Castres (81100)

  • Département : Tarn (81)
  • Région : Occitanie
  • Académie : Toulouse

La ville moyenne de Castres se situe dans le département Tarn (81) en région Occitanie. Le commune compte 42 672 habitants selon les estimations Insee 2025. Son territoire couvre 99 km² soit une densité de 432 hab./km². Le tissu urbain y atteint une densité suffisante pour structurer un bassin de vie. L'altitude varie entre 147 m et 367 m. Ses habitants sont appelés les Castrais.

Castres
Population 42672 N° 2 dans le Tarn
Superficie 99 km² N° 2 dans le Tarn
Densité 432 hab/km² N° 7 dans le Tarn

Les commerces de Castres

23 916

Terroir et patrimoine de la commune de de Castres

Appellations AOC / AOP

  • Roquefort

Monuments historiques de Castres

  • Ancienne chartreuse de Saix

  • Château d'Hauterive

  • Groupe scolaire Villegoudou

  • Ancienne tour des Cordeliers, actuellement englobée dans les bâtiments du lycée

  • Eglise Saint-Benoît (ancienne cathédrale)

  • Eglise Notre-Dame-de-la-Platé

  • Eglise Saint-Jacques-de-Villegoudou et maison attenante

  • Hôtel Frascaty

  • Hôtel de Viviès

  • Hôtel de Nayrac

  • Ancien hôtel Poncet

  • Jardin de l'Evêché

  • Domaine de la Fédial

  • Maison dite Maison Lardaillé

  • Maison natale de Jean-Jaurès

  • Ancien palais épiscopal

  • Théâtre municipal

Musées présents à Castres

  • musée Goya

    Adresse : rue de l’hôtel de ville 81100 Castres

    Site internet : www.ville-castres.fr/fr/musee-goya-presentation

    Historique du bâtiment de l’ancien Évêché. L’édifice abritant l’Hôtel de Ville et le musée Goya est un ancien Évêché construit au XVIIe siècle sous Monseigneur Tuboeuf, évêque de Castres et ancien aumônier du Roi Louis XIII à l’emplacement d’une ancienne abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle. Sa construction débute en 1665 sous la direction de Jules Hardouin Mansart (1646-1708), intendant des bâtiments du Roi Louis XIV et architecte de Versailles, elle se termine en 1673. En 1676, Monseigneur Maupeou agrémente le bâtiment d’un jardin à la française, dessiné par André Le Nôtre (1613-1700), architecte des jardins royaux sous Louis XIV. Réquisitionné comme bien national à la suite de la Révolution française, le bâtiment est acquis par la commune en 1794. Il abrite dans un premier temps la Sous-préfecture puis l’Hôtel de Ville et en 1840, l’étage accueille à sa création, le musée de Castres, puis la bibliothèque et les archives. La naissance du musée. La véritable naissance du musée se situe en 1840, les neuf tableaux que possède la Ville depuis son établissement dans l’Évêché sous la Révolution sont rassemblés dans une salle pompeusement dénommée « musée ». Aussi modeste soit-il, le musée suscite, dès cette année-là, à la fois les dons et les dépôts de l’Etat. En 1866, le premier conservateur est nommé par le Maire de Castres. Le transfert de la bibliothèque, en 1887, donne lieu à une extension du musée (trois salles). Une troisième édition du catalogue est publiée ; on dénombre alors quatre-vingt-dix-sept tableaux, quarante et un bustes et statues, vingt-cinq gravures et une galerie historique du pays castrais composée de soixante-dix-sept portraits. Les collections du musée de Castres sont alors éclectiques à vocation encyclopédique. Pourquoi un