Strasbourg (67000)

Cet établissement de bains a été rendu nécessaire par l'accroissement de la population urbaine qui doubla à la fin du 19e siècle. Projet architectural de Fritz Beblo réalisé en août 1908. Le bâtiment annexe des bains médicaux est achevé en 1910. Les Bains forment une juxtaposition de volumes répartis par pôles d'activité : entrée et baignoires, bassin de natation pour hommes, pour dames, bain romain et étuves, bains médicaux et chaufferie. Décor intérieur mêlant stucs et marbres, avec des inflexions néo-classiques et néo-baroques.

Bibliothèque élevée entre 1889 et 1894 pour compenser la démolition de la bibliothèque municipale de Strasbourg, bombardée en 1870. Elevée par les architectes Hartel et Neckelmann qui construisent également le Palais de la Diète, sur la même Kaiserplatz.

A partir de 1855, la Brasserie Gruber, du nom de son fondateur, David Gruber (1825-1880), est installée route des Romains. La brasserie Gruber est réputée pour sa bière brassée à faible fermentation parfaitement conservée dans les caves de la brasserie, alimentées en glace. Ainsi réfrigérée à température constante dans des galeries souterraines adaptées, la bière est écoulée directement par voie de chemin de fer toute l'année. Racheté par la brasserie Fischer en 1959, le site ferme cependant dans les années 1960 et devient un parc économique, partagé aujourd'hui entre douze copropriétaires. En 2022, l'ensemble du parc économique regroupe une douzaine de bâtiments sur une surface de plus de 3 hectares, soit moitié moins qu'à l'origine. Ce sont plusieurs centaines de personnes qui fréquentent quotidiennement le parc. La lecture du site ancien se fait encore sur la rue, avec le siège de l'ancienne brasserie, de style Louis XIII (toit à la Mansart couvert d'ardoises, façades de brique rouge avec alternance d'appareillage de grès, et porche monumental sur la pignon) ainsi qu'avec l'identification de certains bâtiments ou parties, telle que la cheminée de l'ancienne chaufferie. Entre les bâtiments, construits selon un plan qui peut s'apparenter à un double U, circule une voirie pavée avec, ici ou là, des parkings et entrepôts divers. Dans sa majeure partie, le site a été considérablement dénaturé à partir des années 1970, après la vente des bâtiments et leurs nouvelles fonctions ; sont restés, comme vestige du site, quelques témoignages de l'activité ancienne : les quais de déchargement, l'accès au chemin de fer, ou encore les caves glacières. Sans grande valeur architecturale, des entrepôts et des bureaux ont investi une partie de l'ancien site. Quant au siège de l'ancienne brasserie, sur la route des Romains, ses façades n'ont été que peu modifiées, à la différence de ses intérieurs. Les galeries souterraines et les caves glacières, creusées dans le loess, n'ont pas été modifiées, si ce n'est l'emmurement de certaines parties pour des raisons de propriétés privées et de sécurité ; il faut noter leur fragilité structurelle, notamment sous le parking visiteur principal. Les bâtiments au sud sont désaffectés et dans un état de délabrement avancé. Occupations non déclarées de véhicules, squats, entrepôts sauvages et conflits de voisinages affectent considérablement l'organisation du lieu. Les caves glacières et galeries souterraines sont rares et tout à fait exceptionnelles, elles attestent de l'importance de ce site brassicole strasbourgeois aux XIXe et XXe siècles, et de l'invention de son fondateur David Gruber.

Cet édifice a été endommagé par des bombardements.

Edifice majeur des arts roman et gothique, possédant en particulier un ensemble de vitraux depuis le 13e siècle. L'édifice a subi des dommages de guerre et connaît des restaurations régulières.

Le château d'eau, construit dans le dernier quart du 19e siècle, renferme encore ses 4 cuves en acier.

Cimetière crée en 1801, actif jusqu'en 1918. Son principal intérêt réside dans la présence de nombreuses tombes de grands notables strasbourgeois du monde de l'industrie, de la médecine, de la musique, du monde militaire, ou religieux. Les stèles parcourent toute la typologie en usage au 19e siècle. Agrandissements en 1861 et 1867.

Cinéma construit en 1913 par l'architecte Paul Horn pour le Süddeutsche Discontogesellschaft A. G. Le cinéma, appelé successivement Kinotheater, Union-Kino, Cinéma Union Theater (U. T. ) et Cinéma ABC (en 1964) , comporte une salle unique réalisée selon un modèle de théâtre néo-classique. Il a été restauré, sous la direction de l'architecte Louis Piccon, à partir de 1992. Rebaptisé Odyssée, l'édifice est aujourd'hui un espace cinématographique culturel.

