Saint-Jean-de-Luz (64500)

Le 9 juin 1660 y fut célébré le mariage de Louis XIV avec l'infante Marie-Thérèse d'Espagne. L'édifice est également un type parfait des églises du Pays Basque français. Il semble avoir été bâti au cours de la première moitié du 15e siècle et comprend une nef unique voûtée de pierre. Modifiée au 16e siècle, elle fut élargie et seul le mur méridional fut conservé. Particularité des églises basques, les murs de la nef sont entourés de galeries et la tribune est adossée au mur occidental. Ces balcons à trois étages ont été élevés à la suite des procès de sorcellerie dirigés par le Président d'Espaignet et Pierre de Lancre, en 1576. La répression ramena la foule dans les églises qui, trop exigues pour recevoir cette affluence, furent agrandies. Au lieu de démolir les édifices pour en reconstruire de plus vastes, la surface disponible fut augmentée en élevant des tribunes et des galeries. La nef fut dès lors réservée aux femmes et les galeries aux hommes.

Cette imposante maison aux allures de palazzo est un des bons exemples de l'architecture du 17e siècle qui s'est développée autour du port. Elle a conservé tous ses ouvrages de façade ainsi que de nombreux éléments intérieurs.

La demeure a été construite en 1713 par Alexandre Saint-Martin, maire de la ville, issu de l'une des grandes familles d'armateurs et marchands dirigeant la cité. La maison Saint-Martin, extérieurement intacte, illustre la solennité austère du 17e siècle. L'intérieur, organisé autour d'une vaste cage d'escalier, a conservé une grande partie de son décor d'origine (rampe de fer forgé, balustres, lambris, huisseries).

Maison bâtie à la fin du 15e siècle. Elle a appartenu à des armateurs. C'est une des rares maisons médiévales de Saint-Jean-de-Luz à avoir échappé à l'incendie de 1558 lors d'une attaque espagnole. La maison, formant corps de logis rectangulaire, comporte deux étages, un grenier et une tour. La façade sur rue de la République est en pierre de taille avec fenêtres à meneaux ornées de moulures Renaissance. La façade sur rue de la Baleine est construite en moëllons de mortier avec des ouvertures irrégulières. La tour carrée contient un escalier en pierre de taille, en colimaçon, donnant accès aux trois étages. Sous le toit, elle est couverte par une coupole sur trompes en pierre de taille.

La maison présente les caractères des habitations basques. C'est une maison à façade en pans de bois. Le pan de bois est limité par deux murs mitoyens en pierre formant de légers encorbellements.

Johannis de Lohobiague, maire de Saint-Jean-de-Luz, héritier d'une grande famille de notables tout à la fois armateurs, marchands et corsaires, fit construire à partir de 1643 une demeure si somptueuse qu'elle suscita la jalousie de l'un de ses successeurs qui fit dix ans plus tard édifier la nouvelle Maison de Ville contre la précédente. Dans cette maison, du 8 mai au 16 juin 1660, fut hébergé le jeune Louis XIV après son mariage, puis, en janvier 1701, Philippe V d'Espagne, petit fils du roi de France. La demeure est un bâtiment quadrangulaire à deux étages principaux et un étage de comble, cantonné, côté sud, de deux tourelles dans oeuvre et, côté nord de deux échauguettes encadrant la façade principale dite façade Louis XIV. Le décor se concentre au deuxième étage (ou étage noble) , dont les pièces les plus intéressantes sont : la salle à manger aux lambris peints au 17e ou au début du 18e siècle de diverses scènes et d'ornements à la Berain ; la cuisine, avec sa cheminée, son potager et ses vieux étains ; la grande chambre, avec le lit utilisé par Louis XIV ; le grand salon, avec le début de dégagement de son plafond peint.

1956 première messe célébrée dans la chapelle Sainte Barbe en présence de Firmin Van Bree 1958 Van Bree demande à Pavlovsky de construire une crypte dans laquelle il vient d'obtenir l'autorisation d'être enterré 1960 inhumation de Firmin Van Bree dans la crypte

A l'entrée de la pointe Sainte Barbe, la petite chapelle a été construite par André Pavlovsky en 1956 à la demande de Firmin Van Bree, industriel Belge. Ce petit oratoire sobre aux lignes arrondies se dresse au fond d'une allée constituée de dalles de grès, bordée de deux murets. Elle occupe le centre d'une petite place de forme circulaire bordée de petites pierres dressées. L'édifice est une construction aux formes simplifiées faite de cercles et de triangles. Le plan circulaire est divisé en deux par la façade. D'un côté, le chevet et de l'autre le porche qui forment chacun un demi-cercle. Ils sont couverts d'un toit à trois pans de tuiles canal. Le chevet est plus haut que le porche. La façade est un mur pignon à deux pans à laquelle est adossée à gauche un clocher-mur à deux pans également, percé dans sa partie sommitale d'une baie campanaire en arc plein cintre et couronné d'une croix en pierre. Le sommet de ces deux parties formant la façade est couvert d'assise de pierre. Le clocher est flanqué d'un contrefort dont le sommet est garni de tuiles canal. En 1958, l'industriel commande une crypte dans laquelle il souhaite être inhumé à sa mort. Elle est dédiée à Saint Firmin, premier évêque d'Amiens dont les reliques sont gardées à Amiens et à Pampelune. vitraux de Chigot, mosaïques, panneau d'azulejos, diverses statues de saints en pied

Phare construit par l'architecte André Pavlovsky en 1936 et formant un ensemble avec le feu amont du port voisin de Ciboure (voir notice PA00125258). Ces feux indiquent l'accès du chenal du port aux bateaux. Le feu, de plan carré, se présente sous la forme d'un édifice aux volumes s'affinant vers le sommet et couvert d'un toit à deux pans avec tuiles canal. La façade nord présente vers le large une bande verticale rouge partant du linteau de la porte d'accès à l'avant-dernier niveau, la dernière fenêtre étant entourée d'un encadrement peint également en rouge. Un balcon en étrave agrémente la baie du deuxième étage, au nord et au sud. L'escalier intérieur en béton, comme le reste de l'édifice, est composé de volées droites avec main courante tubulaire.