musée d’art hispanique à Castres ? En 1893 Pierre, fils de Marcel Briguiboul, grand collectionneur et artiste originaire de Castres, lègue à la Ville un ensemble exceptionnel d’oeuvres d’art ayant appartenu à son père. Les trois chefs-d’oeuvre de Francisco de Goya, l’Autoportrait aux lunettes, le Portrait de Francisco del Mazo et la Junte des Philippines, entrent ainsi au musée en compagnie de soixante-douze objets dont seize tableaux, des meubles, des armes et des tapisseries. Ce legs est à l’origine de la vocation hispanique du musée. De Goya, le musée conserve également l’ensemble des quatre séries gravées : Les Caprices, la Tauromachie, les Proverbes et les Désastres de la guerre, présentées régulièrement lors d’expositions temporaires. Le temps des donations et des travaux. Cette période de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle correspond à de grandes donations : Kermainguy, Jumel de Noireterre, Batut… Le musée est alors à l’étroit, il ferme une année entière en 1909 pour travaux de réfection et d’agrandissement. A sa réouverture il présente : cent-cinquante-quatre tableaux, vingt-six aquarelles, quarante-deux statues, sept bustes, quatre bas-reliefs, cent-vingt-et-une estampes disposés dans onze salles. Avec la guerre de 14-18 une période de repli s’instaure ; les grands dépôts de l’Etat deviennent très rares pour s’interrompre jusqu’en 1949. Du « Musée de Castres » au Musée Goya. En 1941, la Ville de Castres entreprend la rénovation du musée et la Société des amis des musées est créée. Lors de ces travaux est mise à jour dans la salle des Etats diocésains, la frise des blasons des évêques de Castres de 1317 à 1802. Le 17 juin 1945, le musée, complètement mis à neuf est inauguré par René Huyghe. En 1947, en accord avec les instances de l’Etat et de la Ville, le musée de Castres prend alors le nom de « Musée Goya » et oriente ses collections autour de l’art hispanique. En 1949, une série de dépôts prestigieux vient préciser cette vocation hispanique. Parmi ces dépôts, nous trouvons deux toiles essentielles : le Portrait de Philippe IV par Velázquez et la Vierge au chapelet de Murillo. La galerie du Siècle d’Or consacrée aux oeuvres du XVIIe siècle est ouverte a u public en 1956. Plus récemment, faisant suite à la salle Goya, une salle sur le XIXe et le XXe siècle est aménagée, elle regroupe des artistes majeurs de cette période que certains historiens ont qualifiée d’Age d’argent tels : Anglada-Camarasa, Rusiñol, Sorolla…et Picasso. Les grandes expositions qui ont débuté dans les années 1970 ont fait connaître le musée Goya au plan national et international. Sa collection de peinture hispanique, la deuxième après le Louvre est désormais reconnue dans le monde entier. Le musée de Castres qui n'a cessé de s'enrichir depuis sa création et plus particulièrement ces vingt dernières années grâce à une politique d’acquisition dynamique de la Ville présente ainsi aux visiteurs un parcours unique sur l’art hispanique, véritable référence pour apprécier la création en Espagne, de l'Antiquité au XXe siècle.

    Pacheco, Velázquez, Murillo, Goya, Picasso, Miró

  • musée Jean Jaurès

    Adresse : 2 place Pélisson 81100 Castres

    Site internet : www.ville-castres.fr/fr/centre-national-et-musee-jean-jaures-presentation