Cette bâtisse à destination militaire, due à l'architecte Jacques-François Blondel et datant de 1764, est le seul élément construit de son projet urbain pour Strasbourg. Endommagé pendant le siège de 1870, seule la façade est préservée. En 1922, l'architecte Paul Horn et son frère André, en association avec Ernest Heitz, deviennent concessionnaires de l'aile droite du bâtiment et la transforment en complexe de restauration, fêtes et loisirs, sur cinq niveaux. L'ambitieux programme d'architecture intérieure est réalisé de 1926 à 1928 par l'avant-garde artistique de cette époque, une équipe comprenant l'architecte hollandais Théo van Doesburg, le sculpteur strasbourgeois Hans Arp et son épouse, le peintre Sophie Taeuber. Les décors font qualifier l'édifice de chapelle sixtine de l'art moderne. Ils sont masqués à partir de 1938 et redécouverts en 1977. En 1997, la restauration du ciné-dancing est terminée et celle de la salle des fêtes et du foyer-bar est envisagée.

Le projet d'une cité-jardin destinée à reloger les populations du centre ville date du début du 20e siècle. Le projet retenu est celui d'Edouard Schimpf, réalisé entre 1910 et 1912, selon un plan géomètrique avec quelques courbes et un système d'ilôts.

Edifice représentatif des églises-halles, construites dans la région du Rhin supérieur entre le 14e et le 16e siècle. A conservé une galerie en bois ; des peintures murales ont été découvertes sous un badigeon qui s'écaillait. La première chapelle romane a été élevée en 1182, et le sanctuaire agrandi après la peste de 1381, puis en 1454 par l'architecte Diebolt Mosung ; des modifications sont intervenues au 16e siècle. La tour a été dotée d'une flèche vers 1600. Les parties orientales ont été reconstruites par l'architecte E. Salomon en 1905.

Adossé au collatéral nord de l'église par sa galerie sud, le cloître a pris son aspect actuel au terme de plusieurs campagnes de construction. Datable du 11e siècle, il s'accroît d'une galerie gothique à l'est dans la seconde moitié du 14e siècle. Modifié au 18e siècle, il fera l'objet d'une restitution radicale à l'occasion du grand chantier de l'église par Karl Schäfer après 1897. Si la galerie gothique est authentique, les trois autres galeries sont néo-romanes. Trois bâtiments canoniaux entourent le cloître à l'est, au nord et à l'ouest. Elevés entre le 11e et le 15e siècle, ils ont pris leur volumétrie actuelle à cette époque.

L’église est élevée par l’architecte Edouard Schimpf entre 1911 et 1914 sur les vestiges d’un sanctuaire de Mithra. Elle est construite, de même que le presbytère, en brique apparente. Le décor est réalisé par le sculpteur Marzolff et les peintres Henri Beecke et Louis-Philippe Kamm.

Cette église a été incendiée en 1904 puis reconstruite. Elle a subi des dommages de guerre.

Bien que bâtie en 1910, pour pallier au manque de paroisses catholiques dans un quartier de plus en plus étendu et dense, l'église Saint-Arbogast et son foyer paroissial sont de structure légère pour être rasés en cas de nécessité : si la ville était par exemple à nouveau déclarée en état de siège, comme en 1870. Ainsi, construite sur le glacis de la deuxième fortification de Strasbourg, l'église Saint-Arbogast se définit comme une architecture précaire, en raison même de sa situation en terrain découvert. Depuis la Route des Romains, l'église construite l'architecte allemand, Joseph Beck (1877- ?), ne se laisse pas tout de suite découvrir : elle appartient véritablement au tissu urbain du quartier. Son clocher n'est pas très haut et ses dimensions, tout comme ses éléments architecturaux (lucarnes, porche extérieur, toit en bâtière avec un appentis adossé) lui donnent comme un air « d'église du village », à la mesure de l'organisation spatiale du quartier. Cela d'autant plus qu'elle est construite en pans de bois. En forme de croix latine, elle n'est pas orientée. Elle possède un porche extérieur de style régionaliste rhénan, flanquée d'un clocher à l'est. Elle possède une nef et deux collatéraux, chapelles latérales et chapelle de semaine. Sa charpente, en carène de bateau pour sa nef centrale, surprend. Elle repose sur un soubassement de 30 cm en béton visible dans sa cave. Ses vitraux, de forme géométrique, rappellent l'art déco. Les ouvertures de la nef sont de forme rectangulaire et ceux des collatéraux, en plein-cintre. Quant au chœur, il reçoit des baies avec une sorte de treillage plus complexe. Le mobilier liturgique est peu important mais intéressant : notamment l'ensemble des sièges, l'autel et le tabernacle de style néo-carolingien. Une importante tribune avec trois balcons en déporté surplombe la nef. Y est installé un orgue Roethinger datant 1916. A quelques mètres, de l'église, sur la parcelle voisine, le Foyer paroissial Saint-Arbogast s'élève, un peu massif. Il est de facture assez proche de l'église avec son pan de bois et son plan rectangulaire, en croix latine également. Il sert de foyer paroissial autant que de salle culturelle et sportive.

