Andillac (81140)
- Département : Tarn (81)
- Région : Occitanie
- Académie : Toulouse
Le hameau d'Andillac se situe dans le département Tarn (81) en région Occitanie. Le commune compte 118 habitants selon les estimations Insee 2025. Son territoire couvre 5 km² soit une densité de 22 hab./km². Le territoire est quasi dépourvu d'agglomération structurée. L'altitude varie entre 189 m et 283 m. Ses habitants sont appelés les Andillacois.
Terroir et patrimoine de la commune de d'Andillac
Appellations AOC / AOP
- Gaillac
- Gaillac blanc
- Gaillac premières côtes
Musées présents à Andillac
-
musée Eugénie et Maurice de Guérin
Adresse : château du Cayla 81140 Andillac
Site internet : musees.tarn.fr/nos-musees/chateau-musee-du-cayla
Le musée Maurice et Eugénie de Guérin a été inauguré le 12 septembre 1937 et installé dans le château familial des Guérin, acheté aux descendants par le Conseil général du Tarn. Maison d’écrivain inscrite dans un domaine de 17 hectares, le Cayla est un lieu où l’écriture de l’intime s’associe à l’art contemporain lors des expositions temporaires. Le journal d'Eugénie de Guérin constitue, avec sa correspondance, un document de premier ordre pour connaître la vie tarnaise au XIXe siècle. L’ensemble des collections représente 2.131 occurrences. Il est constitué de deux fonds : - le fonds mobilier et iconographique (466 objets) ; - le fonds archives et bibliothèques (1.665 documents). L'ensemble est conservé au château-musée dans le parcours permanent ou en réserve. Le fonds mobilier et iconographique : 1. le mobilier d’origine et les objets personnels des Guérin ; 2. les objets postérieurs à la mort des Guérin (après 1848) ; 3. le fonds artistique : oeuvres (huiles sur toile, oeuvres sur papier, sculptures, photographies…) réalisées par des artistes à partir du XXe siècle, ayant un lien thématique avec l’œuvre guérinienne ; 4. Mobilier : mobilier ou objets d'arts décoratifs n'ayant pas appartenu aux Guérin mais entrés au musée pour «restituer» le décor de la maison d'écrivain ; 5. Textile ; 6. Fonds iconographique : plans et dessins du Cayla. Les archives : Le Cayla est représentatif de l’activité rurale qui s’est développée dans la région. Les archives notariales et familiales du musée conservent notamment des livres de raison et cahiers-journaux qui témoignent des conditions d’exploitation du domaine. Les correspondances et documents personnels sont une source riche d’informations relatives aux conditions de vie et à la mentalité de hobereaux de province au fil des siècles. 1. Archives de La Famille de Guérin. Cette collection a été ouverte par Jean Calvet aux débuts du musée pour contenir les documents originaux les plus prestigieux (autographes de Maurice et Eugénie de Guérin, autographes de lettres leur étant adressées, copies de Trébutien, etc.). 2. Papiers Barthès. Émile Barthès (1883-1939) est le biographe et l'éditeur des œuvres d'Eugénie de Guérin. Il fut en 1920 l'un des fondateurs de l'Amitié guérinienne avec Élie Decahors et Fernand Barthe. 3. Papiers Decahors. Les papiers Decahors ont été donnés au musée en même temps que ses livres en 1992 par Andrée Reich, disciple d'Élie Decahors. Celui-ci (1885-1961), fut professeur de littérature française à l'Institut catholique de Toulouse de 1930 à 1954, et biographe de Maurice de Guérin auquel il consacra sa thèse. 4. Papiers Calvet. Jean Calvet, maire de Gaillac et actif guérinien fut conservateur du Musée, charge qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1965. Les papiers et la bibliothèque guérinienne de Jean Calvet ont rejoint les collections du Musée à sa mort. 5. Autres Fonds. Fonds divers : divers documents dont des textes dactylographiés de François Mauriac, Louisa Paulin, Touny-Lérys, Paul Guth liés à la postérité littéraire des Guérin : Papiers Moisset : Pierre Moisset 1878-1918 fut curé d’Andillac. Il participa aux commémorations autour des Guérin en 1912 et mit à l’abri des papiers au moment où le Cayla était à l’abandon. Ce fonds comprend des correspondances et son journal intime ; Papiers Barthe : Fernand Barthes (1883-1970), occupa la cure d’Andillac de 1919 à 1930, il fut un des fondateurs de l’Amitié Guérinienne qu’il dirigea jusqu’à sa mort. Il créa les Amis des Guérin en 1968 ; Papiers Damien Bertrand : Damien Bertrand, aumônier de l'École de La Tour à Carmaux, succéda à Barthe à la tête de l'Amitié guérinienne jusqu'en 1984. Il a remis au Musée les archives de son administration ; Fonds Ernest Bonnet : manuscrits de poésies et de prose en occitan collectés dans 12 cahiers d’écolie rs ; 6. Archives du musée. Les archives du musée sont constituées d'une partie des papiers de Jean Calvet. Elles contiennent les archives de la gestion du Musée depuis les premières démarches en vue de l'acquisition du Cayla ainsi qu'une collection reliée de coupures de presse et de tirés à part de revues concernant les Guérin (1960-1967). 7. Les bibliothèques. L’ensemble des fonds de bibliothèques (bibliothèques de la famille, de Calvet, de Decahors, d’artistes contemporains…) comprend plus de 600 ouvrages.