    En 1954, le musée de Castres, devenu musée Goya sept ans plus tôt, présente pour la première fois, sous l’autorité de son conservateur Gaston Poulain, une grande exposition à l’occasion du 40e anniversaire de la mort de Jean Jaurès. Photographies, documents de presse, manuscrits et objets divers sont ainsi rassemblés et présentés. Dès lors, la création d’un musée consacré à Jean Jaurès s’impose. Lancé par le maire Lucien Coudert (1953-1971), le projet est confié à Gaston Poulain. La même année, le musée Jaurès ouvre dans les murs de l’Hôtel de Ville. Le 1er mai 1959, est inaugurée une nouvelle exposition à l’occasion du centenaire de sa mort. Sous la présidence de Joseph Paul-Boncour (avocat et ancien ministre), elle rassemble 1.088 pièces, de toutes natures. Plusieurs d’entre-elles prêtées pour l’événement, sont cédées par leurs propriétaires (on retiendra Vincent Auriol). Le musée s’agrandit. Il occupe 2, puis 3 salles de l’actuel musée Goya. Face à des conditions de conservation problématiques et pour répondre à l’attrait croissant pour l’histoire sociale, l’idée s’impose de créer un musée à part entière, distinct du musée Goya, avec une vocation de recherche scientifique. En 1981, l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand incite la municipalité castraise, alors rassemblée autour de Jean-Pierre Gabarrou, à créer un « vrai » musée Jean Jaurès. L’objectif est de disposer d’un établissement multifonctionnel : un musée doublé d’un centre de recherche. Le 25 janvier 1983, se constitue à l’Hôtel de Ville « une association pour l’Etude et la Réalisation du Centre National Jean Jaurès (…) dans le but de contribuer par tous les moyens à la connaissance de la personne, de l’action et de l’œuvre de Jean Jaurès, afin d’en assurer la pérennité et le rayonnement », sous la présidence de Madeleine Rebérioux, alors présidente de la Société d’Études Jaurésiennes (SEJ), assistée de Rolande Trempé. Les deux universitaires en conçoivent la muséographie. Les travaux scientifiques dureront 5 ans. Le 8 juin, le choix du site se porte sur l’immeuble dit « Delga », place Pélisson, préféré à l’hôtel Frascaty, au n°5 allées Corbière. L’architecte de la Ville, M. Rayssiguier et l’architecte d’intérieur M. Llopart sont chargés de la réalisation. Parallèlement, le recensement des œuvres et des collections devant rejoindre ce nouveau site est opéré par Jeannine Baticle puis Jean-Louis Augé, conservateurs du musée Goya-Jaurès et Alain Levy, conservateur de la bibliothèque municipale. Le « CNMJJ » ou « centre Jaurès » tel qu’on l’appellera rapidement, ne disposera toutefois pas d’un conservateur spécifique. La Ville rattache la conservation dite « muséale » au musée Goya et celle dite des « bibliothèques » à la bibliothèque centrale. Le 13 février 1988, le Centre ouvre ses portes. Le 16 novembre, le Président de la République François Mitterrand l’inaugure. Réparti sur 4 niveaux, le CNMJJ présente un espace d’exposition temporaire, le musée proprement dit, une salle de conférence d’une capacité de 50 places et une salle de consultation. Les expositions temporaires s’ouvrent autour de « Jaurès à l’affiche », « Jaurès en carte postale » puis des personnes engagées (Jules-Louis Puech, Francisco Ferrer…). Le musée met également en valeur des artistes locaux (Maurice Garrigues, Georges Crouzat, Gaston-Louis Marchal, Alex Tomaszyk, Jean Segalat…). Des conférences et débats accueillent Max Gallo, Maurice Aghulon, Jean-Jacques Becker, Gert Krummert, Jean Faury, Gilles Candar, Vincent Duclert, Rémy Pech… La politique culturelle de l’établissement s’articule autour de 4 thématiques : jeunesse, histoire, caricature, art local. Se rendant plus accessible à un plus large public, le musée fait progresser sa fréquentation, de 9000 visiteurs (2008) à 14000 (2011). Des expositions telles que « L’école au temps de Jaurès » (2009), « Le Canard Enchaîné » (2012), « Vie de Poilu » (2015)… Parallèlement, des supports pédagogiques sont actualisés et créés, des visites thématiques et interactives sont développées et des expositions itinérantes réalisées. En 2009, la Ville organise le 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès. Commémoration, expositions et colloque (« Jaurès, enfant de Castres », sous la présidence de Jean-Pierre Rioux) sont organisés. Le Conseil municipal tient symboliquement une séance extraordinaire sur la place éponyme, pour lire des délibérations des années 1860-1870. En 2012, les travaux d’inventaire sont entamés. Le CNMJJ finalise cette entreprise et son récolement deux ans plus tard. En novembre 2013, le CNMJJ organise une exposition « Jean Jaurès, le pacifique », présentant de nombreuses pièces méconnues du public. Vient ensuite un colloque « Jaurès, pacifique et pacifiste ? » sous la présidence de Jean-Jacques Becker, première manifestation du calendrier des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale. 2014 marque l’année du centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès. De nombreuses commémorations et manifestations sont organisées dans toute la France. Si les regards se portent désormais sur la capitale, le CNMJJ, par la richesse de son fonds, assume son rôle de pourvoyeur privilégié. Soutenant ainsi les différents événements autour de Jean Jaurès, il s’associe à près d’une centaine de partenaires pour la réalisation d’expositions (l’Assemblée Nationale, le Panthéon, les Archives départementales du Tarn,…), le prêt d’expositions itinérantes dans toute la France, l’édition de dossiers de presse (L’Histoire, Le Monde, L’Humanité, Télérama), des publications d’ouvrages (éditions Autrement, de Borée, Grand Sud, Privat) et des documentaires audiovisuels (France Culture, France Inter, France 5, Arte). Depuis 2016, les expositions temporaires mettent en valeur les artistes locaux, des illustrateurs contemporains de Jean Jaurès et l’histoire locale, comme « L’histoire du CO, plus d’un siècle de rugby à Castres » (2018), une exposition inédite reflet d’une passion castraise. L’activité scientifique se poursuit par de nombreuses conférences, toujours axées autour de l’histoire, mettant notamment en lumière des personnages peu connus de la famille du tribun socialiste. En 2017, l’opération « Jaurès hors les murs » est lancée. L’objectif : Rencontrer celles et ceux qui ne peuvent se déplacer au CNMJJ. C’est donc l’établissement qui va à leur rencontre afin de présenter son activité et sa programmation. En 2018, le colloque présenté sous la présidence de Vincent Duclert, Inspecteur de l’éducation nationale présente « Jaurès et l’Affaire Dreyfus, histoire d’un engagement ». Il atteste de la continuité de l’histoire et de la recherche jaurésienne.