L'église Saint-Joseph de Koenigshoffen est construite en 1901, suite aux demandes répétées de la communauté catholique d'avoir un lieu de culte proche de leur lieu d'habitation. Les plans de l'église et de son presbytère sont signés des architectes Lütcke et Backes, célèbres pour leurs nombreuses réalisations dans la Neustadt. L'édifice construit en grès rose des Vosges et des style néo-roman. Il présente d'un côté du pignon de la nef, un clocher s'élevant à 45 mètres de hauteur, et de l'autre côté se trouve un clocheton cylindrique de 22 mètres de haut couronné par un toit conique légèrement concave. La partie basse du clocher, présente des contreforts avec un bossage très saillant, référence à l'architecture castrale. On remarque dans le projet des architectes une volonté de jouer avec les pleins et les creux. A l'intérieur, l'église présente un plan basilical, un narthex précède l'entrée dans la longue nef, épaulée de deux bas-côté s'élargissant légèrement au niveau de la quatrième travée pour esquisser la forme d'un transept. La charpente décorative qui couvre le vaisseau central est en berceau brisé, elle rappelle une carène de bateau.Il s'agit d'une charpente à volige de lambris. Le vaste chœur accueille un maître-autel et deux autels latéraux réalisés dans les ateliers Moroder (anciennement Simmler) à Offenbourg, ainsi qu'un autel face au peuple confectionné à partie des panneaux de l'ancien banc de communion. Le mobilier de l'église reprend le motif trilobé de la charpente. L'orgue Stiehr-Mockers originel datait de 1825 et provenait de l'église Saint-Jean. En juillet 1917 les tuyaux de façade de l'orgue sont réquisitionnés par les autorités militaires. Il est ensuite réparé à de nombreuses reprises. En 1987, un nouvel instrument est commandé. Ce der- nier inauguré en 1988, est l'œuvre de la manufacture d'orgues Muhleisen de Cronenbourg qui a copié les tuyaux Stiehr d'origine. L'essentiel des sculptures, de même que les autels latéraux, proviennent des ateliers des frères Moroder, établis à Offenbourg. Les archives antérieures à 1941 nous apprennent que les voûtes étaient peintes d'un décor étoilé. De ce premier décor subsistent encore quelques traces de polychromie, ainsi que sur les douze piliers et pilastres de la nef d'en- trée et du chœur, des croix de consécrations peintes. Les plans du presbytère sont également signés des architectes Lütcke et Backes, en 1899. Il s'agit d'une belle maison noble d'inspiration gothique. Les façades sont traitées de manière qualitative. Celle au Nord présente un pignons à redans, de grandes baies jumelées au rez-de-chaussée. La façade Est, présente un avant-corps dans lequel est intégré un oriel ajouré avec des colonnes et arcatures. Sur les deux derniers niveaux de trois façades un pan de bois est apparent. Le presbytère est séparé de l'église par un jardin clos. La distribution intérieure des pièces du rez-de-chaussée telle qu'elle est sur les plans d'origine a quelque peu évolué notamment pour changer les accès au presbytère, suite à l'installation sur la parcelle arrière en 1906 de l'école Camille Clauss. La salle de réception ainsi que la cage d'escalier, sont ornées de vitraux aux motifs géométriques et végétalisants. Les deux édifices ont fait l'objet régulier de travaux d'entretien par la ville de Strasbourg, les couvertures ont été changées, la peinture extérieure a été refaite, des travaux de restauration des éléments en pierre de taille ont également été exécutés.

Les plans de l'église et de son presbytère sont signés des architectes Lütcke et Backes, célèbres pour leurs nombreuses réalisations dans la Neustadt. L'édifice, construit en grès rose des Vosges, est de style néo-roman. A l'intérieur, l'église présente un plan basilical, un narthex précède l'entrée dans la longue nef, épaulée de deux bas-côtés s'élargissant légèrement au niveau de la quatrième travée pour esquisser la forme d'un transept. La charpente décorative, qui couvre le vaisseau central, est en berceau brisé ; elle rappelle une carène de bateau. Le presbytère est construit à la même époque et les plans sont également signés des architectes Lütcke et Backes. Il s'agit d'une belle maison noble d'inspiration gothique. Les façades sont traitées de manière qualitative. Celle au Nord présente un pignon à redans, de grandes baies jumelées au rez-de- chaussée. La façade Est présente un avant-corps dans lequel est intégré un oriel ajouré avec des colonnes et arcatures. Sur les deux derniers niveaux de trois façades, un pan de bois est apparent. Le presbytère est séparé de l'église par un jardin clos.

