Versailles (78000)

Chapelle ajoutée par J. F. TROVARD en 1764. Devenue cathédrale en 1789.

Chapelle de la seconde moitié du 18e siècle située dans le parc de la propriété.

Architecture palladienne de la fin du 18e siècle. Couvent devenu lycée en 1806. Le lycée (anciennement propriété de l'Etat) a été transféré au conseil régional.

Eglise commandée par Louis XIV en 1684 pour servir de paroisse royale. Jules Hardouin-Mansart est chargé de la construction réalisée entre 1684 et 1686. L'église devient cathédrale en 1791, puis temple de la Raison en 1793. En 1800, elle est rendue au culte. L'édifice se compose d'une nef à trois vaisseaux auxquels s'ajoutent des chapelles, un transept non saillant et un choeur à déambulatoire et chapelles rayonnantes. La façade s'inspire de celle du Gesu à Rome. Les sculptures sont dues à Pierre Mazzeline et Noël Jouvenet. De 1858 à 1873, une chapelle axiale est construite par Le Poittevin, entraînant un réaménagement du choeur. De plan circulaire et couverte d'une coupole, elle reprend le thème des chapelles mariales de la période classique. Le tambour est éclairé par des baies ornées de vitraux néo-Renaissance.

La première gare des Chantiers fut édifiée en 1849 lorsque le besoin pour la ville de Versailles d'être reliée à un axe ferroviaire desservant l'ouest de la France se fit pressant. Le choix de l'emplacement fut délicat compte-tenu des intérêts personnels de certains quartiers de la ville, compte-tenu aussi de la situation géographique du quartier des Chantiers, pressenti très tôt, qui est enclavé entre la forêt, le quartier Saint-Louis et les Etangs-Gobert. Très rapidement la station de Chantiers se révèle trop petite. Elle est doublée en 1880. Malgré cela, la gare conserve sa réputation de bâtiment exigü, non adapté aux besoins. L'idée d'une reconstruction complète germe dès 1910. En 1912, la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest propose des plans, signés André Ventre. La guerre et les hésitations empêchent le projet de se réaliser. De nouveaux plans sont présentés à partir de 1926, signés du même architecte. Ils seront légèrement modifiés à plusieurs reprises, jusqu'au lancement du chantier à la fin de l'année 1930. La gare est achevée en 1932. Elle se caractérise par une façade convexe s'inscrivant dans la tradition architecturale classique avec baies cintrées, pilastres et corniche. Quelques touches de modernité se lisent dans les ailes basses qui flanquent symétriquement le corps de bâtiment central. Les bâtiments situés à l'arrière sont en revanche traités dans le style des années 30. Une passerelle, contigüe au hall des voyageurs, enjambe les quatre voies ferrées pour aboutir au poste d'observation. Elle renferme les escaliers qui desservent les quais. Une gare de marchandises fut bâtie en contrebas, le long des voies, et reste donc invisible depuis la cour d'arrivée. L'ensemble est en béton armé recouvert, pour les façades du bâtiment des voyageurs, de plaques de pierre de Ladoix, polies ou adoucies selon les endroits. Une décoration de panneaux de pierre de Corrigny rose gravée scande chaque espace. L'éclairage originel en pavés de verre des voûtes couvrant les différents halls a disparu.

Reprises de l'architecte Heurtier au 18e siècle.

Ancien Hôtel de Madame de Pompadour.

Hôtel élevé vers le milieu du 18e siècle, probablement par Joseph-Barnabé Porchon, entrepreneur du Roi qui avait acquis le terrain en 1751. La façade principale a une ordonnance sobre et bien composée, deux pilastres avec bossages sont couronnés par un fronton, orné d'un motif sculpté représentant l'architecture ; elle est précédée d'un jardin à la française. A l'intérieur, des salles posssèdent encore leurs lambris et cheminées d'origine.

menuiserie ; peinture

Architecture néo-classique. Construction commencée vers 1778 sur les plans de l'architecte Duval. Quelques réaménagements après 1824.

Lieu du serment du 20 juin 1789.

Maison construite de 1924 à 1925 par les architectes Auguste et Gustave Perret pour le dessinateur-affichiste Jean-Marie Mouron, dit Cassandre. Réalisée en béton armé et comportant un grand atelier donnant sur le jardin en rez-de-chaussée, elle est située dans un quartier résidentiel du 19e siècle, à proximité de la gare rive-droite et de la villa Bomsel d'André Lurçat (voir notice PA0008776). Après la dernière guerre, la maison devient la propriété d'un exploitant de salles de cinéma qui fait appel à Auguste Perret pour installer une cabine de projection et un écran.

Villa commandée à l'architecte André Lurçat en 1924 par l'avocat et le collectionneur d'art Edmond Bomsel. En raison du "sous-sol humide" de Versailles, la résidence est surélevée, le rez-de-chaussée étant réservé au garage automobile, aux services et aux chambres des domestiques. La construction en béton armé, la sobriété de la conception et la rigueur des proportions de cette villa en font un manifeste du mouvement dit "international". Le jardin composé d'éléments minéraux est également dessiné par Lurçat. £

Maison : 4e quart 17e siècle, 1er quart 18e siècle ; Parc : 2e moitié 18e siècle

L'idée du monument semble remonter à 1919, mais ne se réalise pas. En 1937, dans le cadre du rapprochement avec les Etats-Unis, un comité national est créé afin d'ériger un monument symbole célébrant l'action de l'armée américaine pendant la Première guerre mondiale, et de l'armée française pendant la guerre d'indépendance américaine. Un concours restreint sur invitation à sept architectes est ouvert pour la création d'un monument devant comporter la statue équestre du général Pershing et celle de La Fayette. L'épreuve est remportée par Jacques Carlu et le monument doit être inauguré le 6 octobre 1937 en présence du général Pershing. La statue de La Fayette par P. W. Bartlett (1908) paraît avoir été empruntée pour l'occasion au square du Carrousel. Celle du général Pershing, réalisée par J. Costa, en plâtre, a été très dégradée et déposée en 1941.

La synagogue de Versailles fut édifiée en 1884 selon les plans de l'architecte Alfred-Philibert Aldrophe et inaugurée en septembre 1886. Cet ensemble comprend le temple proprement dit et un immeuble attenant dans lequel se trouvent un petit oratoire et les appartements du rabbin et du ministre-officiant. De style néo-roman, l'édifice principal est dominé par un vitrail en forme de rosace qui occupe le milieu de la façade, flanquée de deux tours carrées et surmontée du rouleau de la Thora. A l'intérieur, le mobilier du temple est assez austère, contrairement à l'oratoire qui renferme l'Arche d'Alliance de style Renaissance et un pupitre en bois peint et doré

Inspiré des théatres de Victor Louis. Construction du 18e siècle ; décor intérieur des années 1840 et 1880.