Cambrai (59400)

  • Département : Nord (59)
  • Région : Hauts-de-France
  • Académie : Lille

La ville moyenne de Cambrai se situe dans le département Nord (59) en région Hauts-de-France. Le commune compte 31 425 habitants selon les estimations Insee 2025. Son territoire couvre 18 km² soit une densité de 1 726 hab./km². La commune forme un centre urbain intermédiaire relais entre métropoles et territoires ruraux. L'altitude varie entre 41 m et 101 m. Ses habitants sont appelés les Cambrésiens.

Cambrai
Population 31425 N° 10 dans le Nord
Superficie 18 km² N° 47 dans le Nord
Densité 1726 hab/km² N° 38 dans le Nord

Les commerces de Cambrai

18 251

Terroir et patrimoine de la commune de de Cambrai

Monuments historiques de Cambrai

  • Chapelle du refuge de l'abbaye de Vaucelles

  • Tour Saint-Martin, dite aussi Beffroi

  • Béguinage Notre-Dame

  • Béguinages Saint-Nicolas et Saint-Vaast

  • Cathédrale Notre-Dame de Grâce

  • Hôtel consulaire de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Cambrai

  • Château de Ranette (ancienne maison de campagne de l'abbaye du Saint-Sépulcre)

  • Ancien château de Selles

  • Ensemble formé par le cimetière allemand de la route de Solesmes et le Cambrai East Military Cemetery