Construits côte à côte à dix ans d'intervalle (1902 et 1911) sur les plans de l'architecte Ludwig Levy, les deux anciens bâtiments ministériels étaient destinés à abriter différents services de l'administration du Reichsland d'Alsace-Lorraine jusque-là dispersés. A la différence des trois autres bâtiments officiels bordant l'ancienne Kaiserplatz, on a opté ici pour un style néo-baroque et un programme iconographique sculpté réduit à sa plus sobre expression dans les avant-corps centraux : allégories de Cérès et de Mercure. La plus grande partie des décors intérieurs d'origine a été préservée, notamment les entrées monumentales, les escaliers et de rares pièces d'apparat.

Construits côte à côte à dix ans d'intervalle (1902 et 1911) sur les plans de l'architecte Ludwig Levy, les deux anciens bâtiments ministériels étaient destinés à abriter différents services de l'administration du Reichsland d'Alsace-Lorraine jusque-là dispersés. A la différence des trois autres bâtiments officiels bordant l'ancienne Kaiserplatz, on a opté ici pour un style néo-baroque et un programme iconographique sculpté réduit à sa plus sobre expression dans les avant-corps centraux : allégories de la muse Clio et de la Justice. La plus grande partie des décors intérieurs d'origine a été préservée, notamment les entrées monumentales, les escaliers et de rares pièces d'apparat.

Le front fortifié nord et nord-ouest est dressé entre 1875 et 1878 par l'empire allemand. Cette fortification caractérise l'abandon du système "néo-prussien" au profit du système polygonal simplifié, en liaison avec la ceinture de forts éloignée. Chaque bastion à cavalier se compose, de l'extérieur vers l'intérieur : d'un fossé en eau ; d'une levée de terre formant talus, avec caponnière cuirassée dans la partie basse, courtine et crête d'artillerie ; de caserne, atelier d'artillerie, magasin à poudre du côté de la gorge ; de bâtiments annexes (magasins à matériel d'artillerie) limitant la place d'armes des casernes.

Mur d'enceinte du 14e siècle édifié lors du troisième agrandissement de la ville. Des fouilles d'évaluation ont permis de positionner le mur d'escarpe, l'amorce de la porte de Saverne et les vestiges d'une petite tourelle de plan pentagonal.

Bâtiment en brique, avec un pignon en pan de bois, de plan rectangulaire irrégulier, orienté nord-sud. Il comporte, sur un rez-de-chaussée de plain-pied, deux étages carrés sans cloisonnements dont la poutre centrale longitudinale est supportée par trois poteaux, et deux niveaux de comble. Grenier ou magasin dont on ne connaît ni la date de construction, ni le commanditaire, ni la destination. Une étude dendrochronologique a permis de situer la construction dans la première décennie du 17e siècle.

En 1441, le magistrat de Strasbourg élève un nouveau grenier à grains en utilisant les restes de l'enceinte du castrum romain. Le grenier originel, en briques d'argile jaune, a été remanié à plusieurs reprises. Au milieu du 16e siècle, installation d'une seconde rangée de piliers. A partir de la fin du 18e siècle, destruction de l'extrémité nord-est (1767) , de la partie centrale (1804) , de l'extrémité est (1941). Seule subsiste actuellement la partie ouest du grenier (environ un tiers du grenier d'origine) modifiée et réaménagée après le bombardement de 1870.

La tour et la porte de l'hôpital, vestiges de l'enceinte du Moyen Age, datent du 13e, 14e et 16e siècles. Le bâtiment principal est construit de 1717 à 1725 par l'architecte F.-R. Mollinger. La salle d'anatomie est réalisée en 1740 dans l'ancienne chapelle Saint-Ehrard, échappée à un incendie en 1716. Le pavillon animalier, dans le jardin de l'Institut d'Hématologie de la Faculté de médecine, construit en 1921 pour l'élevage des animaux destinés à l'expérimentation médicale, est l'oeuvre de Patrice Bonnet, architecte en chef de l'université de Strasbourg. C'est un pavillon réalisé en béton armé, d'un style pittoresque, orné de sculptures animalières.

Cet hôtel a été endommagé par bombardements.

Hôtel de style néo-baroque construit en 1901 pour le Docteur Laqueur par l'architecte Issleiber, travaillant avec l'entrepreneur Kossler. Les peintures japonisantes de la cage d'escalier datent de 1920 et sont signées de François Barette. Le puits dans la cour, avec une superstructure en fer forgé, est l'un des quatre puits qui ornaient la place d'Armes (place Kléber) , dessinée par l'architecte Jacques-François Blondel en 1764.

Edifice bâti en 1748 dans le style Régence. Les intérieurs conservent encore des boiseries d'époque.

Édifié entre 1871 et 1874, la propriété se compose d'un logis, d'une cour et d'une dépendance domestique. Le logis, de plan rectangulaire, est construit en maçonnerie, son élévation antérieure est entièrement appareillée en grès gris, tandis que l'élévation postérieure est enduite. Il comporte deux caves, un étage carré ainsi qu'un étage de comble, l'ensemble étant couvert par un toit à versants brisés. A l'intérieur, une partie des décors d'origine a été conservée (fenêtres, serrurerie, stucs, lambris, etc). La cour comprend également des vestiges d'aménagements anciens (bassin d'une fontaine et un treillage). Cet immeuble, de style néo-Renaissance, s'inscrit entre deux époques : celle du Second Empire, de par son style, et celle du IIème Reich des Hohenzollern, de par sa chronologie.

