Toulouse (31100)
- Département : Haute-Garonne (31)
- Région : Occitanie
- Académie : Toulouse
La métropole de Toulouse se situe dans le département Haute-Garonne (31) en région Occitanie. Le commune compte 504 078 habitants selon les estimations Insee 2025. Son territoire couvre 118 km² soit une densité de 4 269 hab./km². La commune bénéficie d'une densité élevée et d'équipements nombreux. L'altitude varie entre 115 m et 263 m. Ses habitants sont appelés les Toulousains.
Les commerces de Toulouse
Statistique sur les logements (à Toulouse)
313 134La commune compte 313 134 logements, dont 275 369 résidences principales (87,9 % du parc).
On dénombre également 11 899 résidences secondaires (3,8 %) et 25 677 logements vacants (8,2 %).
Appartements
83,5 %
Maisons
15,3 %
Autres indicateurs
Rés. principales suroccupées | 5,9 % |
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Propriétaires (rés. princ.) | 32,3 % |
Locataires (rés. princ.) | 65,7 % |
Rés. principales HLM louées vides | 37 142 |
Locataires HLM (rés. princ.) | 13,5 % |
Rés. princ. construites < 1946 | 12,0 % |
Terroir et patrimoine de la commune de de Toulouse
Monuments historiques de Toulouse
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Anciens abattoirs
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Ancienne chartreuse
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Amphithéâtre gallo-romain de Blagnac
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Bassin de radoub
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Belvédère
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Bibliothèque municipale
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Hôtel de la Bourse
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Café Bibent
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Ecluse double Saint-Pierre sur le Canal de Brienne
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Caserne de pompiers Jacques Vion
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Cathédrale Saint-Etienne
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Ancienne chapelle Saint-Roch-du-Férétra
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Vestiges de la chapelle des Pénitents Noirs
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Chapelle et cour Sainte-Anne
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Chapelle Notre-Dame-de-Nazareth
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Ancienne chapelle des Pénitents Bleus, actuellement église Saint-Jérôme
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Château de Reynerie
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Château de Bellevue
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Château Saint-Simon, appelé aussi de Candie
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Château de La Cépière
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Château du Mirail
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Château d'eau et station de pompage
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Ancien collège Saint-Raymond
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Ancien collège de l'Esquile
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Collège Saint-Rome
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Immeuble du 15e siècle dit Collège de Foix
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Ancien collège des Jésuites de Toulouse
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Couvent de la Visitation comportant les anciens hôtels Le Mazuyer et de Béarn
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Ancien couvent des Augustins
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Eglise et ancien couvent des Minimes
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Couvent des Carmes Déchaussées
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Ancien couvent des Cordeliers
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Ancien couvent des Jacobins
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Ancien couvent des religieux de Saint-Antoine-du-Salin
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Couvent - studium des Dominicains de Rangueil
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fonderie de canons, actuellement Institut catholique
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Castelet de Croix-Daurade
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Propriété La Redorte
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Demeure 18e siècle
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Ancienne école de Médecine
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Ancienne trésorerie royale, actuellement temple protestant du Salin
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Tour de Guillaume Garreri
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Tour de Serta
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Tour Morand
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Eglise Saint-Nicolas
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Eglise du Gésu
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Eglise du Calvaire, ancienne chapelle des Récollets
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Eglise de la Dalbade
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Ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines
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Eglise Notre-Dame-du-Taur
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Ruines de l'église des Cordeliers
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Eglise Saint-Sernin
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Eglise Notre-Dame-de-la-Daurade
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Anciens remparts Saint-Cyprien
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Tour des Hauts-Murats et vestiges de remparts gallo-romains attenants
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Rempart gallo-romain
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Ancien monastère des Religieux de Vienne (ou du Tau)
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Fontaine de la Trinité
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Fontaine de la Poésie romane
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Fontaine
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Barbacane du quartier Saint-Michel
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Vestiges du rempart médiéval
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Rempart médiéval
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Gare de Toulouse-Matabiau
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Centre hospitalier spécialisé Gérard Marchant
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Ancien hôpital Larrey
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Hospice de la Grave
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Ancien hôtel de Bonfontan
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Ancien hôtel Arquata
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Hôtel Bernuy
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Hôtel d'Andrieu de Montcalvel dit aussi hôtel de Castellane ou hôtel de Campaigno ou hôtel de Saint-Jory
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Hôtel de Puivert ou Puyvert
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Hôtel dit de Jean de Ulmo
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Hôtel d'Alliès
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Hôtel Thomas ou Thomas de Montval
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Hôtel Desplats ou Palaminy
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Ancien hôtel Sipière
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Hôtel d'Assézat et de Clémence Isaure
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Hôtel Boysson
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Hôtel Marvéjol
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Hôtel dit de Cheverry
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Hôtel de Pierre, dit aussi hôtel Jean de Bagis
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Hôtel de Puymaurin
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Hôtel Felzins
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Hôtel de Pénautier
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Hôtel dit de Guillaume de Bernuy, ou hôtel Buet
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Hôtel de Lasbordes ou du Vieux-Raisin
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Hôtel Magnier et Jean-Burnet
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Ancien hôtel de Boysson
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Hôtel d'Arnaud de Brucelles
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Ancien hôtel du Capitoul Pierre-Dahus, dit Hôtel Roquette ou Tour Tournoer
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Ancien hôtel de Gayssion
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Hôtel Dumay
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Hôtel Réquy
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Hôtel Dassier
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Hôtel Courtois de Viçoze dit aussi hôtel d'Espie
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Ancien hôtel de Lestang
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Hôtel d'Olmières
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Hôtel Mansencal
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Hôtel
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Hôtel de Saint-Germain
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Hôtel particulier de Lamothe
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Hôtel de Castagnier d'Auriac
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Hôtel de Claude de Saint-Félix
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Ancien hôtel Jean du Barry
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Hôtel dit de la Mammye
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Hôtel
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Hôtel de Nupces
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Hôtel Pierre Comère
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hôtel particulier Calespoutrat
