Château-Thierry (02400)

De l'important château du 13e siècle, il ne subsiste plus aujourd'hui que les ouvrages avancés. Le donjon lui-même avait été détruit dès le 15e siècle.

Plan en U, une chapelle et deux bâtiments rectangulaires autour d'une cour. Deux pavillons d'entrée de plan circulaire. Ces bâtiments anciens, par ailleurs fort menacés par des projets de rénovation du collège qui occupe les lieux, sont évocateurs d'une page de l'histoire castrothéodoricienne (fondation par le comte de Saint-Pol, dont le coeur est inhumé dans la chapelle). Sa valeur architecturale modeste n'exclut en rien sa valeur de témoignage historique et archéologique (ensemble conventuel post-tridentin).

Bâtie à la fin du 15e siècle, la tour Balhan servit longtemps de beffroi grâce à la cloche que Jehan de Balehan, maître du grenier à sel, y fit suspendre. Le monument dans la salle haute voûtée sur croisée d'ogives aurait servi de chapelle jusqu'à la fin du 17e siècle.

Sont du 15e siècle la nef et les collatéraux dont les colonnes engagées présentent une forme hélicoïdale. Quelques portes décorées dont les grands vantaux de la façade ouest sont des 16e et 17e siècle. Le choeur fut quant à lui érigé au 18e siècle.

Ces fragments de l'enceinte médiévale de la ville sont à rapprocher des portes Saint-Jean (notice Mérimée PA00115589) et Saint-Pierre (notice Mérimée PA00115590) et des restes du vieux château.

Immeuble du milieu du 18e siècle agrandi au milieu du 19e siècle (sur rue avec l'immeuble 8, rue Saint-Martin, et sur cour par deux ailes en retour).

La rue Saint-Martin qui constituait autrefois le faubourg de la ville comporte encore d'assez nombreuses maisons du 18e siècle qui lui donne un grand caractère. L'hôtel dont il est ici question en fait partie.

Edifice représentatif de l'architecture civile de la fin du 19e siècle, ayant échappé aux destructions de 1918 et 1945. Sur la façade, quatre médaillons sculptés par Gustave Germain représentent des têtes féminines (Loi ; Justice ; Force ; Droit). La salle des mariages possède un plafond peint, orné de trois panneaux réalisés par Jean Eugène Buland.

La partie ancienne correspond aux bâtiments de la communauté religieuse du 17e siècle (chapelle, sacristie, pièces d'habitation, couloirs et escaliers). Le nouvel hôtel-dieu date de 1876.

La maison où naquit en 1621 le célèbre fabuliste se trouve dans une rue située au pied du vieux château. Construite à la Renaissance, elle garde quelques éléments de sa décoration première.

Monument élevé par les Etats-Unis en souvenir de l'engagement de leurs troupes dans le secteur de Château-Thierry en juillet 1918, lors de la 2e bataille de la Marne ; inauguré en 1930 (date portée) , il est l'oeuvre de l'architecte Paul-Philippe Cret de Philadelphie et les sculptures ont été exécutées par le sculpteur Alfred Bottiau (signature).

Le parement est en calcaire grand appareil de Saint-Maximin

Vestige de l'enceinte médiévale.

Elément des remparts médiévaux de la ville. Amorces de voûtes conservées dans les salles du rez-de-chaussée. Tout le reste a été transformé à l'époque moderne.

Edifice élevé au lendemain de la Grande Guerre, de 1922 à 1924, grâce à des fonds rassemblés aux Etats-Unis, sur le modèle d'un temple américain, par les architectes Paul-Philippe Cret et Chauquet. Les décors intérieurs, dont les vitraux, ont été réalisés sur cartons par Burnand, artiste suisse. Un autre artiste suisse, Henri Vallette, a sculpté le tympan. Ce monument fait partie des édifices commémoratifs érigés en France par les Américains pour rappeler leur engagement dans la Première guerre mondiale. Le mobilier, de style néo-gothique, est contemporain de la construction, et a été offert par les familles ou paroisses de soldats américains tombés au front.