Maurice de Guérin (1810-1839) est le cadet de quatre enfants. Né au château du Cayla, il quitte sa maison natale à l’âge de 7 ans pour le petit séminaire de l’Esquile à Toulouse. En 1821 au collège Stanislas à Paris, il rencontre Jules Barbey d’Aurevilly. Après quelques cours de droit, il revient au Cayla en 1830 au moment de l’insurrection. En 1831, il participe au journal l’Avenir dirigé par Lamennais et à la Revue Européenne. Il connaît une passion pour la baronne de Maistre avec laquelle il entretient une correspondance amoureuse. De retour au Cayla en 1832 lors de l’épidémie de choléra, il commence la rédaction du Cahier vert. Il suit l’enseignement de Lamennais à La chênaie en Bretagne. De retour à Paris en 1834, il publie des articles dans La France Catholique et s’initie à la vie parisienne avec Barbey d’Aurevilly. En 1835, il écrit Les Pages sans Titre, premier essai de poésie en prose en guise d’ode posthume pour Marie de La Morvonnais et rédige ses poèmes en prose Le Centaure et La Bacchante. En 1837, il se livre à l’autodafé de ses œuvres dont il ne subsiste plus comme original que le Cahier Vert. Marié avec Caroline de Gervain en 1838, sa santé se dégrade et il revient mourir au Cayla en juillet 1839. Le Centaure sera publié en 1840 par George Sand dans La Revue des Deux Mondes. Contemporain de Lamartine et de Hugo, il est l’un des initiateurs du poème en prose en langue française, difficilement classable dans une chapelle littéraire bien que son œuvre ouvre des questions d’ordre romantique Eugénie de Guérin (1805-1848). Son existence se déroule au château du Cayla, partagée entre les soins du ménage, la lecture et les occupations pieuses. Un voyage à Toulouse, deux dans le Nivernais et à Paris sont les seuls événements qui aient troublé le rythme de journées presque monacales. Alors que Maurice part faire ses études à Toulouse et à Paris, Eugénie lui adresse une correspondance nourrie qui prend bientôt la forme d’un journal. Seize cahiers vont ainsi voir le jour entre 1834 et 1841 et constituent une véritable chronique du Cayla. Eugénie tente de maintenir le lien entre le lieu de l’enfance et Maurice, attiré par la vie agitée de Paris et en proie aux plus grandes interrogations de l’âme. L’intérêt du Journal est à chercher dans son contenu même : l’évocation du sentiment de la nature, de la religion, de l’esprit de famille. Après la mort de Maurice en 1839, elle maintient l’illusion que le Journal lui est encore destiné. Le onzième cahier se poursuit à l’attention de Barbey d’Aurevilly, le frère de Paris. Eugénie au travers de son journal et de ses correspondances, livre une photographie du Cayla telle qu’elle l’a vécu durant le début du XIXe siècle. Une vision à la fois objective et subjective sur laquelle repose une histoire, son histoire dont le personnage majeur est son frère Maurice. Eugénie de Guérin est aussi l’auteur d’une correspondance avec des membres de sa famille et une guirlande d’amies dont Louise de Bayne. Trébutien et Barbey d’Aurevilly ont été les premiers à souligner l’importance du Journal d’Eugénie de Guérin. Ses œuvres paraîtront quatorze ans après sa mort : Reliquiae (1855), Journal et fragments (1862), Lettres (1864), Lettres à Louise de Bayne (1927), Lettres à son frère Maurice (1929), Lettres à sa famille et à divers (1942).
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Aucune donnée de délinquance disponible pour cette commune.
- INSEE : 81012
- Canton : Vignobles et Bastides (8123)
- EPCI : CA Gaillac-Graulhet (200066124)
- Altitude : Moyenne 244m (min 189m / max 283m)
- Zone d'emploi : 07602
- Unité urbaine : (81000)
- Gentilé : Andillacois
- Groupement gendarmerie : Gendarmerie - Brigade de Castelnau-de-Montmiral