  • Citadelle

  • Ancien Collège des Jésuites ou grand séminaire

  • Ancien couvent des Récollets

  • Tour des Arquets

  • Eglise Saint-Géry

  • Tour du Caudron

  • Tour Saint-Fiacre

  • Ancien hôpital général

  • Ancien hôpital Saint-Julien, théâtre puis école de musique

  • Hôtel Leroi de Ville

  • Ancien Hôtel de Simencourt

  • Maison espagnole

  • Deux menhirs dits Pierres jumelles

  • Palais épiscopal

  • Porte Saint-Ladre

  • Porte Notre-Dame

  • Porte de Paris

  • Cercle philosophique et culturel Thémis

  • Maison du bailli de Marcoing

Musées présents à Cambrai

  • musée de Cambrai

    Adresse : 15 rue de L'épée 59400 Cambrai

    Site internet : www.villedecambrai.com/culture/le-musee-des-beaux-arts/

    La Révolution, avec la loi du 2 novembre 1789 mettant à la disposition de la Nation tous les biens du clergé, entasse dans l’abbatiale de Saint-Aubert de Cambrai plus de deux mille objets d’art (peintures, sculptures, mobilier) provenant des églises et établissements religieux de la Ville. Aux biens ecclésiastiques s’ajoutent les biens des émigrés. Sous l’Empire, l’abbatiale Saint-Aubert étant rendue au culte, les objets d’art les plus précieux qui ne peuvent être rendus à leur propriétaire, sont répartis entre différents bâtiments municipaux, dans le plus grand désordre. Les membres de la Société d’Émulation de Cambrai s’émeuvent de cette situation. Leurs multiples tentatives auprès de la municipalité pour créer un musée aboutissent favorablement en 1847 : le musée ouvre ses portes dans une salle de l’hôtel de ville. Les œuvres jugées les plus remarquables et encore en bon état sont alors sorties des dépôts. S’y ajoutent les tableaux gagnés par la Ville lors des expositions organisées par la Société des Amis des Arts à partir de 1828 et la collection de la Société d’Émulation. Des anciens élèves de l’École de dessin de Cambrai déposent également une partie de leur production. La Société d’Émulation bataille sans relâche avec la municipalité pour ouvrir un musée digne de ce nom, à l’instar des villes voisines. Le projet est en bonne voie dès lors qu’en 1863, le musée de Cambrai reçoit en dépôt du Musée du Louvre des céramiques grecques et étrusques de la collection Campana. En 1866, après un transfert des collections dans l’ancien hôpital Saint-Julien, le nouveau musée est inauguré. Il est désormais dirigé par un conservateur, assisté d’une commission administrative, et dispose d’un budget de fonctionnement et d’acquisitions. Les collections beaux-arts vont pouvoir s’enrichir régulièrement, grâce aux dons de particuliers ou aux acquisitions d’œuvres d’art contemporain officiel : la commission du musée les achète au Salon des Artistes français, ou les demande en dépôt auprès de l’État, notamment lorsqu’il s’agit d’artistes régionaux. Le musée de Cambrai accueille également les découvertes archéologiques et les vestiges des monuments détruits. L’accroissement considérable des collections détermine leur transfert dans l’Hôtel de Francqueville qui vient d’être légué par l’industriel Auguste Legrand à la Ville. Le nouveau musée est inauguré au printemps 1893. Pour la circonstance, un catalogue des collections est édité. Dès août 1914, les Allemands occupent Cambrai. Émile Mussault, conservateur du musée depuis 1898, place une grande partie des œuvres dans les caves du bâtiment, avec pour objectif de les sauvegarder. En mars 1917, le front se rapprochant dangereusement, les autorités allemandes ordonnent de transporter la plus grande partie des collections au musée de Valenciennes, désigné comme lieu de dépôt des objets d’art envoyés du front. En septembre 1918, le bombardement de Valenciennes pousse au transfert des œuvres par péniches à Bruxelles. Elles y arrivent le 12 novembre 1918, au lendemain de l’armistice et sont réparties entre plusieurs dépôts. Le retour des collections du musée de Cambrai se met en place à partir de mars 1919, dans un hôtel de Francqueville en grande partie éventré. Le nouveau conservateur, Georges Leboyer, présente en 1922 un lourd bilan : plus de deux cents œuvres ont disparu, détruites dans les bombardements ou victimes de pillage. Parallèlement au sauvetage des œuvres dispersées, la commission du musée s’acharne à remplacer celles disparues. En 1922, la municipalité exige que tout vestige archéologique exhumé lors des travaux de reconstruction de la ville soit déposé au musée. A partir de 1923, l’État dépose à Cambrai des œuvres de premier plan (Carpeaux, Ingres, Claudel). En août 1924, après deux ans de travaux et d’âpres discussions pour obtenir les dommages de guerre, une partie du musée de Cambrai ouvre à nouveau ses portes mais malheureusement, « ce n’est plus le musée vaste et somptueux d’avant-guerre » (G. Leboyer). Il faut attendre 1928 pour que l’argent des dommages de guerre, enfin débloqué, permette de faire des acquisitions, sous la direction du conservateur, le paysagiste Georges Maroniez. Ce dernier privilégie, dans ses choix, les artistes originaires du Nord, primés au Salon des Artistes français avant la guerre. La totalité du musée de Cambrai est rouverte en 1933, peu avant le décès de Georges Maroniez, dont la succession est assurée par Ernest Gaillard. Ce dernier, qui écrit aux artistes vivants pour les appeler aux dons, ouvre les collections à l’art moderne et aux avant-gardes contemporaines. Après la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale, le musée de Cambrai est totalement vidé dans le but de sauvegarder ses collections. Les œuvres ne réintègrent l’hôtel de Francqueville qu’en 1946. L’inauguration des nouveaux aménagements du musée, en avril 1947, est suivie d’une courte renaissance. Ernest Gaillard, dépourvu de budget d’acquisition, fait à nouveau appel à la générosité de l’État et des particuliers. Le dynamisme du musée, relatif lorsqu’il est comparé à la période faste des années 1930, s’achève avec le départ d’Ernest Gaillard en 1951. Gérard Bayle, directeur de l’Ecole municipale des beaux-arts de Cambrai, puis Michel Bouvy, bibliothécaire municipal, successivement directeurs du musée de 1952 à 1987, tentent d’alerter en vain, à plusieurs reprises, leurs autorités de tutelle de la dégradation de l’Hôtel de Francqueville. Seules quelques estampes concernant l’histoire de Cambrai, et du mobilier archéologique, résultat des fouilles locales, entrent au musée pendant cette période, sans être inventoriés ni même enregistrés. La renaissance s’esquisse dans les années 1980, avec l’embauche d’un conservateur à plein temps. Dès son arrivée, en mars 1987, dans un musée délabré et sans chauffage, Françoise Magny s’attèle à l’inventaire des collections et à la rédaction du « programme muséologique », qui privilégie la qualité des œuvres ou l’intérêt historique des objets d’histoire locale, avec l’idée que le musée de Cambrai doit être complémentaire des musées localement proches, mais garde aussi ses spécificités. L’accent est mis sur la sculpture contemporaine figurative, demandée en dépôt à l’État. Après quatre ans de travaux, le nouveau musée de Cambrai est inauguré le 1er octobre 1994. L’arrivée des collections d’abstraction géométrique en 2005 complète le parcours chronologique sans en perturber la cohérence.

Déchèteries à proximité

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Statistique sur la délinquance, les crimes et délits

Indicateur Total 2016-2024 Total 2024
Autres coups et blessures volontaires 1409 192
Cambriolages de logement 741 76
Coups et blessures volontaires 2616 396
Coups et blessures volontaires intrafamiliaux 1207 204
Destructions et dégradations volontaires 4253 439
Escroqueries 1259 157
Trafic de stupéfiants 430 68
Usage de stupéfiants 2396 334
Usage de stupéfiants (AFD) 644 198
Violences sexuelles 597 93
Vols d'accessoires sur véhicules 376 30
Vols dans les véhicules 926 72
Vols de véhicules 537 64
Vols sans violence contre des personnes 2709 301
Vols violents sans arme 275 42
  • INSEE : 59122
  • Canton : Cambrai (5909)
  • EPCI : CA de Cambrai (200068500)
  • Altitude : Moyenne 64m (min 41m / max 101m)
  • Zone d'emploi : 03208
  • Unité urbaine : Cambrai (59403)
  • Gentilé : Cambrésiens
  • Groupement gendarmerie : Commissariat de police de Cambrai