Bressuire (79300)

Château reconstruit entre 1565-1575 et 1604, en partie démoli. Communs du 17e siècle. Le cadastre napoléonien (1811) montre un logis de plan en U dont l'extrémité des ailes et les angles sont appuyés de tours. Le logis est entouré de douves en eau et occupe l'angle nord d'un quadrilatère bordé de bâtiments rectangulaires de communs. Une tour ronde isolée ponctue l'angle est du rectangle. Aujourd'hui, l'implantation des bâtiments reste identique. Les ailes de communs ont souffert de quelques transformations et de l'ajout de bâtiments (notamment les granges à l'arrière de l'aile nord). Le logis a perdu son aile ouest. Il ne lui reste plus que deux ailes (nord et est) en angle droit. Il conserve la trace de deux tours rondes, au nord et à l'est. Dans l'angle de ces deux ailes du logis, une petite construction en béton, recouverte de tôle ondulée, a été ajoutée dans les années 1950.

Architecture militaire médiévale. Première mention du château en 1029. Le château appartient à la famille des Beaumont-Bressuire du 11e siècle jusqu'au début du 16e siècle. Les vestiges actuellement visibles datent essentiellement de la fin du 12e et du début du 13e siècle. Château dépecé dans la première moitié du 18e siècle. Un nouveau logis a été élevé vers 1880, en retrait par rapport à l'ancien. Château acquis par la commune en 1975. La forteresse comportait trois enceintes, mais la plus extérieure a disparu.

Les bâtiments semblent remonter, pour l'ensemble, au 16e siècle mais le domaine est antérieur. Ils s'ordonnaient en carré autour d'une cour, prolongés par une métairie à l'est. Des tours ponctuent les angles ainsi qu'une haute tour carrée dans l'angle nord-ouest. Aujourd'hui, l'aile sud a disparu pour laisser place à un mur et un portail. Le logis ne se compose plus que de deux ailes se coupant en équerre, à un étage. Le front nord donne sur un espace aux pentes abruptes dans lequel se trouve un verger. Au-delà, un pigeonnier rond complète le domaine. Les bâtiments de ferme ont été très remaniés au 19e siècle. Le granit et les moellons enduits constituent le gros oeuvre. La tour sud-est abrite une chapelle au décor 18e siècle (1717). A l'intérieur, plusieurs pièces ont conservé leurs décors peints ainsi que des cheminées.

Edifice appartenant à un prieuré relevant de l'abbaye de Luçon, en Vendée. Selon la tradition, il serait bâti à l'emplacement d'une fondation datant au moins du début du 8e siècle. Cette église présente un curieux exemple de sanctuaire à déambulatoire sans chapelles rayonnantes, solidaire d'une nef dépourvue de bas-côtés. Les arcades du déambulatoire, tracées en arc brisé exhaussé, retombent sur des piliers quadrilobés, à l'exception de ceux qui se situent à l'entrée du choeur. Un cul de four et un berceau brisé couvrent l'abside, tandis qu'un berceau tournant à doubleaux voûte le déambulatoire. La jonction du choeur avec la nef s'effectue par trois arcades ouvertes de front, portées par deux forts piliers à huit colonnes soudées entre elles. Une charpente du 15e siècle, aux angles chanfreinés, à dix traverses et dix albaletriers cintrés, couvre la nef. Le clocher latéral, carré, accosté d'une tourelle, occupe une position sur la première travée sud du déambulatoire.

La nef remonte au 12e ou 13e siècle. Le choeur, formant un carré et reposant sur quatre colonnes quadrangulaires, date du 14e siècle. Le clocher des 14e et 15e siècles, est carré et s'élève avec deux galeries à jour, une rotonde, une coupole, huit clochetons et une lanterne qui le couronne.

Le logis actuel a été bâti en 1589. Ce dernier forme avec les dépendances une cour rectangulaire entourée de murs et défendue par un bastion au sud-est. L'entrée s'effectue au sud par un porche en plein cintre accompagné d'une porte piétonne surmontée d'un crénelage décoratif. Du logis médiéval subsiste, au nord-ouest, une pièce munie d'une travée de cheminées rustiques du 15e siècle. Le logis du 16e siècle est accolé d'une grosse tour cylindrique à l'angle sud-est. La porte d'entrée en plein cintre est encadrée de pilastres ornés d'oves et son fronton surélevé est percé d'un oeil de boeuf. Puy-Blain est caractéristique de ces petits domaines de la fin du Moyen Age, mi seigneuriaux, mi agricoles, nombreux en Deux-Sèvres. Il présente à la fois des éléments défensifs (tour, bastion, bouche à feu) et des éléments résidentiels.

Nef unique du 11e ou 12e siècle, n'ayant jamais été voûtée. Charpente moderne. Choeur et abside en hémicycle du 13e siècle. Le mur nord du choeur conserverait une peinture médiévale représentant des personnages grandeur nature. L'abside est construite dans le prolongement vertical d'une crypte en hémicylce dont le sol se trouve maintenant au niveau du sol extérieur. Cette crypte est voûtée. Colonne centrale à chapiteau orné de volutes sous un tailloir polygonal. Sept doubleaux en arc surbaissé partent en rayonnant de cette colonne et retombent le long des murs. Voûtains en blocage.