préoccupations que l'architecte Pouthier expose dans ses écrits, cette maison, parvenue dans son état d'origine avec son adjonction, ses décors extérieurs et intérieurs, est un exemple à préserver de l'expression de la villa touquettoise au début du siècle. Elle appartient à la même famille depuis sa construction en 1910. Les épis de faîtage sont presque tous intacts. Cette villa fait partie des premières générations de villas bâties au Touquet. En outre, cet ensemble atypique s'inscrit dans l'histoire de la ville et de la forêt du Touquet.

Cette villa a été édifiée en 1925 par l'architecte Horace Pouillet pour être sa résidence balnéaire. L'implantation originale sur la parcelle pour des motifs de confort par rapport à l'ensoleillement et à la vue sur mer explique les bouleversements de la typologie habituelle de la façade sur rue. On retrouve le poteau-totem en façade, comme pour la villa Tata Ice (notice Mérimée PA62000018).

Villa intéressante comme témoin d'un trio d'architectes connus pour de grandes réalisations au Touquet et par son caractère néo-anglais teinté de néo-basque. Une grande rigueur et une grande sobriété s'en dégage.

Première construction de la Grande Rue (1904) , l'expression de la villa néo-médiévale, le Castel, est désormais l'exemple unique de cette typologie qui était bien représentée au Touquet.

Villa bâtie en 1900, puis transformée dix ans plus tard par l'architecte Gombeau qui apporte une touche Art Nouveau dans le décor des céramiques ainsi que dans la recomposition des volumes et la création de balcons et balustrades. La caractéristique de cette villa balnéaire réside dans une tourelle d'angle faisant la transition entre les deux façades.

En 1927, la municipalité du Touquet organise un concours pour l'édification d'un marché couvert. Les lauréats sont les architectes Nénot et Henri-Léon Bloch. Après l'approbation du dossier technique en 1929, les marchés de travaux sont signés en 1931 ; la réception a lieu en mars 1933. En 1960, une partie de l'aile sud a été légèrement transformée pour accueillir une poissonnerie et la couverture a été refaite en 1982-1983. Le marché, construit dans le style néo-régionaliste, se présente sous la forme d'un demi-cercle avec, au passage de la grande rue, une arche en plein cintre ; la façade est constituée d'une série d'arcs plein cintre.

En 1852, deux phares à feu fixe sont inaugurés afin de signaler l'entrée de la baie de la Canche. Ils furent détruits par les Allemands au cours de leur retraite en septembre 1944. Le principe d'une reconstruction étant acquise, le Service des Phares et Balises décida de s'attacher le concours de l'architecte Louis Quételart. Le projet propose d'implanter le phare dans une position centrale, entouré d'un jardin octogonal. Concernant les bâtiments annexes, il fut décidé, en 1948, de réparer le bâtiment central construit en 1852 entre les deux anciens phares et de ne bâtir qu'un seul logement. Les fondations du phare incluait des palplanches pour limiter les infiltrations. L'aspect de la coupole était traditionnel. Le socle de la lanterne pour la chambre de veille et le socle de la machinerie devaient être réalisés en béton armé de même que l'escalier intérieur recouvert par des marches en pierre. La lanterne et le garde-corps de l'escalier était prévu en bronze, les portes et menuiseries en chêne à ferrures de bronze. Pour les briques de parements, le choix se porta sur des « briques Silesia ». Les travaux débutèrent peu après septembre 1947 pour s'achever en 1952. Le feu fut cependant allumé dès septembre 1951.