Peintures polychromes du Moyen-Age ou de la Renaissance (fin 15e siècle-début 16e siècle).

Hôtel dont les murs les plus anciens remontent au 15e siècle, acquis en 1713 par le comte Antoine d'Andlau et son épouse, Marie-Anne de Klinglin. Racheté et aménagé sous le Second Empire par le baron Alfred-Renouard de Bussière. En 1928, l'hôtel devient le siège du Port Autonome de Strasbourg, qui fait construire deux ailes neuves et crée différentes pièces, dont le vestibule d'entrée néo-classique, oeuvre de l'architecte en chef des monuments historiques Robert Danis, réalisée de 1928 à 1934. Edifice remis en état de 1951 à 1954 après avoir été endommagé pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Cet hôtel a subi des dommages de guerre.

Cet hôtel a subi des dommages de guerre.

Hôtel commandité en 1731 par Elie Brackenhoffer, témoignant de la transition entre la "manière allemande" et le "goût français". Innovation dans l'adoption du plan en fer à cheval jusqu'alors inusité à Strasbourg. Les aménagements remontent, pour la plupart, aux environs de 1800.

On pense que l'architecte Hans Schoch est l'auteur du bâtiment primitif du Neue Bau (deux ailes en retour d'équerre) , conçu probablement à usage d'hôtel de ville en 1585. C'est dans ce bâtiment que l'on observe pour la première fois en Alsace la superposition canonique des ordres antiques (selon Vitruve) dans une élévation. Après 1808, devenu le siège de l'hôtel de commerce, le bâtiment est agrandi de quatre travées à l'identique côté place et d'une aile également à l'identique, pour former un fer à cheval. A l'intérieur, l'édifice à conservé une impressionnante charpente dans les ailes Renaissance et une suite de salles ornées d'un décor Empire.

Ce bâtiment est reconstruit entre 1728 et 1732 pour le maréchal du Bourg. Cet hôtel est alors l'un des plus importants bâtiments de ce type, d'autant qu'il possède le plus vaste jardin intra-muros. Cet édifice est symbolique à plus d'un titre : témoin de l'autorité militaire du roi de France sur l'ensemble de la province, jalon de l'architecture civile de style Régence à Strasbourg et emblème du nouvel art de vivre français. Après 1871, les murs du bâtiment sur rue seront rasés afin de construire un nouveau tribunal. Cette fonction judiciaire est magnifiée par un décor symbolique toujours visible.

Au début du 20e siècle, la société étudiante de la noblesse Palatine, commande un immeuble destiné à abriter ses membres étudiants à Strasbourg. Les architectes choisis sont Kuder & Muller. Le chantier s'étend de 1899 à 1902. Le foyer comporte deux façades, l'une sur rue, l'autre sur l'eau, et est censé abriter entre trente et quarante étudiants. L'inachèvement de la réalisation du second oeuvre laisse penser que les moyens ont manqué. Les architectes y ont employé un langage architectural conforme à l'historicisme de mise pour les commandes bourgeoises à Strasbourg, au tournant du 20e siècle. Les inflexions Jugendstil sont présentes que dans certains détails marginaux et la modénature, dans les menuiseries et le dessin de certaines baies, inspiré de l'avant-garde architecturale européenne.

Qualité du décor en pan de bois qui date du 17e s.

Maisons en pan-de-bois remontant à 1467-1469. Le millésime 1567 gravé sur la colonne d'angle du rez-de-chaussée correspond à un agrandissement des niveaux supérieurs. Transformations au 18e siècle. La pharmacie dans la boutique d'angle au rez-de-chaussée perpétue une occupation remontant à 1268. Décor important (stucs figuratifs, plafonds à solives et stuqués, peintures murales).

Hôtel de style Art Nouveau construit pour son usage, en 1904, par l'architecte Auguste Brion. En 1908, il est agrandi d'une véranda métallique vitrée (actuellement déposée). La façade est assez traditionnelle, actualisée par les inflexions sinueuses des lignes architecturales. La grille de clôture est en forme d'ailes de libellules. Transformé en 1929 en pension de famille dénommée Hôtel Marguerite.

Programme du jardin élaboré par le professeur Anton de Bary.

Serre dodécagonale.

