Nevers (58000)

Corbeaux de la corniche : 12e siècle

Construite de 1318 à 1319 par les chanoines de l'abbaye Saint-Martin, la chapelle fut à l'origine la chapelle funéraire du cimetière du faubourg du Martelet. A la Révolution, elle fut vendue puis transformée en habitation, un plancher construit sur toute la surface divisant l'édifice en deux niveaux. De plan rectangulaire à chevet plat, flanquée de contreforts, elle se compose de deux travées voûtées d'ogives. La travée occidentale a été refaite à la fin du 15e siècle.

Chapelle funéraire de la famille Laborde construite en 1886, en laves de Volvic et en bronze, selon les plans de Massilon de Rouvet. C'est un édifice de style néo-byzantin (plan centré, dôme et quatre clochetons de flanquement). Il est couvert d'un gros dôme en bronze réalisé par le fondeur nivernais Pecard. Les vitraux ont été réalisés en 1901 par un maître verrier de Clermont-Ferrand, Adrien Baratte.

Le château date de l'époque de Charles I de Gonzague.

Jusqu'en 1891, la confiserie a pour nom Maison Edmond Randier, pâtissier. Ensuite la dénomination devient Maison Randier-Grelier successeur puis Ancienne maison Grelier-Lyron successeurs. En 1931, la création d'une société à responsabilité limitée entre Henri Lyron et son fils Charles créé la raison sociale Lyron et Cie, propriétaire de l'enseigne Au Négus. Le bonbon Négus est créé à la fin de l'année 1900, baptisé en l'honneur de l'empereur d'Abyssinie Ménélik II (1844-1913), Négus de Shewa, couronné Négusse Negest (Roi des rois) d'Ethiopie le 3 novembre 1889 à l'occasion de sa visite officielle en France lors de l'Exposition universelle de 1900.

Décor et mobilier éclectique et exotique proche de l'architecture néo-mauresque dans la mouvance du courant orientaliste et de l'architecture historiciste.

Eglise romane construite à la fin du 11ème siècle, et comportant l'une des premières grandes nefs basilicales voûtées.

L’église est édifiée conjointement par Claude Parent et Maurice Virilio en 1964-1965. Elle se compose de deux coques de béton armé qui s’emboîtent, évoquant la grotte de Lourdes. Le plan et l’élévation du sanctuaire n’ont pas de précédent dans l’histoire de l’architecture religieuse du 20e siècle. Le mobilier est dû à Morice Lipsi et les vitraux à Odette Ducarré.

Témoignage de l'histoire industrielle et faïencière de la ville. Faïencerie fondée en 1652 (la maison de maître, 8 rue Saint-Genest, date du 17e siècle) , agrandie au 18e siècle, abandonnée à la fin du 19e siècle.

L'hôpital fondé par lettres patentes du roi, en 1665. A partir de la chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié et de l'aile à sa droite, les bâtiments hospitaliers n'ont pas cessé de s'étendre, du 17e au 19e siècle, formant un ensemble de plan massé en U. La chapelle, achevée en 1680, a conservé ses dispositions architecturales et décoratives du 17e siècle.

Construction de l'hôtel vers 1470. Vers 1560, remplacement de la façade sur cour de style gothique tardif par une façade de style maniériste. En 1584, partage du bâtiment en deux hôtels autonomes. Un portail d'entrée indépendant est construit et, fin 18e siècle, l'hôtel prend le nom de ses nouveaux propriétaires. A la fin du 19e siècle, installation des ateliers de lingerie dans les combles, et construction de bâtiments annexes dans la cour. Galerie à arcades sur plusieurs niveaux, datant de 1565-1570, avec, au premier étage, un plafond à caissons décoré de grotesques inscrits dans des médaillons.

