Rocamadour (46500)

L'église est mentionnée dès 937. L'édifice actuel se compose d'une nef et d'un chevet plat cantonnés de contreforts pilastres semi-cylindriques. Les parties hautes portent encore la trace d'aménagements défensifs.

La première travée de cette église est voûtée en berceau et semble dater du 12e siècle. Dans la seconde travée, où deux chapelles basses semblent former une sorte de transept, les piles sont romanes, mais les voûtes ont été refaites au 14e siècle, en même temps que le choeur. Le clocher est moderne.

Le renom du pélerinage marial de Rocamadour place cette petite cité du Haut Quercy parmi les sites majeurs du monde chrétien depuis le Moyen Age. En 1105, première mention certaine de l'église Sainte-Marie ou Notre-Dame sur une bulle du pape Pascal II. L'ensemble des bâtiments qui constituent la cité religieuse est construit au 12e siècle (découverte d'un corps "integrum" identifié comme celui de Saint-Amadour) : au milieu du 12e siècle, Notre-Dame, Saint-Michel Saint-Sauveur et Saint-Amadour existent ; en 1223, mention de la salle neuve du palais abbatial. Des reconstructions partielles ponctuent les prises et pillages dont la cité est victime jusqu'au 16e siècle. Réduit à une dimension locale aux 17e et 18e siècles, le pélerinage périclite et les procès-verbaux d'époque révolutionnaire notent l'état ruiniforme des bâtiments. La restauration matérielle du site sera orchestrée par les évêques de Cahors à partir de 1842 et conduite par l'abbé Cheval, à partir du noyau médiéval. Première campagne de restauration de 1858 à 1864 : Saint-Sauveur-Saint-Amadour (1858-1860) , Sainte-Anne (1861-1862) et Notre-Dame (1860-1864) ; Saint-Michel restaurée en 1865, Saint-Blaise vers 1867 ; dernière phase du chantier concernant le palais abbatial, la porterie et Saint-Jean-Baptiste entre 1869 et 1872.

Grotte creusée dans la falaise calcaire, découverte en 1920.

Il existait, au Moyen-Age, un hôpital dédié à Saint-Jean-Baptiste, destiné à mettre en observation, pendant quelques jours, les pélerins soupçonnés de maladies contagieuses. Au nord de l'église se trouvent les restes des murs ruinés. Le portail plein cintre, à triple voussure, servant d'entrée au cimetière, appartenait également à l'ancien hôpital.

Hormis quelques modifications peu importantes, cette maison a conservé les dispositions essentielles de son aménagement primitif. Elle comprend, au rez-de-chaussée, une pièce principale, sorte de vestibule, largement éclairée par deux baies en tiers-point. Entre ces deux baies s'ouvre la porte d'entrée surmontée d'une imposte, les piédroits sont moulurés et les linteaux en accolade. A gauche de cette salle s'en trouve une autre qui devait servir d'écurie. Dans la pièce principale, un double escalier droit donne accès à un escalier à vis Saint-Gilles qui dessert les étages et le comble. De la cour intérieure, située à mi-étage, se fait l'accès à la cuisine et au cellier, en partie creusé dans le rocher. Au premier étage se trouvent une grande salle communiquant avec la cuisine et, à mi étage, deux chambres. Le deuxième étage est divisé en chambres à coucher ainsi que l'étage des combles. Cette maison était peut-être une hôtellerie pour pélerins.

Cette maison, en grande partie du 15e siècle, représente le type complet et intact d'une maison de cultivateur aisé.

Implanté au flanc de la falaise qui fait face à la cité de Rocamadour, il est isolé et marque fortement le paysage. Pas de date certaine pour cet édifice typique des paysages quercynois et dont le modèle perdure du 16e au 19e siècle. La mouluration de la corniche ou " randière " en quart de rond pourrait appeler une datation haute.

Porte située à l'extrémité haute du village, et attenante au rempart.

Cette porte, composée de deux étages, comporte une tourelle d'escalier.

Cette porte a fait partie des anciens remparts.

Cette porte, rattachée à un fragment des anciens remparts, se compose d'une voûte en berceau ogivale, surmontée d'une maçonnerie qui devait constituer un chemin de ronde, sans doute crénelé.

Venant de l'Hospitalet, le Cami Roumiou qu'empruntaient les pélerins franchit cette première porte fortifiée.

Cette porte comprend un chemin de ronde, avec deux mâchicoulis et des meurtrières voisines.

Plus importante grange quercynoise de l'abbaye d'Obazine, Saint-Etienne des Alix présente un ensemble de bâtiments cantonnés dans une enceinte avec des tours. Le grand corps de logis a été remanié, et présente une salle médiévale et une tour dérasée, une chapelle à nef unique couverte partiellement en berceau brisé. La maison dite le Presbytère, se compose d'un bâtiment médiéval, agrandi et remodelé au 18e siècle.