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Hôtel de Pins et hôtel Antonin
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Hôtel Caulet-Resseguier (ou hôtel Duranti)
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Hôtel de Bonnefoy
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Hôtel Rivière
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Hôtel Reynier
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Hôtel Jean Catel
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Hôtel
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Hôtel de la Fage
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Hôtel de ville appelé Le Capitole
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Hôtel du Grand Balcon
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Hôtel particulier Baylet
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Hôtel Davisard
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Hôtel-Dieu
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Hôtel Saint-Jean
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Immeuble dit anciens greniers du Chapitre Saint-Sernin ou ancien dortoir
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Pavillon Mazar
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immeuble situé 2 square Boulingrin
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immeuble situé 2 allées Forain-François-Verdier et 2 rue de la brasserie
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immeuble situé 1 rue des Potiers
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Immeuble dit Maison romano-gothique
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immeuble situé 4 rue de la Brasserie
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immeuble situé 6 rue de la Brasserie
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Immeuble dit de Seube
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Immeuble dit de "La Dépêche du Midi"
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immeuble situé 4 square Boulingrin
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Immeuble des Cariatides
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Immeuble dit Hôtel Modèle
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Soufflerie de Banlève
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Magasin Perry
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Librairie Modern Style
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Maison du 17e siècle
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Ancienne maison de Calas
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Villa Gabès
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Maison dite de Pierre Delfau
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Maison Empire
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Villa
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Maison en terre cuite de Virebent
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Maison en terre cuite de Virebent
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Dépendance de l‘hôtel particulier Baylet
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Fabrique Giscard et maisons
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Maison dite de la Belle-Paule
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Maison des Verrières ou Castel-Gesta
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Maison en terre cuite de Virebent
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maison Guignard
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Maison de saint Dominique et chapelle des Réparatrices
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Obélisque du 10 Avril 1814
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Monument à la gloire de la Résistance
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Monument au sport et à Maysonnié
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, à la gloire des combattants de la Haute-Garonne
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 des quartiers Bayard, Matabiau, Concorde et Chalets
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Monument aux morts de la guerre 1914-1918 de Philippeville (actuellement Skikda en Algérie)
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Monument funéraire d'Aristide et Marie Bergès
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Moulin des Amidonniers
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Musée Georges-Labit
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Entrée du cimetière de Terre-Cabade
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Ancien observatoire
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Palais de Justice
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Ancien palais archiépiscopal
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Piscine municipale Alfred Nakache
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Place Wilson
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Pont des Catalans
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Pont-Neuf qui assure à la R.D. 124 le franchissement de la Garonne
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Ponts jumeaux enjambant le canal du Midi et le canal de Brienne
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Pont sur le Touch
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Ensemble du Port Saint-Etienne
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Ancienne porte du Capitole réédifiée dans le jardin des Plantes de Toulouse
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Ancien prieuré de la Daurade
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Ancienne prison Saint-Michel
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Grand Séminaire
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Ancien séminaire
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Ancien petit Séminaire de l'Esquile
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Ancien grand séminaire
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Petit Séminaire (ou Hôtel d'Hautpoul)
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Serres municipales
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Village néolithique
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Fabrique de céramique Giscard
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Usine aéronautique Latécoère de Montaudran
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Manufacture des Tabacs
Anciens abattoirs
Abattoirs entrepris en 1827 et inaugurés le 29 novembre 1831, sur des plans de l'architecte toulousain Urbain Vitry après les voeux émis par la municipalité de disposer d'un abattoir public afin d'améliorer la salubrité et la surveillance de l'octroi. L'ensemble comprend à l'entrée une grille sur laquelle s'appuient deux pavillons servant de logement et de bureaux. Au milieu de la cour, le bâtiment principal contient au centre un grand espace couvert et de chaque côté les échaudoirs des boeufs et des veaux. Les bouveries et les bergeries sont disposées de part et d'autre de ce bâtiment. A l'arrière se trouvent la triperie et le fondoir prolongés par les échaudoirs des cochons en demi-cercle. L'édifice a été agrandi et transformé entre 1881 et 1891 par Achille Gaubert, architecte de la ville, puis entre 1927 et 1929 par l'entreprise les Charpentiers toulousains sous la conduite de Jean Montariol, également architecte de la ville. Les abattoirs sont fermés en 1988. D'importants travaux de démolition et de reconstruction ont été entrepris entre 1997 et 2000 pour créer un musée d'art contemporain.
Ancienne chartreuse
La construction fut commencée en 1602, lorsque les Chartreux vinrent s'installer à Toulouse à la suite de l'incendie de leur couvent de Saix au cours des guerres de Religion. L'église fut consacrée en 1612. L'aspect actuel de l'édifice est celui résultant des travaux terminés en 1787. L'édifice se compose d'un sanctuaire central de plan carré, dominé par une lanterne couverte d'un dôme ajouré, ajouté entre 1780 et 1787. A l'est se trouve le choeur des religieux et à l'ouest la nef des fidèles. Le choeur des religieux se compose d'un vaisseau couvert d'une voûte en berceau en plâtre. La nef des fidèles, moins longue, est flanquée de part et d'autre de trois chapelles latérales. Elle se trouve précédée d'un narthex. Le sanctuaire central est orné d'un ordre corinthien. L'ensemble a conservé tout son décor ancien. Cloître du 17e siècle. La plus grande partie des bâtiments a disparu au cours de son affectation comme arsenal au 19e siècle.
Bassin de radoub
"Réalisés entre 1834 et 1840 par Urbain Maguès, les chantiers de radoub étaient fournisseurs de la navigation du canal du Midi. Situés à l'origine sur les bords du port Saint-Etienne, puis au port Saint-Sauveur où ils perturbaient le trafic, ils furent prévus pour deux constructeurs. Ils s'organisent autour d'un bassin central, ou gare d'eau, reliée au canal par un passage surmonté d'un pont roulant. De part et d'autre de ce bassin se trouvent les "formes". Des batardeaux flottants à poutrelles permettaient d'y faire entrer l'eau, remplacés par des bateaux-portes. Sur les quatre formes réalisées, trois subsistent. La forme située au sud a été recreusée au 20e siècle. En 1841, fut décidée la construction d'un grand hangar ouvert par des arcades pour couvrir une forme et permettre le travail par tous les temps. Ce hangar, à charpente à arbalétriers courbes, à la Philibert Delorme, couvert en tuiles mécaniques, semble l'avoir été à l'origine en zinc. Le vaste bassin couvert, destiné au stationnement des bateaux, a été édifié dans la seconde moitié du 19e siècle contre le mur de clôture en bordure du canal. Il a été ensuite transformé en cale sèche. Les logements des deux maîtres, les ateliers et les magasins sont disposés de part et d'autre du portail en bordure de l'allée des Demoiselles."
Belvédère
Petit édifice construit vers 1795-1800, sur une terrasse à flanc de coteau. Son plan présente deux courtes ailes latérales ouvrant sur une rotonde centrale coiffée d'un dôme. Le salon occupant la rotonde est orné d'un décor en stuc sur la corniche et d'une frise peinte courant en-dessous, avec des médaillons hexagonaux à figures. Cet ouvrage est un bel exemple d'architecture Directoire.