Maison de la radio construite à partir de 1956 par les architectes Paul Tournon, A. Devilliers et P. Verdier. L'auditorium, orienté vers la place de Bordeaux, est agrémenté d'une composition panoramique en carreaux de céramique, de 25 mètres de long sur 6 de haut, réalisée en 1961 par le céramiste G. Gomila (de Perpignan) d'après les dessins du peintre Jean Lurçat. Cette oeuvre maîtresse de Lurçat, sur le thème de la Création du monde, est visible derrière la verrière de la façade occidentale de l'auditorium. Oeuvre restaurée à partir de 1991.

Edifice bâti en 1902-1903 sur les plans de l'architecte Johann Karl Ott, selon un style emprunté à l'architecture germanique des 15e et 16e siècles. Pour la maison de la directrice, l'architecte a repris des éléments de pan-de-bois sculpté prélevés sur la maison Katzeroller datant de 1509.

Eugène Neunreiter, fondateur dès 1865 des établissements de verrerie et de porcelaine du même nom achète en 1878 une propriété en bordure de la vieille ville et de l'ensemble militaire de l'ancienne citadelle accessible par le 7 de la rue de l'Abreuvoir et le 10 de la rue Fritz. Il y implante un de ses magasins de vente et ses entrepôts ainsi que des logements. C'est tout un complexe qui est construit en quelques années. Les plans datent de 1898. Une extension est construite en 1923. A partir de 1957, les locaux sont loués à différentes enseignes qui les transforment tout en conservant le magasin principal. Une partie de l'ensemble est démolie et transformée en 1977. Le CEAAC s'installe en 1995 après une rénovation confiée à l'architecte Eric Gauthier.

Le bâtiment principal dont l'élévation antérieure se développe dans la cour est construit en brique avec une structure reposant sur poteaux de fonte. Il compte trois niveaux et ménage de larges vitrines sur la cour. Sa structure et son plan en L dégagent beaucoup d'espace au sol et sont bien adaptés.

Villa construite en 1934 pour Georges-Louis-Nicolas Schranz par l'architecte de Colmar, Jules-Pierre Haas. Située en bordure du Rhin Tortu, le parc comprend un petit port de plaisance. Le style paquebot de la villa l'avait fait appeler Narreschiff, la nef du fou. La restauration de ce rare exemple alsacien du style international a commencé en 1997.

Les plans du complexe immobilier organisé autour d'une cour centrale ont été exécutés par David Falk en 1900, sous le signe de la fonctionnalité (selon le système Hennebique). Dans l'élévation de l'immeuble sur rue, l'architecte a conjugué des éléments du gothique tardif et de la Renaissance, réservant la modernité du Jugendstil aux éléments de ferronnerie. L'immeuble abrite plusieurs commerces (papeterie, mercerie, manufacture de cravates...) avant d'être désaffecté dans les années 1990.

Les vestibules et la cage d'escalier de la villa comportent des peintures exécutées en 1927 par Sophie Taeuber.

Maison de style néo-Renaissance édifiée en 1903 par l'architecte Gustave Oberthur pour le sculpteur Alfred Marzolff qui y établit son habitation et ses ateliers.

Villa à décor Art Nouveau, achevée en 1903. Les façades principales, aux pignons curvilignes, sont enduites, le grès reste apparent pour les encadrements et les éléments décoratifs. A l'origine, l'édifice était couvert d'ardoise. Tourelle octogonale à l'angle formé par les deux frontons. A l'intérieur, éléments décoratifs de style Art Nouveau (boiseries, plafonds moulurés, plafond peint).

Villa commandée en 1902. Les travaux sont achevés en 1903. Il s'agit d'un hôtel particulier construit par Lûtcke & Backes. Les dégâts occasionnés par le bombardement du 25 mai 1944, ont largement altéré les élévations de la façade antérieure, mais n'ont pas affecté le caractère du lanternon Jugendstil qui détermine le plan centré. L'intérêt majeur de la villa réside dans le second œuvre et le décor de ses parties intérieures qui juxtaposent un vestibule Jugendstil à un salon néo-baroque à décor plafonnant peint sur un thème wagnérien, aux côtés d'un hall à décor sinisant et orientalisant.

Le balcon en fer forgé du n° 5 date du début du 18e siècle.

Villa pittoresque mélangeant des références historicistes du Moyen Age et de la Renaissance, construite de 1901 à 1902 par l'architecte Albert Nadler pour l'entrepreneur Otto Gunderloch. L'une des dernières villas qui bordaient autrefois le parc Contades (aménagé en 1764) , elle porte le nom de la famille de l'architecte Osterloff, devenu propriétaire en 1929. La villa a été restaurée en 1993.

Dommages de guerre : ne subsiste que la façade.

Emploi de la fonte pour les éléments architecturaux. Influence anglo-saxonne.

