Laval (53000)

L’établissement ouvre ses portes à la fin de l’année 1926. Il dispose alors de quatre baignoires, seize cabines de douche et d’un WC. L’édifice, d’ampleur relativement modeste, a conservé son décor extérieur de ferronneries et, surtout, son revêtement intérieur de mosaïque dû à Isidore Odorico. A partir des années 1980, avec l’amélioration de l’habitat privé, la fréquentation diminue conduisant à la fermeture des Bains, en novembre 2003.

Situé sur une position stratégique depuis le début du 11e siècle, réaménagé en site défensif à la fin du 12e, le château de Laval reste essentiellement militaire jusqu'à la guerre de Cent ans. Les aménagements résidentiels se succèdent ensuite, avec une première phase autour de 1460 puis, en prolongement, la Galerie du château neuf à partir de 1542. Cette galerie Renaissance dominant la Mayenne est construite en pierre de tuffeau. Après la Révolution, cette galerie est transformée en palais de justice. Deux pavillons ont été rajoutés entre 1851 et 1857, ainsi qu'une aile en retour sur le côté sud. Les travaux sont confiés à l'architecte Pierre-Aimé Renoulx. Les six travées du nouveau bâtiment sont calquées, pour leur décor, sur les travées de la galerie du milieu du 16e siècle.

Edifice du 11e siècle, décoré de peintures murales à la fin du 12e ou au début du 13e siècle, aux environs de 1200.

Hôtel urbain avec communs et jardins, construit dans le second quart du 18e siècle par Michel-Jean du Mans de Chalais, receveur des greniers à sel de Laval. Hôtel doté de décors intérieurs et de boiseries de très grande qualité. D'autres lambris sont venus compléter le décor dans la seconde moitié du 18e siècle. L'emprise des jardins a perduré depuis le 18e siècle avec des transformations, notamment la création d'un jardin à l'anglaise et d'un jardin à la française (dans les années 1920).

Construit en 1777, cet hôtel est représentatif de la prospérité du commerce des toiles à Laval au 18e siècle. L'édifice est divisé en deux : la partie ouest est destinée à l'usage familial ; la partie est comprend les magasins, calandres, presse et bureaux. Réutilisation en hospice depuis la fin du 19e siècle. L'essentiel du décor d'origine a été préservé (cheminées, boiseries, ferronneries...).

Edifice construit en 1771 pour Olivier Ambroise Dubois, maître des forges de Chailland et de Port-Brillet. Le logis se situe en fond de cour, flanqué de deux ailes basses abritant les communs. Un fronton triangulaire surmonte la travée centrale. Les pilastres superposés, la table surmontant la porte d'entrée et le balcon en fer forgé sont les seules concessions ornementales. Les intérieurs ont conservé leur distribution d'origine avec des décors de boiseries, trumeaux peints, parquets, cheminées et escalier à rampe en fer forgé.