Bibliothèque municipale
Bibliothèque construite à l'emplacement de l'ancien couvent des Carmélites, de 1932 à 1935. L'origine de la bibliothèque peut être attribuée à Lomènie de Brienne qui rassemble les fonds de la bibliothèque des Jésuites en 1782. Elle s'accroît à la Révolution en incluant les bibliothèques monastiques puis les fonds de collections privées, et enfin les volumes de la bibliothèque du clergé en 1866. Les trois corps de bâtiments définissent les fonctions de la bibliothèque. Un premier corps abrite les services administratifs. Le second, relié au premier par un vestibule, constitue la salle de lecture, éclairée par une coupole. Un troisième se situe dans le prolongement du précédent et sert de magasin de livres sur six niveaux. Différents artistes toulousains réalisent fresques (Marc Saint-Saens) , fontaines (Parayre) , bas-reliefs (Sylvestre Clerc) , tableaux (Edouard Bouillères) et vitrail (Rapp). L'ensemble du bâtiment est orné de motifs en ferronnerie.
Hôtel de la Bourse
L'hôtel a été construit en 1836 par les architectes Bonnal et Raynaud sur l'ancienne bourse des marchands, installée en 1781 dans l'hôtel de Bastard. En 1834, la municipalité demanda à l'Etat la cession à la ville de l'ancien couvent des Bénédictins de la Daurade, occupé par l'administration des Tabacs. L'autorité refusant, la construction d'un édifice sur la place de la Bourse fut décidée. C'est un important bâtiment de briques roses, à deux registres. Le soubassement est rythmé par quatre larges ouvertures en plein cintre séparées par des pilastres contreforts. Au premier étage, de grandes porte-fenêtres surmontées d'un plein cintre, sont rythmées par des colonnes ioniques supportant une corniche avec un large attique. Cet édifice est un exemple intéressant d'architecture de type palladienne, d'importation italienne, phénomène assez rare à Toulouse à la fin du 19e siècle.
Café Bibent
Café construit entre 1900 et 1910, en rez-de-chaussée d'un immeuble du 19e siècle. Le café possède un décor surchargé de stucs peints de style Napoléon III. Sa rénovation en 1979 a détruit la couleur originelle.
Ecluse double Saint-Pierre sur le Canal de Brienne
Ecluse double et pont du 18e siècle (1770-1776) , construits sur les plans de Saget, et formant la tête du canal de Brienne. L'écluse et le départ du canal, encaissés entre deux rangées d'immeubles fin 18e siècle.
Caserne de pompiers Jacques Vion
Le programme de la commande confiée à Pierre Debeaux par l'architecte de la ville Roger Brunerie est basé sur un programme novateur et ambitieux: un grand hall pour le stationnement des véhicules de secours, une salle d'honneur, un auditorium, des bureaux pour le service administratif, des dortoirs et des logements de fonction, un centre d'entraînement comprenant un gymnase, une piscine et une fosse de plongée et enfin une cour de manœuvre. L'édifice constitue une véritable synthèse architecturale des recherches de Pierre Debeaux et l'œuvre majeure de ses créations personnelles. Il y déploie avec ses voiles minces en béton armé, surfaces courbes, hyperboloïdes et paraboloïdes, les signes plastiques d'une œuvre originale.
Ancienne chapelle Saint-Roch-du-Férétra
Les origines de la chapelle, au 13e siècle, seraient liées à l'arrivée des Carmes à Toulouse. En 1369, les reliques de Saint-Thomas d'Aquin y sont accueillies, confiées par le pape Urbain V. Au 16e siècle, la chapelle devient le siège d'une confrérie réunie au nom de Saint-Roch. En 1784, la confrérie décide de restaurer et d'embellir l'édifice. Les travaux sont confiés à l'ingénieur Raymond, et s'étendent jusqu'en 1786. La confrérie est rétablie après la Révolution. Au 19e siècle, la chapelle passe aux mains de particuliers. La nef rectangulaire, précédée d'un vestibule, se termine par une abside semi-circulaire. Le mur occidental est un remploi de l'édifice du 13e siècle. Extérieurement aux murs ouest et est, subsistent des éléments de construction romaine.
Vestiges de la chapelle des Pénitents Noirs
Ancienne église ayant servi, jusqu'en 1562, de chapelle aux Augustines. Les Jésuites s'y installèrent en 1563, puis cédèrent la place aux Pénitents Noirs en 1571. Le bâtiment fut restauré en 1659 et 1660. La chapelle occupait l'emplacement sur lequel s'élève actuellement la maison au n°3, et devait être un peu plus grande. L'entrée se faisait par un portail axial ouvrant sur une cour. Au-dessus de ce portail, sont conservés les vestiges de baies murées : un oculus axial et deux fenêtres latérales en plein cintre.