L'ancien palais impérial, devenu Palais du Rhin en 1920, constitue l'un des points forts du grand plan d'urbanisme élaboré à Strasbourg après 1871 dans le but de créer un vaste quartier administratif et résidentiel au nord-est de la vieille ville. L'architecte Hermann Heggert est retenu et le projet définitif adopté en 1883. La construction va s'étaler entre 1884 et 1888. Les écuries sont terminées en 1885. L'édifice est reconstruit à l'identique après les bombardements de 1944. Le vaste quadrilatère à trois niveaux est un bel exemple de l'éclectisme, en honneur dans l'architecture officielle allemande et austro-hongroise à la fin du 19e siècle. Appareil à bossage imité du Palais Pitti à Florence. Dominante Renaissance avec des emprunts à l'Antiquité. Les sculpteurs Bergmeier, Klein-Riegger et Ottman décorent la façade orientale. Le rez-de-chaussée abrite le vestibule de l'escalier d'honneur en style Renaissance et les suites princières. L'étage présente la grande salle d'audience avec sa coupole ouvrant sur le "balcon des acclamations", l'appartement de l'empereur en style Renaissance, l'appartement de l'impératrice de style Rococo. Toute la partie occidentale est réservée aux trois grandes salles d'apparat. Le jardin a été dès l'origine conçu comme un jardin historique renfermant un grand nombre d'essences rares.

Jardin réalisé par deux maires : le premier jardin par le baron Jean-Frédéric de Turckheim (1830-1835) , continué par Georges-Frédéric Schutzenberger (1837-1848) , transformé en 1895 par l'architecte Ott. Les serres métalliques sont détruites en 1880. Bâtiment en bois de l'orangerie construit en 1807 par l'architecte Boudhors, brûlé en 1968 et reconstruit à l'identique par Robert Will. Edification des bâtiments du Conseil de l'Europe en 1976 par Henry Bernard.

Le Landesausschuss, palais de la Diète d'Alsace-Lorraine, puis Parlement, est construit, après concours, par les architectes August Hartel et Skjold Neckelmann, de 1888 à 1892. C'est l'un des édifices majeurs du plan d'urbanisme exécuté à Strasbourg pendant l'annexion de l'Alsace-Lorraine. La partie postérieure de ce palais de style néo-Renaissance a été détruite par bombardement en septembre 1944. Depuis 1957, un théâtre avec une salle de plan circulaire occupe cet emplacement ; il a été dessiné en 1950 par l'architecte Pierre Sonrel en collaboration avec Michel Saint-Denis, directeur du théâtre national de Strasbourg.

Ce pont, encore utilisé, est l'un des deux seuls ponts métalliques antérieurs à 1850 subsistant en France. Pont en fonte construit en 1841 sur les plans d'Antoine-Rémy Polonceau. Système Polonceau breveté en 1835 (première application : le pont du Carrousel à Paris, démoli en 1935).

Ouvrage du réseau ferroviaire d'Alsace-Lorraine pendant la période d'occupation allemande, élevé vers 1905 sous le contrôle du Reichseisenbahn à Berlin. Inspiré de l'architecture castrale de la Renaissance, l'édifice à trois niveaux se distingue par sa tourelle en pierre, son toit à croupes et son étage supérieur en pans de bois.

Presbytère construit par l'architecte Schimpf et achevé en 1913. Eglise et presbytère construits en briques apparentes.

Trois bâtiments canoniaux entourent le cloître (adossé au collatéral nord de l'église) , à l'est, au nord et à l'ouest. Elevés entre le 11e et le 15e siècles, ils ont pris leur volumétrie actuelle à cette époque. A la fin du 19e siècle, parallèlement à l'intervention de Karl Schäfer sur le chantier de l'église, l'architecte Richshoffer médiévalise notamment deux murs-pignons des bâtiments est et nord, devenus des enseignes commerciales.

Suite à la commande, en 1888, par la choral "Strassburger Männer-Gesangverein" d'un "Sängerhaus", les architectes Müller et Kuder édifient entre 1900 et 1903 un bâtiment pour lequel est mis en œuvre une des premières applications à Strasbourg du béton armé selon le procédé Hennebique, associant poteaux et poutres. Les façades éclectiques mêlent des éléments Jugendstil dans les fenêtres et la modénature, à des éléments néo gothiques et Renaissance. Le plan d'ensemble est fait de multiples espaces, dont un restaurant de 200 places, et est ordonnancé autour de la grande salle de concert. De forme rectangulaire, elle contient de 1500 à 1800 places, avec loges et mezzanines. A l'intérieur, les espaces colorés présentent des boiseries aux lignes courbes, des vitraux et des détails de ferronnerie Jugendstil. A l'origine, la salle était de style néo baroque, mais a été modernisée en 1935. En 1914, Müller adjoint une extension au bâtiment principal.

Silo à céréales construit en béton armé sur le bassin du port de commerce en 1910 par l'architecte strasbourgeois Ernst Zimmerlé, avec des installations techniques de Michael Denny. Son inscription (postérieure au permis de démolir) n'a pas pu empêcher sa destruction en mai 1996.

