Montreuil-sur-Mer (62170)

Le complexe souterrain fut construit par les Allemands sous le front ouest des remparts. Deux unités de casernement furent creusées, reliées entre elles, avec chacune deux tunnels d'accès. La réalisation de ses logements destinés aux troupes de l'armée d'Occupation fut élaborée selon le plan-type de la voûte. La première unité fut aménagée à partir de 1943 et terminée l'année suivante tandis que l'autre ne fut pas achevée.

Cet hôtel du 18e siècle, à l'architecture sobre, est un exemple du changement de physionomie de la société à cette époque. Implanté entre cour et rue, il s'ouvre par un portail flanqué de deux pavillons. Le corps de logis en U présente des façades sur rue et sur cour décorées de têtes sculptées de belle facture et d'une grande variété. A l'intérieur, lambris et cheminées du rez-de-chaussée sont très bien conservés. A l'étage, il ne reste qu'une seule chambre avec un décor de qualité sur l'ensemble des pièces.

L'hôpital a été fondé au 13e siècle par Gauthier de Maintenay. La chapelle, édifiée au 16e siècle, a été reconstruite par Clovis Normand vers 1870, dans le style gothique.

De nombreux hôtels particuliers furent édifiés, au 18e siècle, en accord avec l'évolution de la société qui vit une migration des notables vers la pleine ville. Construit en pierre et coiffé d'ardoises, cette résidence aristocratique présente un plan en U entre cour et jardin. L'intérieur a conservé la plupart de ses dispositions d'origine ainsi que ses décors de style Rocaille : lambris, cheminées, plafonds, ainsi qu'un bel escalier à la rampe en fer forgé ouvragé.

C'est dans un contexte économique de plein essor que ces caves furent construites. Elles sont datables du 14e siècle, voire du 13e siècle. Voûtées d'ogives nervurées, elles retombaient, à l'origine, sur des colonnes monolithes de grès partiellement enchâssées dans des murs de refend qui témoignent d'une utilisation ultérieure différente. Ces caves se distinguent par la qualité de leurs voûtements et de la construction de leur bâti

Statue équestre en bronze réalisée par Paul Landowski, en hommage au maréchal Douglas Haig. Cette sculpture, grandeur nature, fut créée dans la grande tradition classique : cheval immobilisé, le cavalier adopte une pose hiératique, vêtu de son sobre uniforme de Field Marshall. L'inauguration eut lieu en juin 1931. Détruite au cours de la Seconde Guerre puis refondue, elle bénéficia d'aménagements vers 1993 : plan d'eau, encadrement de tilleuls et massifs bas.

Il s'agit d'un groupe sculpté, posé sur un socle, appelé «Reconnaissance» et composé d'une victoire ailée embrassant sur le front un Poilu ainsi que d'une stèle. Celle-ci est sommée des armes de la ville et porte, inscrits, les 108 noms des enfants de Montreuil morts pour la patrie. Le monument, entouré d'une grille, fut inauguré en 1921. En 1951, furent ajoutés les noms des morts de la Seconde Guerre ainsi que ceux de la guerre d'Indochine.

Ce monument, inauguré en octobre 1912, fut réalisé en mémoire des soldats morts au cours de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Le choix se porta sur le modèle du Mobile, soldat de la Garde Mobile. Campé sur un haut socle de pierre, le soldat, en bronze, est représenté en appui sur la jambe droite, le fusil en main, prêt à tirer sur l'ennemi.