Chapelle et cour Sainte-Anne
La chapelle Sainte-Anne a été édifiée à partir de 1827 par l'architecte diocésain Jean-Pierre Laffon (1787-1865), à l'emplacement des premières travées de l'église Saint-Jacques. Henri Bach (1815-1899), architecte de la fabrique de Saint-Étienne, remplace dans les années 1890, la voûte par un plafond plat à caissons. La chapelle présente une architecte néoclassique épurée, caractéristique de plusieurs édifices religieux ou publics des années 1830 dans la région toulousaine. La cour Sainte-Anne a été aménagée à la place du cloître qui constituait le cœur du quartier canonial, implanté au sud de la cathédrale Saint-Étienne. L'occupation du site est attestée depuis l'Antiquité. Le groupe épiscopal paléochrétien s'est structuré à l'emplacement d'un ensemble religieux du Haut Empire, implanté contre le rempart édifié au début du Ier siècle et reflétant l'importance de la ville à l'époque romaine. Il disposait probablement très tôt de deux églises : la cathédrale et l'église Saint-Jacques qui est déjà mentionnée en 844 dans un diplôme de Charles le Chauve. La chapelle Sainte Anne conserve, au niveau de son mur occidental, des portions de maçonnerie pouvant être rattachées à cet édifice primitif. Avant 1073, date à laquelle Isarn de Lavaur, évêque de Toulouse entre 1071 et 1105, impose aux chanoines de vivre en communauté, nous ne disposons que de peu d'informations sur l'organisation du chapitre. S'étendant sur environ 4 ha, le quartier canonial qui était borné au nord par la cathédrale, à l'est par le rempart augustéen, à l'ouest par le palais épiscopal et au sud par la rue Saint-Jacques, était entouré par une clôture. Sa superficie est restée stable jusqu'à la Révolution. La cathédrale, l'église Saint-Jacques et le cloître ont été reconstruits entre la fin du XIe siècle et la première moitié du XIIe siècle. Le grand cloître, sans doute le plus vaste du midi de la France, séparait la cathédrale de l'église Saint-Jacques. Jusqu'à la nationalisation des biens du clergé en 1789, le quartier canonial se composait de la cathédrale, de la salle capitulaire, d'un réfectoire, de dépendances, du cloître, de l'église Saint-Jacques et de la prévôté. Le chapitre disparaît le 18 août 1792 lors de la suppression des congrégations religieuses. A la fin de 1799, le cloître est détruit et à sa suite tous les édifices qui l'entouraient. En 1811, le percement de la rue Sainte-Anne sonne le glas du cloitre dont seuls quelques éléments de sculpture sont parvenus jusqu'à nous et de l'église Saint-Jacques. Le sous-sol de la cour Saint-Anne conserve les vestiges des aménagements prestigieux de ce quartier qui a été étudié par Quitterie Cazes dans le cadre de sa thèse soutenue en 1993 et publiée en 1998 (https://www.theses.fr/1993TOU20073 )
La chapelle Sainte-Anne, construite au XIXe siècle, présente une architecture néoclassique sobre aux volumes réguliers et symétriques, inspirée par de l'architecture italienne. Le chevet de la chapelle Sainte-Anne est orienté au sud ; la façade principale ouvre au nord sur la cour Sainte-Anne. Les parements extérieurs sont en briques apparentes sur la façade antérieure, les chaînes d'angle, les encadrements de baies et les corniches. Les autres façades présentent des traces d'enduit. Le pignon sud est surmonté d'un petit clocheton. Elle se compose d'une nef unique à cinq travées à chevet plat, flanqué de bas-côtés voûtés d'arête. La nef est couverte par un plafond plat en bois à caissons qui a remplacé la voûte primitive. Les bas-côtés sont quant à eux percés de fenêtres en forme de demi-cercle. Le premier niveau de l'avant-corps de la nef est orné de quatre pilastres couronnés par des chapiteaux ioniques stylisés en pierre. Ils portent un entablement lisse et une corniche moulurée à denticules. La porte avec encadrement en brique taillées en table et couronnée par un fronton, est encadrée de niches. Le centre du second niveau est percé par une baie en demi-cercle, murée au cours de la 2e moitié du XXe siècle. Cette partie présente un bossage continu en table et est surmonté d'un fronton. Contrastant avec le traitement lisse du premier niveau, les bas-côtés sont animés de bossages taillés dans la brique. Ce travail de bossage est repris sur les façades latérales des bas-côtés. L'élévation ouest est en grande partie dissimulée par les bâtiments de la préfecture. La nef à 5 travées possède une abside en cul-de-four. Les piliers des 5 arcades en plein-cintre sont ornés de pilastres fouillés à chapiteaux ioniques au 1er niveau et de pilastres cannelés avec chapiteaux corinthiens au second ; une corniche denticulée sépare les deux niveaux. Le bas des murs est recouvert de lambris de revêtement en chêne qui dissimulent des placards et les confessionnaux du côté ouest. Le plafond plat qui a été installé lors de la campagne de travaux des années 1890, est recouvert de panneaux carrés en bois dont le centre est occupé par une fleur en relief. Des radiants au gaz ont été suspendus au plafond en perçant ce beau plafond. L'élégant retable du maître-autel, en bois et stuc, se compose d'un corps central à une travée accostée de deux ailes à une travée disposée obliquement vers l'avant. Le soubassement est orné de deux niches encadrées de tables peintes en faux marbre rouge alors que les piédestaux des colonnes sont en marbre griotte. Quatre colonnes en marbre griotte encadrent les travées ; elles portent un entablement avec frise à denticules interrompu. Le marbre griotte est également employé pour les épais cadres moulurés de la niche centrale et des deux toiles. Une statue de Vierge à l'Enfant en plâtre (XIXe s) occupe la niche alors que les travées latérales présentent deux tableaux du XIXe siècle de facture assez maladroite, évoquant la vie de sainte Anne. La tribune d'orgue est portée par deux colonnes en marbre rouge à chapiteaux corinthiens.
Chapelle Notre-Dame-de-Nazareth
Chapelle du 15e siècle, très remaniée au 16e, incorporée dans un îlot urbain. Sa construction est due à des parlementaires et elle fut utilisée par la magistrature avant 1789. Sous la Révolution, elle fut fermée, puis rendue au culte en 1800. La nef était flanquée de chapelles dont ne subsiste que celle du nord. Le tout est voûté d'ogives aux arcs chanfreinés. La travée du fond, à liernes et tiercerons, s'orne de clefs de voûte écussonnées et fleuronnées. A l'extérieur, porte en accolade. Le clocher fut détruit à la Révolution.
Ancienne chapelle des Pénitents Bleus, actuellement église Saint-Jérôme
Chapelle édifiée à partir de 1622 par l'architecte Pierre Levesville. Son plan présente un oval recoupé par un rectangle sur lesquels s'articulaient deux absides opposées. La voûte en bois de la nef fut décorée par Pierre Fournier pour la dorure des nervures et Jean de Salinge pour la peinture des compartiments. Marc Arcis composa dix bas-reliefs représentant les vertus théologales et les compléta par un décor d'anges musiciens et de trophées en 1734-1735. Après avoir servi de temple décadaire à la Révolution, la chapelle devint église paroissiale en 1802. En 1805, Jacques Pascal Virebent transforma l'intérieur, allongeant le choeur en utilisant la salle de réunion des Pénitents. Un clocher de style toulousain fut édifié. En 1858, six bas-reliefs complétèrent dans le choeur ceux de Marc Arcis. En 1860-1865, le peintre italien Céroni réalisa le décor. En 1875, G. Pibou exécuta le "Triomphe de Saint-Jérôme" sur la voûte.
Château de Reynerie
L'ensemble du château est un exemple rare, par sa qualité et sa conservation, d'une demeure seigneuriale de la fin du 18e siècle. Construit pour Jacques Dubarry, qui acquit le domaine en 1781, l'édifice est bâti en briques et utilise les formes de l'architecture classique. Un grand salon circulaire précédé d'un vestibule constitue le corps central, flanqué d'une part de deux chambres avec leurs commodités, et d'autre part d'une salle à manger et d'un petit salon avec leur dégagement. Des chambres de service en mezzanine se distribuent au-dessus des parties latérales. A l'intérieur, décor stuqué. Parc, lavoir et communs complètent l'ensemble. Le château a été acquis par la ville de Toulouse en 2009.
