Saint-Tropez (83990)

Demeure construite en 1856 et acquise en 1860 par Emile Ollivier et sa première épouse, Blandine (la fille de Franz Liszt) , qui y entreprend des travaux d'agrandissement.

Citadelle commencée en 1583, en partie détruite, puis reconstruite au début du 17e siècle. Vauban y apporte quelques modifications (plan en relief daté de 1716). Au 18e siècle, construction d'une chapelle plus grande que la précédente. En 1918, la citadelle abandonne le domaine militaire pour le domaine privé de l'Etat. En 1958, inauguration du musée naval. Citadelle acquise par la commune en 1992.

"Groupe touristique" réalisé par l'architecte Georges-Henri Pingusson en 1932, inséré dans un site surplombant le golfe de Saint-Tropez. L'édifice est construit en six mois, en béton armé avec des remplissages en brique creuse. Le programme d'origine est très complet et comporte, outre l'hôtel de 110 chambres (dont 90 avec salles de bains) , un restaurant, un complexe sportif avec piscines et courts de tennis, un casino, des commerces et des bâtiments de service annexes (château d'eau, buanderie, garages, chambres de chauffeurs et transformateur). L'architecte signe l'ensemble de l'édifice, dessinant aussi l'ameublement, les luminaires, les tapis et même les costumes du personnel. Inauguré le 14 juillet 1932, l'hôtel n'est ouvert que pendant quelques saisons. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il est réquisitionné par les armées française, italienne, allemande puis américaine ; il sert de 1945 à 1947 de centre de repos pour les anciens détenus au retour des camps de concentration. A partir de 1948, l'hôtel est transformé en appartements en copropriété.

Maison du peintre Paul Signac

Maison édifiée dans l'extension 17e de la ville ancienne, à proximité de l'enceinte du 16e siècle. Façade refaite fin 19e - début 20e siècle. L'édifice a conservé un escalier à cage ouverte décoré de gypseries. Chaque rampant reçoit un panneau : cartouche central imitant des cuirs enroulés avec médaillon occupé par une divinité antique. Le reste du panneau est orné de grappes de fruits, oiseaux, putti, trophées d'armes, rinceaux, figures grotesques, animaux réalistes ou fantastiques. L'appelation "maison du corsaire" viendrait d'une tradition orale basée sur l'interprétation erronée du médaillon figurant Mars. Le style et l'iconographie de "l'escalier du corsaire" le rattachent au maniérisme, et à une veine pittoresque issue des modèles bellifontains.