Construite par l'architecte Louis Muller entre 1892 et 1897, l'église se dresse sur l'îlot Sainte-Hélène, à l'embranchement de l'Ill et de l'Aar. Primitivement destiné à la garnison allemande de religion protestante à l'époque du IIe Reich, le temple est à présent le siège de la deuxième paroisse réformée de Strasbourg. Ce temple néo-gothique, d'une capacité maximale de 3000 fidèles, possède des flèches jumelles culminant à 76 mètres, qui lui donnent un aspect de cathédrale gothique. Il s'apparente à une église-halle à plan central en croix grecque. Présence de tribunes au-dessus des collatéraux et des croisillons. De part et d'autre du choeur, se trouvent deux loges dont l'une était réservée au couple impérial. Nef, transept et choeur sont couverts de voûtes sur croisées d'ogives et décorés de peintures (Anges dans le choeur, Tétramorphe à la croisée du transept, bustes des réformateurs Luther, Calvin, Zwingli et Melanchthon dans le narthex). Les bombardements de 1944 ont soufflé les vitraux des parties orientales, sauf dans le croisillon sud (écus armoriés de l'empire allemand et des états fédérés). Les cinq nouveaux vitraux figuratifs du choeur sont l'oeuvre du frère Eric de Saussure (Christ en gloire, Genèse et Ancien Testament, Eglise et Apocalypse). Un orgue, installé en 1897 et transformé en 1934, est doté d'un vaste buffet néo-gothique. L'équipement intérieur du temple a été réalisé par Louis Muller.

Kaiser Wilhelms Universitat. Importantes transformations en 1941. Fondation du Conseil de l'Europe en 1949.

La faculté de droit, réalisée par l'architecte Hummel, résulte de la composition géométrique de deux corps de bâtiments accolés : une partie courbe orientée nord-sud et, à l'arrière, un corps orienté est-ouest, abritant les amphithéâtres, reliés dans leur partie centrale. Ces deux parties s'opposent par la forme, le plan, la hauteur et les élévations.

Prototype des manufactures de tabac conçues par l'architecte Eugène Rolland (1812-1885), architecte et ingénieur au service de la Régie des tabacs et inventeur notamment du torréfacteur, la manufacture des tabacs de Strasbourg fut bâtie entre 1849 et 1852. Détruite par des bombardements en 1870 et 1918, elle fut reconstruite à l'identique, puis de nouveau endommagée en 1944.

Construit en 1642, comme l'indique une date mutilée, le bâtiment protégé, en plan rectangulaire, fut légèrement transformé pour recevoir les pièces d'artillerie qui venaient d'être fondues. Son pignon principal, à trois étages, percé d'un portail à fronton, est orné d'enroulements ajoutés au 18e siècle. La fonderie était installée à l'emplacement de l'ancien arsenal de la ville de Strasbourg constitué à partir de 1430 derrière le mur d'enceinte du 13e siècle, elle utilisait les bâtiments d'un couvent de Clarisses et une partie des fortifications urbaines.

Remontant à 1911, l'important site industriel de l'usine d'automobiles d'Emile Mathis, à Strasbourg-Meinau, est réquisitionné dès le début de la Deuxième Guerre mondiale par la firme Junkers, l'un des principaux constructeurs aéronautiques d'Allemagne. Pour la production et la révision de moteurs de bombardiers et d'avions de chasse, deux ensembles de Prüfstand (bancs d'essai) sont construits à partir de 1941, dessinés vraisemblablement par un ingénieur de Junkers au siège de la firme, à Dessau. Le bâtiment I, werk M, le seul achevé, survit aux bombardements de mai et août 1944, et les douze bancs d'essai, chacun comportant deux tours rectangulaires ouvertes, sont utilisés jusqu'en 1951 par l'Arsenal de l'aéronautique, basé à Châtillon-sous-Bagneux (92) , le reste de l'ancienne usine Mathis étant occupé par les automobiles Citroën. Le deuxième ensemble de bancs d'essai, demeuré inachevé, a été démoli, comme les deux tours de refroidissement qui complétaient l'installation. Les bancs d'essai subsistants sont occupés depuis 1978 par une entreprise de location d'engins de travaux publics.

Utilisant l'énergie hydraulique de l'Ill, l'usine de production de glace Klareiswerke zur Dünzenmühle date de 1897. L'occupation de ce site est plus ancienne, certains éléments des vannes portant la date de 1815. L'usine puisait l'eau dans la nappe phréatique pour fabriquer les blocs de glace livrés au commerce. Elle a été agrandie en 1903 et de nouveau en 1912, puis modernisée en 1930, avant de cesser toute production en 1990. Le matériel technique, tel que les turbines (trois turbines Francis, dont une de 1897) et les compresseurs, fournis par la société Quiri, basée à Schiltigheim et spécialisée dans les installations de réfrigération, est encore partiellement en place. Il était prévu de convertir l'ensemble en musée de site, à proximité de l'hôtel qui occupe une partie des locaux.