Château de Bellevue
La première mention d'un domaine agricole sur ce lieu date de 1571. Le château actuel présente une façade sobre sur deux niveaux, couronnés d'une balustrade. La travée centrale, couronnée d'un fronton, jour le rôle d'avant-corps. La façade arrière offre des dispositions similaires. Deux courtes ailes en retour contiennent les escaliers d'accès à l'étage.
Château Saint-Simon, appelé aussi de Candie
L'essentiel du château date du 13e et du 14e siècle avec des remaniements opérés au cours du 17e siècle. Ce témoignage bien conservé du patrimoine médiéval toulousain est resté dans un état archéologique intéressant. Les maçonneries, les joints, les enduits et les ouvrages protégés par des maçonneries, sont parvenus dans leur état, témoignant de l'art de bâtir en pays toulousain du 13e au 17e siècle.
Château de La Cépière
L'emplacement du château était réservé, au Moyen-Age, à une métairie du comte de Toulouse. En 1588, est construit le château actuel. L'ensemble est vendu à la Révolution comme bien de l'Eglise. L'édifice est construit sur un plan en L, en briques. La façade, côté Est, est agrémentée d'une tourelle et d'une ornementation en dentelle de staff au niveau du second étage des fenêtres orientales. Le portail comporte une ornementation en fer forgé, décorée par les initiales GS du baron Sabatié-Garat, propriétaire au 19e siècle. Près du château se trouve un pigeonnier de la même époque.
Château du Mirail
Edifice en briques bâti sur arcades. L'accès se fait par une porte à linteau en anse de panier avec échelle. La toiture à quatre pans porte un épi de faîtage récent. Deux lucarnes servent d'accès aux pigeons. Le dispositif de protection contre les prédateurs est assuré par une corniche portant une rangée de carreaux vernissés, disposés en plan incliné. Le plancher a disparu. Les nids étaient en osier.
Château d'eau et station de pompage
Commencée en 1821 par la construction des canaux d'amenée et de fuite, la station de pompage est l'oeuvre de l'architecte Jean-Antoine Raynaud. La première pierre du château d'eau fut posée en juillet 1823. Les filtres sont établis dans le banc d'alluvions composé de graviers et de sable, en contrebas du cours Dillon. Dès 1825, l'eau était distribuée dans la ville grâce à des fontaines également dessinées par Raynaud. Le réseau fut achevé en 1828. L'ensemble se compose d'une tour établie sur un soubassement de plan circulaire à trois niveaux. A l'intérieur, l'eau faisait tourner deux roues hydrauliques à aubes qui actionnaient huit pompes. L'eau aspirée était refoulée vers le réservoir situé au sommet de la tour. Un ponceau établi entre le château d'eau et le cours Dillon supportait les tuyaux qui conduisaient l'eau dans les fontaines de la ville. Le château d'eau a été abandonné vers 1860. Depuis 1974, il sert de galerie d'exposition photographique et de centre de documentation.
Ancien collège Saint-Raymond
Ce collège, grâce aux restaurations exécutées par Viollet-le-Duc, est l'un des témoins de la vie universitaire à Toulouse au Moyen-Age. Ces collèges, autrefois nombreux, furent créés au 14e siècle pour recevoir les étudiants trop pauvres, qui y trouvaient un logement avec bourse d'étude. Reconstruit en 1523 par l'architecte Louis Privat, l'édifice maintient la tradition du gothique méridional toulousain, architecture de briques caractéristique avec faux mâchicoulis et ouvertures en chemin de ronde sous le toit. Les restaurations menées par Viollet-le-Duc en 1870-1871, n'ont pas altéré le caractère de l'édifice.
Ancien collège de l'Esquile
Le collège est reconstruit en 1551 après un édit royal. Chapelle de 1608, décorée fin 17e siècle-début 18e siècle. Portique de brique de la fin du 17e siècle. Entrée monumentale et bâtiment sur rue de l'Esquile du début 18e siècle. Egalement du 18e siècle, le bâtiment interrompant la cour.
Collège Saint-Rome
S'élevant sur trois étages et rappelant dans ses proportions les palais italiens, l'édifice s'ouvre par une porte surbaissée à linteau plat, encadrée de deux pilastres supportant une corniche saillante. A la clef, un écusson ouvragé porte une croix et un chapelet. Trois grandes fenêtres superposées marquent la cage d'escalier. Cet axe est accusé par l'interruption du stylicide et le couronnement de la cage d'escalier où une petite fenêtre serrée entre deux pilastres à bossages s'ouvre dans un pan de briques couronné d'une corniche et d'un fronton à denticules. En 1705, l'évêque de Rieux légua aux Doctrinaires, appelés à Toulouse en 1604, sa bibliothèque rendue publique, installée dans ce bâtiment. L'église, en ruine en 1753, fut démolie en 1800.
Immeuble du 15e siècle dit Collège de Foix
Collège religieux fondé en 1457 par le cardinal Pierre de Foix, légat pontifical. Il accueillait 25 étudiants juristes, canonistes et théologiens. Supprimé en 1790, ses bâtiments sont acquis en 1817 pour établir la congrégation des soeurs de Notre-Dame de la Compassion. La distribution des bâtiments s'organise autour d'une cour rectangulaire. Les éléments sur cour du donjon servaient de pièces de service ; l'étage correspondait à la bibliothèque ; le deuxième étage comprenait l'appartement du prélat.
Ancien collège des Jésuites de Toulouse
En 1566, les Jésuites installent leur collège et ses dépendances dans l'hôtel de Bernuy, d'époque Renaissance, et agrandissent leur domaine. Les bâtiments actuels, répartis autour de plusieurs cours, portent surtout la marque de la fin du 18e siècle et du 19e. Le grand portail datant de 1605 témoigne du goût baroquisant des mécènes d'alors.
Couvent de la Visitation comportant les anciens hôtels Le Mazuyer et de Béarn
L'actuel couvent a été installé au 19e siècle dans trois hôtels du 17e que les religieuses de la Visitation acquièrent progressivement (une maison particulière en 1822 ; l'ancien hôtel du président Le Masuyer avec quatre ailes autour d'une cour intérieure en 1817 ; l'ancien hôtel de Béarn dit du Temple, qui appartenait aux chevaliers de Malte, en 1861).