Construction de l'hôtel en 1470. En 1584, l'hôtel est divisé en deux, suite au partage de l'édifice : grande salle et cuisine d'une part ; sallette et galerie de l'autre. Au 18e siècle, construction d'un portail, reconstruction du corps de logis en fond de cour, percement de baies de l'aile gauche, suppression du deuxième étage de l'aile droite. Ensemble parvenu sans modifications majeures de structures.

La tradition fait de cette maison l'ancien hôtel des monnaies des comtes de Nevers. Maison édifiée à la fin du 15e siècle. L'intérieur a été très remanié aux 17e et 19e siècles.

Travaux de restauration avant réutilisation ; Hôtel Marion de Givry inclus dans l'ancien lycée

Cette devanture est l'un des rares exemples d'Art- Nouveau à Nevers. Elle fut commandée, en 1905, à l'architecte Georges-Théodore Renaud et au faïencier, Alexandre Bigot. Cachée par un coffrage pendant des années afin de lui superposer une nouvelle devanture, elle a été mise au jour au cours de travaux dans les années 1990. Le décor de la Dame au miroir est proche de la sensibilité symboliste.

Cette villa fut construite en 1959 par l'architecte Otto Müller dans la continuité du Mouvement Moderne des années 1920-1930. Elle présente l'apparence d'une architecture de type poteaux-dalle, dans le style de Le Corbusier. Cependant, son architecture se révèle traditionnelle et classique dans sa conception, à partir de dalles et de béton. Elle se caractérise également par l'importance donnée aux toits-terrasses et patios. En façade, le béton peint et le carrelage de couleur prédominent. Les intérieurs, lumineux et confortables, sont conservés dans une intégrité proche de leur état d'origine.

Située à l'angle de la rue Saint-Etienne et de la rue des Francs-Bourgeois, la maison Buissière fut bâtie au 16ème siècle ainsi que le laissent envisager les motifs sculptés de la façade sur la rue Saint-Etienne. L'histoire de la maison semble intimement liée à celle du bourg Saint-Etienne, regroupé autour de l'église et du monastère. C'était, au Moyen-Age, un des quartiers les plus prospères de la ville dont les habitants, libres et exempts d'impôts grâce à la charte de franchise accordée en 1097, se trouvaient sous l'unique autorité du prieur de Saint-Etienne. La rue Saint-Etienne était ainsi formée de demeures modestes au rez-de-chaussée desquelles des boutiques développaient leur commerce. Le N°22 se distingue par la qualité de ses riches façades. Peu modifiée au 19ème siècle, la maison fut l'objet d'une restauration et d'une mise en valeur au 20ème siècle, avec la création d'une nouvelle devanture en 1995qui permit de mettre au jour l'encorbellement du premier étage, la première assise du pan de bois ainsi qu'une sculpture accrochée dans le piédroit.

Le marché, construit en 1898 par l'architecte Lutz, a été demonté peu de temps après sa protection ; les pièces détachées devaient être conservées en vue d'un remontage qui n'a jamais eu lieu. Le marché se composait d'un soubassement en pierre de taille construit sur un terrain en pente, surmonté d'un niveau à décor de briques en losanges sur lequel était disposé un étage en claire-voie ; l'armature de l'ensemble et de la couverture était en fer mouluré. Le marché a été transformé en petit centre commercial et parking ; seuls le plan et le volume subsistent.

Outre la statue de Marquet, le monument aux morts se compose d’un socle monumental dû à l’architecte Camuzat, de bornes et de chaînes. Aux points cardinaux du socle sont représentés les écussons des villes de Nevers, Cosne, Clamecy et Château-Chinon. Au sommet, le groupe de Marquet représente un poilu blessé qui piétine l’aigle allemand. A ses côtés, une femme en deuil le couronne de lauriers et se penche pour poser, sur la tombe des morts pour la France, une couronne du souvenir. Il pourrait s’agir d’une allégorie de la France ou de la ville de Nevers.

Grille de la porte d'entrée : 3e quart 18e siècle

Architecture néo-classique réalisée de 1815 à 1823. Salle décorée dans le style Second Empire et refaite à partir de 1852.