    Enseignant, philosophe, écrivain, journaliste, homme politique... Jean Jaurès est un homme de son temps. Né à Castres le 3 septembre 1859, brillant élève, normalien d'exception, Jean Jaurès débute sa carrière comme professeur de philosophie. Ecrivain et journaliste, il se lance très tôt dans la politique pour devenir, à vingt-six ans, le plus jeune député de France ! Préoccupé par les questions économiques et sociales de son temps, Jean Jaurès intervient en 1892 lors de la grande grève des mineurs de Carmaux dont il prend la défense. Dès lors, il devient le porte-parole de la classe ouvrière tout entière en mettant son éloquence et sa plume au service des avancées sociales (liberté syndicale, création des caisses de retraite...). A la suite de la publication du fameux «J'accuse» de Zola en 1898, Jaurès prend la défense du Capitaine Dreyfus, considérant : qu'il ne s'agit pas d'une simple affaire individuelle, mais de la souffrance d'un homme accusé à tort et de ses conséquences politiques. En 1904, il fonde le quotidien «L'Humanité» ce qui lui permet décrire en toute liberté. En 1905, à l'issue de longs débats, il parvient à unifier divers courants socialistes sous la bannière de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière). Partisan convaincu de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, Jaurès est également l'un des premiers à mettre en cause la politique coloniale de la France. Pacifiste par conviction, il s'attache jusqu'à sa fin tragique à sensibiliser l'opinion sur les conséquences de la guerre imminente. Le 31 juillet 1914, il est assassiné à Paris au Café du Croissant et devient pour beaucoup le premier mort de la Grande Guerre.

Déchèteries à proximité

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  • Déchèterie de Saint-germier
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Statistique sur la délinquance, les crimes et délits

Indicateur Total 2016-2024 Total 2024
Autres coups et blessures volontaires 1098 135
Cambriolages de logement 2642 180
Coups et blessures volontaires 2018 291
Coups et blessures volontaires intrafamiliaux 920 156
Destructions et dégradations volontaires 4401 456
Escroqueries 1650 254
Trafic de stupéfiants 231 81
Usage de stupéfiants 1105 158
Usage de stupéfiants (AFD) 325 66
Violences sexuelles 592 122
Vols avec armes 34 0
Vols d'accessoires sur véhicules 487 28
Vols dans les véhicules 2150 110
Vols de véhicules 712 38
Vols sans violence contre des personnes 2902 244
Vols violents sans arme 395 25
  • INSEE : 81065
  • Canton : Castres (8198)
  • EPCI : CA de Castres Mazamet (248100430)
  • Altitude : Moyenne 219m (min 147m / max 367m)
  • Zone d'emploi : 07610
  • Unité urbaine : Castres (81501)
  • Gentilé : Castrais
  • Groupement gendarmerie : Commissariat de police de Castres