Plouezoc'h (29252)

Chapelle de la fin du 16e siècle (1574) , certainement remaniée au 18e. L'édifice comprend une nef précédée d'un porche en bois fermé par une clôture à balustres surmontant un lambris de panneaux sculptés. Le choeur est flanqué de deux bas-côtés et se termine par une abside circulaire. L'édifice est entièrement voûté en bois, avec entraits et corniches sculptés.

Placé à l'entrée de la baie de Morlaix, l'ilôt du Taureau était d'une importance stratégique capitale pour la défense de celle-ci. Un premier château construit en 1521 fut rapidement détruit par les Anglais. Reconstruit à partir de 1542, il a subi depuis de nombreuses modifications : reconstruction du donjon (tour française) en 1614, restauration du donjon, démolition, reconstruction et agrandissement de l'ancien fort de 1689 à 1692 sous la direction de Vauban et Garengeau, agrandissements successifs à la fin du 17e siècle et au début du siècle suivant, toujours sous la direction des deux ingénieurs, etc. Par ailleurs, les parties hautes de l'édifice ont été modifiées plusieurs fois pour suivre les progrès de l'artillerie et il a aujourd'hui perdu son couronnement crenelé. En dépit de ces modifications, il s'agit d'un édifice majeur de l'histoire de la construction militaire.

Croix en granit du début du 16e siècle.

Clocher en grande partie du 16e siècle. La partie supérieure ainsi que la flèche ont été refaites à la fin du 17e siècle. L'église elle-même date du 15e siècle.

Présumé remonter à la fin du 16e siècle, le melin vor (moulin de la mer) est un des plus représentatifs de la technique marémotrice en Bretagne côtière. Des documents de 1671 attestent, tardivement, son existence. L'habitation du meunier, de 1861, non protégée, complète le site. De plan rectangulaire, en pierre de taille en gros et moyen appareil, le moulin est doté de contreforts et est épaulé par une chaussée construite en gros matériaux, non datée. L'ensemble offre les caractères d'une exploitation rurale, avec son étable et ses dépendances. Une des roues est horizontale, finistérienne, tournant à l'eau douce à l'intérieur du moulin, et l'autre roue, verticale, tourne à l'eau de mer de la retenue. Ce couplage, rare et original, s'accompagne d'un équipement farinier bien conservé, et de meules sous archures.