Saint-Pierre (97410)

Monuments historiques de Saint-Pierre

• Bassin de radoub, situé dans le port de Saint-Pierre

Bassin de radoub, situé dans le port de Saint-Pierre

En 1854 débutent les travaux du port de Saint-Pierre, sous l'impulsion du gouverneur Hubert Delisle. Le premier projet consiste à aménager deux jetées et un épi afin d'abriter de la houle les deux bassins naturels. Ces travaux étant insuffisants, le creusement d'une nouvelle darse abritée est envisagé, nécessitant le percement de la plaque corallienne. Le creusement du chenal d'accès est achevé en 1883, date de l'inauguration du port qui peut accueillir des navires de 4, 5m de tirant d'eau. A partir de 1886, des travaux permettent au port d'accueillir douze voiliers de cinq cents tonneaux. En marge du port est établie une forme de radoub, bassin creusé pour l'entretien et la réparation de la coque des bateaux. Pour mettre à sec la forme, l'entrée du bassin était bouchée et des pompes évacuaient l'eau pour permettre les réparations.

• Chapelle Notre-Dame de Lourdes

Chapelle Notre-Dame de Lourdes

Cette petite chapelle, située dans un quartier très densifié, a conservé toute son authenticité et n’a subi aucune modification depuis sa construction dans le deuxième quart du 19e siècle. Il s’agit d’un édifice très simple, voire ordinaire, avec sa peinture blanche laissant apparaître sa couleur ocre jaune d’origine. La chapelle présente peu d’ouvertures et des impostes à l’avant. Elle est recouverte d’une toiture en tôle.

• Cheminée dite "Isautier", plus connue sous la dénomination Distillerie Isautier

• Eglise paroissiale

Eglise paroissiale

Paroisse fondée en 1732. La décision de construire l'église et la cure date de 1751, l'achèvement des travaux a lieu vers 1765. L'église a été plusieurs fois modifiée : à l'intérieur, ajout d'une sacristie, des bas-côtés, construction d'une tribune... à l'extérieur, érection d'un portique (en 1835) , reprise des enduits...

• Entrepôt Kerveguen

Entrepôt Kerveguen

Seul bâtiment de style ancien dans le quartier.

• Ancienne gare de chemin de fer

Ancienne gare de chemin de fer

Edifiée en 1889-1890, la gare était, dans le domaine architectural ferroviaire, l'un des plus beaux exemples de l'époque du Chemin de fer et port de La Réunion, avec ses colonnes caractéristiques, son toit en bardeaux et ses lambrequins. A l'origine, le terminus de la ligne à Saint-Pierre se situait sur le boulevart Hubert Delisle. Dès octobre 1890, la direction du chemin de fer déplace son terminus afin qu'il soit placé près du port. Servant actuellement de cadre à un café après avoir abrité la bibliothèque, le bâtiment a perdu l'inscription " Saint-Pierre " qui était portée sur ses façades. Les colonnes cannelées restent encore visibles.

• Ancienne gendarmerie

Ancienne gendarmerie

Ancienne gendarmerie bâtie de 1841 à 1842, d'après des plans attribués à l'ingénieur du génie militaire J. Roux. L'entrée principale présente un portail flanqué de piliers en basalte taillé, terminés par des chapiteaux surmontés d'un cône. De part et d'autre de cette entrée, deux pavillons abritent, au 19e siècle, des écuries, un magasin à graines et un autre à fourrage. Le pavillon Est a été détruit durant les années 1990. Au centre, un bâtiment rectangulaire comporte un rez-de-chaussée et un étage, couvert à l'origine d'un mastic bitumeux masqué par un attique, puis d'une toiture à quatre pans reposant sur les bords de l'attique. A l'intérieur, les pièces sont desservies par un couloir central. A l'arrière du bâtiment central, aux angles est et ouest, des latrines et des cuisines existent au 19e siècle.

• Hôtel de ville

• Immeuble Beldame

Immeuble Beldame

Cet édifice maçonné, sans doute dédié au négoce, présente une façade du début du 19ème siècle avec corniche moulurée et bandeau soulignant le sol du premier étage. Son caractère sobre l'apparente au courant néo-pondychérien classique exporté dans l'île Bourbon via Pondichéry. Malgré des transformations du début du 20e siècle, certains éléments anciens sont encore visibles : plafonds de bois, parquets, éléments d'impostes à persiennes et de chambranles de portes. Il convient, également, de souligner la qualité du sol du grand corridor d'entrée constitué de dalles de marbre bicolores.

• Lavoir dit Casabona

Lavoir dit Casabona

La construction du canal Saint-Etienne permet l'irrigation des champs de cannes à sucre, l'alimentation en eau des sucreries, des résidences urbaines et des fontaines de la ville. En 1932, un lavoir est construit au milieu d'un champ de canne à sucre, dans la périphérie ouest de Saint-Pierre. Sur une longueur de 250 mètres, 120 bassins sont créés, alimentés à partir d'une conduite d'eau provenant du canal. Il s'agit du plus grand lavoir public de l'île. Autrefois à ciel ouvert, les bassins sont recouverts d'une charpente métallique après la Seconde guerre mondiale.

• Propriété " Mon Repos "

• Maison Frappier de Montbenoît dite aussi maison Loupy

Maison Frappier de Montbenoît dite aussi maison Loupy

Située dans le centre de la ville, la maison date du milieu du 19e siècle. Elle conserve tous les éléments de l'architecture créole traditionnelle ainsi que l'authenticité de ses distributions intérieures et des décors entièrement conservés (papiers peints, moulures...). Elle possède également un escalier hélicoïdal en fonte.

