Le Mans (72100)

Fondé en 1828, l'asile est construit d'après le plan-type donné en 1818 par Hippolyte Lebas basé sur les théories novatrices du docteur Esquirol. Oeuvre de l'architecte Félix Delarue. Plan suivant un axe longitudinal occupé par une cour de circulation comprenant le bâtiment d'administration et des services, et terminé par la chapelle. Autour du bâtiment sont disposés les pavillons des différentes classes de malades, séparant les hommes et les femmes. Certains bâtiments conservent leurs installations d'origine, notamment l'aile des agités et l'amphithéâtre de dissection.

Ruines du donjon : 12e siècle, 15e siècle. Restes des tours et courtines : 14e siècle. En 1472, après la guerre de Cent Ans, le palais des Comtes du Maine n'était plus qu'une ruine. Au milieu du 18e siècle, construction de deux bâtiments neufs en retour d'équerre. De l'ancien palais, seul demeure aujourd'hui le Gros Pilier.

L'église, érigée en 969, rebâtie en 1093 et 1175, augmentée en 1205, s'agrandit au delà du rempart sur l'emplacement de la tour et des fossés de l'enceinte. L'édifice subit au 14e siècle un remaniement général. En 1510, Philippe de Luxembourg donne à la collégiale la châsse richement ornée qui renfermait les reliques de Sainte-Scolastique. En 1716, cette église sert de caserne. Après avoir servi d'arsenal pendant la Révolution, elle devient établissement d'enseignement primaire. En 1876, on découvrit sous un des piliers six tombeaux remontant au 14e siècle. En 1903, le musée archéologique fut aménagé dans la crypte.

Faisait partie de l'ancien évêché disparu.

Gare routière construite par la société des transports de l'ouest (S.T.A.O.) en 1935 ; structure en béton armé composée d'un hall voyageurs en rotonde couverte par une coupole en béton et pavés de verre sertis, et couloirs latéraux de départ et d'arrivée couverts en dalles de béton à canons de verre enchâssés. La société propriétaire de l'immeuble envisage la restructuration des locaux, en conservant la partie antérieure - originelle - transformée en espace commercial.

Hôtel construit au milieu du 18e siècle pour Pierre Nepveu, seigneur de Rouillon, maire de la ville du Mans. Il fut sans doute édifié par Mathurin II Ribailler, architecte entrepreneur.

Hôtel construit dans la première moitié du 17e siècle et transformé au milieu du 18e siècle puis à l'époque contemporaine. Les salles anciennes conservent des décors de plafonds peints vers 1630.

Construction commanditée par Charles-Dominique Cureau, fabricant d'étamines. A l'intérieur : sols (plancher Versailles) , plafonds à solives, boiseries, lambris, trumeaux et cheminées du 18e siècle.

Ancienne salle des malades de l'Hotel Dieu de Coeffort, puis chapelle de la mission

En 1737, l'hôtel devient la propriété d'un associé de Guillaume Véron (inventeur d'un procédé de dégraissage des laines) ; on construit alors une halle, des fourneaux, des chaudières à teinture et une calandre pour la fabrication des toiles gommées. A la fin du 18e siècle, l'immeuble redevient hôtellerie, puis auberge, et cela pour un siècle et demi jusque vers 1930, date à laquelle il devient maison particulière.

Maison ou groupe de maisons en pans de bois, à l'origine distinctes et d'époques différentes. La maison construite à l'angle repose sur une colonne peinte en rouge de la 1ère moitié du 16e siècle.

Maison du poète Scarron, bâtie au 12e siècle et remaniée au 16e siècle.

Parties du 19e siècle par Jean-Baptiste LASSUS

Accolée au bâtiment de la Psalette ; Edifiée sur l'ancien rempart gallo romain. Projet d'un centre du Patrimoine