Ancien couvent des Augustins
Le couvent des Augustins, construit au cours du XIVe siècle et du début du XVIe siècle est décrété bien national en 1789. Une partie des bâtiments est vendue en 1793 a des particuliers, notamment le grand réfectoire qui occupait tout le côté ouest. Par décret du 19 décembre 1793, un Museum provisoire du Midi ile la République est créé. En 1794, il est décidé d'installer ce musée dans l’église conventuelle ; les chapelles latérales sont alors obturées. Le musée est ouvert au public le 27 aout 1795. De 1823 · 1830, l'aile est et l'église sont endommagées par les réaménagements destinés à créer des salles d'exposition. La nef est transformée en « Temple des arts ». Le musée et le cloitre des Augustins sont classes par la première liste des monuments historiques de1840 ; le grand réfectoire et les autres bâtiments ne sont pas protégés à la même époque ·car ce sont des propriétés privées. En 1868, le grand réfectoire est rasé par la ville afin de permettre le percement de la rue Alsace-Lorraine. En 1873, Eugene Viollet-Le-Duc livre un premier projet pour l'agrandissement du musée, proposant la construction immédiate d'une aile le long du côté sud du cloitre. II dessine seulement l’emprise au sol de l'ail ouest En février 1874, le conseil municipal vote le projet de restauration du musée, soutenu par l'architecte toulousain Jacques-Jean Esquié, collaborateur de Viollet-Le Duc. En 1878, Viollet-Le-Duc et Denis Darcy proposent la construction d'une grande aile de deux niveaux longeant la rue Alsace-Lorraine. Viollet-Le-Duc meurt le 17 septembre 1879 et Darcy poursuit seul le projet. A la demande du conseil des bâtiments civils, Darcy aligne la façade ouest de la nouvelle aile sur la rue d'Alsace-Lorraine et donne plus d'ampleur au pavillon du grand escalier, agrandissement rendu possible par la destruction complète de l'aile sud, composée de la chapelle dite de l'Ecce Homo, de la bibliothèque et de la pharmacie. Les travaux débutent en août 1880 et ne s'achèvent qu'en 1893. La nouvelle aile ouest est inaugurée en 1896. Darcy dresse en 1893 les plans du pavillon sud, place à l'angle des rues d’Alsace-Lorraine et de Metz. Les travaux ne débutent qu'en 1900, sans doute faute de moyens, et s'achèvent en 1904. L'aile Darcy se distingue par la massivité de ses hautes parois de brique, rythmées par les grands arcs en plein-cintre et rehaussée d'un décor en pierre. L’éclectisme des styles, néo-roman, néo-gothique, néo-renaissance, est caractéristique du goût des années 1870-1880. Le musée à fait l’objet, à partir de 1948, d’une longue campagne de restauration et de réaménagement qui s’achève en 1980 avec la construction d’un nouvel espace d’accueil dans le prolongement de l’aile est.
Eglise et ancien couvent des Minimes
Une chapelle existait déjà à cet emplacement, à la fin du 10e siècle. En 1392, construction d'une chapelle Saint-Roch à l'emplacement de l'église actuelle. En 1503, arrivée des frères Minimes et de Saint-François de Paule. En 1509, consécration de la nouvelle église. En 1516, construction du clocher. En 1519, construction de la chapelle Saint-François de Paule, devenue sacristie. En 1528, construction du collatéral sud. En 1860, construction du collatéral nord. En 1892, construction de la flèche du clocher. L'édifice gothique comprend une nef voûtée d'ogives, une abside pentagonale avec arcs chanfreinés, et deux collatéraux. Portail gothique à l'ouest. Sur la voûte de la sacristie, peinture classique réalisée par Antoine Fayet, représentant l'apothéose de Saint-François de Paule.
Couvent des Carmes Déchaussées
Couvent construit au début du 17e siècle. La première messe y est célébrée en 1623. En 1806, l'église devient paroissiale et est légèrement transformée pour être adaptée à sa nouvelle fonction. Le sanctuaire fut agrandi de la sacristie. Cette dernière fut installée d'abord dans une salle derrière le sanctuaire puis, quand cette salle fut prise pour l'installation de l'orangerie du jardin des plantes, la sacristie occupa l'ancienne chapelle de l'Enfant Jésus. En 1820, couvent et cloître devinrent école de médecine puis, en 1861, museum d'histoire naturelle. Le plan présente une nef unique pourvue de chapelles latérales et un chevet plat. La nouveauté réside dans le décor où la peinture joue un rôle important. Sous le choeur, une crypte en briques voûtée en anse de panier présente un mur nord percé de quatorze niches sur deux niveaux. Trois galeries de l'ancien cloître subsistent. Une fausse galerie a été construite au nord.
Ancien couvent des Cordeliers
En 1222, les Franciscains se fixent à cet emplacement. En 1235, une église est en construction. En 1620, projet d'agrandissement. Entre 1290 et 1320, construction de la grande sacristie et de la salle capitulaire. A la fin du 14e siècle, les voûtes de la salle capitulaire sont surélevées. La dernière travée de la salle capitulaire semble avoir été remaniée après le 14e siècle, sans doute suite à l'incendie de 1463 ou au sac des Huguenots en 1513. Après la Révolution, l'église sert de magasin de fourrage, et le feu s'y déclare en 1871. En 1874, ce qui reste de la salle est démolie. De l'ensemble de subsistent que l'église, la grande sacristie, la salle capitulaire et l'étage supérieur de ces bâtiments où se trouvait l'ancien dortoir.
Ancien couvent des religieux de Saint-Antoine-du-Salin
Les religieux de Saint-Antoine, établis au 12e siècle, hors les murs près du château narbonnais, vinrent s'installer rue Pharaon au 14e siècle, pour s'abriter des Anglais à l'intérieur de la ville. En 1580, ils cédèrent la place aux Cordeliers de l'Isle-Jourdain, chassés de leur ville, qui agrandirent et reconstruisirent le monastère après 1656. Désaffectée à la Révolution, l'église fut acquise en 1807 par les religieuses de Notre-Dame, puis, en 1822, par la confrérie des Pénitents Bleus. L'église a été réalisée sur les plans de Rivalz, selon les ordonnances classiques du 17e siècle italien. La décoration absidiale est l'oeuvre de Joseph Roques.