• Villa Motais-de-Narbonne

• Villa créole

• Maison Levesque

• Maison Adam-de-Villiers

Maison Adam-de-Villiers

Maison particulière du 18e siècle implantée dans le premier plan régulier de la ville de Saint-Pierre adopté en 1730. Sa construction date probablement des années 1760 et c'est sans doute le plus ancien édifice conservé dans la ville. C'est une demeure construite en maçonnerie, à un étage carré couvert d'un comble à la Mansart (toiture couverte d'essentes de bois).

• Maison Canonville

Maison Canonville

Située dans le premier secteur construit de la ville de Saint-Pierre, c'est une des rares maisons à ne pas avoir été modifiée depuis sa construction au 18e siècle. Seuls ses décors intérieurs ont disparu. Sa vocation initiale était celle d'une maison de commerce : elle a servi de dépôt central des rhums en 1913. Elle est donc édifiée perpendiculairement à la voie publique et non pas au centre de la parcelle comme les autres maisons d'habitation.

• Maison Orré

Maison Orré

Maison construite entre 1825 et 1856 sur un terrain appartenant à Hippolyte Le Bidan. Elle a été peu modifiée depuis et est représentative de la "case" créole traditionnelle : maison d'habitation en bois au milieu de la parcelle, varangue sur la façade antérieure, pièces de réception au rez-de-chaussée en enfilade, jardin d'agrément à l'avant, "barreau" et grilles sur la rue principale

• Maison en bois (école Saint-Charles)

• Marché

Marché

Situé dans la partie basse de la ville, le marché ou bazar a été édifié en 1874. C'est une architecture métallique formée d'une grande halle de plan dodécagonal et agrémentée de quatre fontaines provenant des fonderies Ducel.

• Cure dite aussi presbytère

Cure dite aussi presbytère

Paroisse fondée en 1732. La décision de construire l'église et la cure date de 1751, l'achèvement des travaux a lieu vers 1765. Le presbytère est encore très authentique.

• Résidence du Sous-Préfet

• Usine de Grands-Bois

Usine de Grands-Bois

Cette maison d'habitation faisait partie intégrante d'un vaste domaine sucrier fondé au début du 19e siècle. L'usine date de 1875. Dans le courant du 20e siècle, le domaine a été démembré (fermeture de l'usine en 1991). La maison, probablement de la même époque que l'usine, a été modifiée dans les années 1920 : terrasse fermée entre 1922 et 1925 (à la place d'une galerie ouverte dotée d'arcs outrepassés). Certains éléments du décor sont de qualité : parquets, plafonds imitant le stuc...

• Ancienne usine de Pierrefonds

Ancienne usine de Pierrefonds

L’usine de Pierrefonds a été avec l’usine des Casernes et celle de Grands-Bois une des plus importantes usines de Saint-Pierre. Créée avant 1837 par Lebidan, l’usine de Pierrefonds fonctionne alors grâce à une machine à vapeur complétée par une roue hydraulique prenant son eau dans le canal Saint-Etienne. Les bâtiments actuels existaient en 1871, ils ont servi jusqu’à l’arrêt de l’usine en 1969. Deux bâtiments principaux en maçonnerie sont implantés sur le site : l’usine proprement dite, grand bâtiment en T, qui renferme les moulins, machines à vapeur, roue hydraulique, ainsi que l’ensemble des cuves, évaporateurs, malaxeurs et centrifugeuses nécessaires à la production du sucre ; le second bâtiment, au nord-est, est constitué de trois corps de bâtiments s’articulant autour d’une cour carrée et abritait une distillerie. Derrière l’usine sont installés les écuries et les parcs à boeufs. Au sud-ouest se trouvent les bâtiments administratifs et les magasins. Le camp des engagés entoure le site vers l’est et le sud. L’ensemble des bâtiments est bien construit, en maçonnerie, sobrement décoré. Il s’articule autour de la plate-forme de réception de la canne, près de laquelle se trouve un bassin circulaire (abreuvoir) , construit dans l’axe de l’usine.

• Temple des Casernes

Temple des Casernes

Il s'agit d'un petit temple urbain probablement issu du réemploi d'un ancien bâtiment de l'usine des Casernes et affecté au culte depuis 1950. Ce temple comprend un édifice, plusieurs édicules dont un mât de Nargoulan, un carré de feu et un Tél. Construit en maçonnerie avec chaînage d'angle en pierre de taille, il est doté d'un couvert en tôle ondulée. Les pignons sont découverts, amortis de kalasams. Une abside carrée fait saillie à l'extérieur du bâtiment. Un décor d'oiseaux est en relief sur le pignon. L'édifice est précédé d'un portique reposant sur un bahut. Il abrite un édicule. Le mât de Nargoulan est en métal polychrome et il est planté dans un socle en béton. Le carré de feu fait face à l'édifice.

• Ancien tribunal

Ancien tribunal

En 1857, un décret impérial transfère de Saint-Paul à Saint-Pierre le tribunal de première instance. Louis Maillard, ingénieur colonial, est probablement l'auteur des plans du monument. Il conçoit un édifice rectangulaire, de style néoclassique, formant une grande salle d'audience sur deux niveaux. Sur les côtés, partiellement, et sur l'arrière, l'ingénieur entoure la salle d'audience de bureaux et d'annexes formant appentis autour du bâtiment principal. Pour les différencier, les baies de ces annexes sont en plate-bande. Le bâtiment a conservé en grande partie sa polychromie d'origine. En 1973, le tribunal est transféré rue Archambeaud, dans des locaux neufs.

• Usine de Vallée ou "Cheminée dite de "La Vallée""

• Cheminées de la "Rivière Saint-Etienne"

• Cheminée de "Grand-Bois"

• Cheminée dite de "Ravine-des-Cabris"

• Cheminée dite de "Mahavel"

• Cheminée dite "Mon Repos 2"

• Cheminée dite de "Basse-Terre"