Couvent - studium des Dominicains de Rangueil
Exemple important du renouveau de l'art sacré d'après la Seconde guerre mondiale, et d'une nouvelle conception architecturale conventuelle, cet ensemble a été construit par les frères Joachim et Pierre Génard, et Jean Auproux entre 1954 et 1960. Les matériaux mêlent tradition (maçonnerie de galets) et modernité (béton brut). L'église présente un vaste volume divisé en travées marquées par de grands portiques de béton brut. Le bâtiment des frères comprend des " pare-soleil ". De nombreux artistes, verriers, peintres, céramistes sont intervenus pour la réalisation du décor.
fonderie de canons, actuellement Institut catholique
"Installée en 1793 dans un couvent de Clarisses désaffecté, remanié pour sa nouvelle destination, la fonderie de canons de Toulouse, actuellement Institut catholique. Elle fut dirigée par Dupont, commissaire des fontes de la Marine. Elle laisse encore voir d'importants vestiges de cette activité intermédiaire. On y trouve notamment deux longs couloirs, appelés "ventouses", où furent installés trois fours circulaires, les cheminées, les ateliers techniques et les rampes d'accès pour trinqueballes (pièces d'artillerie ?). En 1825, une forerie fut ajoutée, dont subsistent des parties visibles, sur 70 mètres environ. Fermée en 1866, la fonderie fut rachetée grâce à une souscription. Elle a été transformée en université en 1877. Des travaux importants ont été effectués par l'architecte Henri Bach dans le dernier quart du 19e siècle, puis vers 1930 par l'architecte Pierre Fort."
Castelet de Croix-Daurade
Edifié au centre d'un grand parc, dans les années 1850, ce castelet est l'oeuvre de la famille Virebant. Sa façade est typique du style éclectique et s'orne d'un abondant décor en terre cuite emprunté à l'art gothique ou Renaissance.
Propriété La Redorte
Au 13e siècle, le lieu est mentionné comme appartenant à Hugues de Palays, capitoul. Au 18e siècle, Monsieur de Saint-Aigne, mousquetaire du Roy, en est propriétaire et certainement l'auteur des transformations de la demeure principale et de la construction de l'orangerie. L'orangerie est un bâtiment long et étroit ne comportant qu'un rez-de-chaussée de onze travées, chacune percée d'une porte-fenêtre. Trois frontispices en terre cuite, oeuvre du sculpteur François Lucas, ornaient les trois travées, et sont aujourd'hui déposées au musée des Augustins et ont été remplacés sur place par des moulages. Dans la travée située à l'extrémité orientale, se trouve une petite chapelle contenant un autel de Virebent.
Ancienne école de Médecine
Les bâtiments conventuels, qui accompagnaient l'ancienne église des Carmes Déchaussés, furent transformés pour y installer le Museum d'histoire naturelle en 1861. Ils reçurent une façade monumentale à portique tétrastyle d'ordre dorique, due à l'architecte Urbain Vitry, pour servir d'entrée à l'école de médecine qui occupa les lieux après 1820. L'architecte prolongea la façade nord. Quatre colonnes doriques supportent un fronton triangulaire à l'intérieur duquel peut se lire le mot "Museum".
Ancienne trésorerie royale, actuellement temple protestant du Salin
Trésorerie royale datant du 13e, embellie au 15e siècle, puis transformée en temple protestant par Léon Daurès, architecte départemental du Tarn, entre 1909 et 1911. De style néo-gothique, l'édifice est construit par l'entrepreneur en maçonnerie et pierre de taille Cassagnère et reprennent certains éléments médiévaux dont une partie des maçonneries. Le décor est réalisé par le maître-verrier Calmels, le mosaïste Laplana et le sculpteur Mauguet.
Tour de Guillaume Garreri
La tour en briques avec clocheton en tourelle s'ouvre par une porte à encadrement de pierre à nervures et arc gothique à fleurons. Ancien battant de porte en bois sculpté et heurtoir.
Tour de Serta
Tour édifiée par le capitoul Pierre de Serta, en 1533. Elle servait d'escalier aux deux immeubles, situés aux n°2 et 4 rue Saint-Rome. La tour veille sur les quatre coins des changes. C'est une tour carrée, cantonnée à un angle par une tourelle ronde contenant l'escalier. L'escalier aboutit sur la plateforme qui est entourée d'un mur. La tourelle d'escalier est terminée par une pyramide hexagonale régulière, en briques. La tour est constituée de plusieurs salles superposées, voûtées d'ogives en briques, tombant sur des culs de lampe. Une rangée d'arcatures contourne la tour au niveau du sol de la plateforme.
Tour Morand
Tour remontant sans doute au 12e siècle, comprenant deux salles superposées voûtées d'arêtes sur arcs diagonaux de section rectangulaire et un derniere étage sous comble.
Eglise Saint-Nicolas
La fondation doit remonter au 12e siècle. L'église relevait de la juridiction des Bénédictins de la Daurade, et date du 15e siècle. Le clocher octogonal paraît être antérieur. Les parois intérieures sont couvertes de fresques néo-gothiques réalisées par Bernard Bénézet.
Eglise du Gésu
"Eglise construite à partir de 1855 dans le style néo-gothique. Les cartons des vitraux sont dus à Bénézer. Cet ensemble témoigne de la vision qu'avaient du 13e siècle certains "antiquaires" et artistes en 1855."
Eglise du Calvaire, ancienne chapelle des Récollets
L'église des Récollets, communément appelée "du Calvaire", est l'ancienne chapelle du couvent des frères mineurs de la stricte observance, créé par Louis XI. L'église, construite de 1482 à 1487 environ, ne comprenait primitivement qu'une nef à chevet polygonal couverte d'une voûte en bois ; elle a été agrandie dans la première moitié du 16e siècle par l'adjonction de quatre chapelles accolées à son mur nord. Les trois premières chapelles ont été réunies pour former une sorte de nef latérale. La quatrième chapelle, qui était primitivement consacrée à l'Annonciation et dont l'arcade a été aveuglée, sert de sacristie. L'église a été construite en brique apparente ; elle possède un grand comble recouvert de tuile plate. Le couvent proprement dit a disparu pendant la Révolution.
Eglise de la Dalbade
Construction en briques. Nef couverte d'une voûte à liernes et tiercerons. Des chapelles sont aménagées des deux côtés de la nef, entre les contreforts. Celles du sud sont surmontées d'une galerie. Cinq chapelles s'ouvrent sur le choeur polygonal.
Ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines
Ancien prieuré clunisien descendant de Moissac, remontant à 1067, dû au comte de Toulouse Guillaume IV. Au 11e et 12e siècle, l'édifice sert de lieu de réunion aux notables de la ville. En 1628, le pape échange avec Moissac le prieuré de Villardonnel contre celui de Saint-Pierre afin d'en faire don aux Chartreux qui s'intallent à côté. L'édifice conserve d'importants vestiges des 11e et 12e siècles (portail roman, pan de mur avec deux fenêtres romanes dans la façade ouest, murs de la chapelle absidiale et vestiges dans l'abside semi-circulaire) , et a été complété aux 14e et 16e siècles. Il se compose d'un choeur à chevet plat et d'une nef de caractère très méridional.
Ruines de l'église des Cordeliers
L'église, occupée jusqu'en 1871 par l'administration de la guerre et ayant servi de magasin à fourrage, a été incendiée.
Eglise Saint-Sernin
Reconstruite une première fois par Charlemagne, l'église fut à nouveau détruite, puis consacrée en 1096, date des parties les plus anciennes de l'édifice. Quatre rangées de piliers divisaient l'intérieur en cinq nefs. Construction de la tour à l'entrée du choeur, au 14e siècle.
Eglise Notre-Dame-de-la-Daurade
Vestiges archéologiques du 6e siècle. L'église primitive, dans laquelle se serait réfugiée Rigonde, fille de Chilpéric, en 584, aurait reçu le nom de Santa Maria Deaurata en raison de l'ensemble de mosaïques sur fond d'or qui décoraient les parois du décagone originel. L'ensemble, décrit au 17e siècle par le mauriste Odon de la Mothe, a été détruit en 1761. A l'époque carolingienne, la Daurade est mentionnée comme "monasterium" bénédictin. En 1077, le monastère devient prieuré clunisien rattaché à Moissac. L'édifice est alors complété par une nef dont l'abside occupe la rotonde initiale, et un cloître sur le côté sud. Au cours du 17e siècle, la congrégation de Saint-Maur s'y installe et relève les bâtiments monastiques. Les pemiers plans de la nouvelle église sont établis par l'architecte Franque en 1764. Les travaux interrompus sont repris en 1773 avec un nouvel architecte, Philippe Hardy. Nouvelle reprise des travaux sous Napoléon, puis consécration de l'église en 1838. En 1884, construction de la colonnade et du fronton. Décors peints de Bénézet. La basilique reprent un plan en croix latine avec un choeur profond et des croisillons de transept semi-circulaires. En élévation, l'édifice utilise le principe de l'arcature séparée par de lourds piliers carrés soulignés de pilastres monumentaux à ordre corinthien. A la croisée s'élève une voûte d'arêtes en coupole. La voûte du choeur forme demi-coupole.
Anciens remparts Saint-Cyprien
Ce segment d'enceinte partait du fleuve et longeait le Clos Taillefer ou Clos de l'Hôpital jusqu'à la Porte Réclusane. L'enceinte du 14e siècle fut abîmée à maintes reprises par des inondations. Vers 1430, reconstruction sur cette partie d'un mur haut de 5, 40m. En 1513, la ville entreprend un grand chantier pour édifier des tours de défense le long des remparts. Onze tours sont bâties, dont quatre sur ce segment. Les aménagements urbains du 18e siècle entraînent la démolition de l'enceinte Saint-Cyprien, sauf sur ce segment.
Tour des Hauts-Murats et vestiges de remparts gallo-romains attenants
De l'enceinte romaine de Toulouse, construite au 4e siècle, subsiste une tour demeurée intacte dans son étage inférieur, surélevée et remaniée à l'étage supérieur au Moyen-Age. Cette tour de plan circulaire est occupée, au rez-de-chaussée, par une salle haute de trois mètres. Le mur romain n'a pas été remanié. Il est construit en briques. La voûte a été élevée au Moyen-Age. Cette voûte est percée en son centre d'une ouverture circulaire qui a été par la suite fermée par une dalle de pierre. L'appareil de cette voûte, construite au 15e siècle, diffère de celui du mur romain. La salle est éclairée par une étroite ouverture. L'ancien plancher a disparu, mais il subsiste encore quatre corbeaux qui le soutenaient. La salle supérieure est éclairée par une fenêtre rectangulaire datant du 17e siècle. La toiture est soutenue par une charpente de seize poutres fuselées rayonnantes qui se réunissent, au centre, sur un piédroit. Au Moyen-Age, cette tour, transformée en prison, sert à enfermer les hérétiques et les condamnés à la détention perpétuelle, d'où son nom.
Rempart gallo-romain
Enceinte gallo-romaine datant de la première moitié du 1er siècle après JC, dont subsistent une courtine et une tour. La courtine, en massif bétonné, est revêtue d'un parement de moellons calcaires avec arases de briques. Les fondations sont en galets de Garonne. Elle a une longueur de 32 mètres pour une épaisseur de 2, 40 mètres.
Ancien monastère des Religieux de Vienne (ou du Tau)
La première chapelle de l'ordre fut construite en 1327. L'édifice fut concédé aux Pénitents Bleus après la fondation de leur confrérie à toulouse, en 1576. Cette confrérie, dont les rois de France firent partie de Louis XIII à Charles X, acheta l'immeuble contigu à l'ouest, démolit l'ancienne chapelle et construisit en 1614 l'édifice actuel. La façade frontispice se compose d'une ordonnance de quatre pilastres ioniques couronnés d'un fronton. Pilastres, piédestaux, entablement, fronton, encadrement du portail et oculus, sont bâtis en pierre de taille pour former un contraste avec la brique du mur. Cette façade est l'un des monuments marquants du classicisme à Toulouse.
Fontaine de la Trinité
Lorsque la ville fut assurée, en 1825, d'être alimentée en eau, un concours fut ouvert pour obtenir des fontaines ornementales. Urbain Vitry envoya un projet approuvé par le conseil municipal. Ce fut la première oeuvre de cet architecte. L'ouvrage se compose de trois marches circulaires supportant une vasque circulaire en marbre gris, qui a remplacé une première vasque en pierre. Du milieu du bassin s'élève un socle triangulaire aux pans incurvés en marbre blanc, sur lequel se dressent trois sirènes aîlées en bronze supportant, avec un balustre central, une coupe du même marbre. Un jet d'eau à ressauts s'élance du bassin, y retombe, puis l'eau est rejetée dans le bassin inférieur par trois têtes de lion en bronze. Des bornes fontaines livraient ensuite l'eau aux habitants. Les statues furent fondues à Paris par Romagnesi. L'ensemble de la construction s'élève à cinq mètre au-dessus du sol, et repose sur une voûte en brique avec clef en pierre ménagée au centre d'un massif de maçonnerie qui s'enfonce à plus de neuf mètres dans le sol.
Fontaine
A l'origine, cette fontaine se trouvait dans les dépendances de l'église Saint-Etienne. En 1546, elle est transférée sur la place. La décoration actuelle fut disposée en 1593. L'ouvrage se composait d'une vasque de marbre sur colonne, posée par Jean Raincy. Au milieu, piédestal à quatre niches élevé par Antoine Bachelier. Sur le piédestal, quatre boules de bronze étaient surmontées d'une pyramide en marbre blanc et rouge. Dans les niches, quatre marmousets ou cupidons. A la base de la fontaine, se trouve une cuve octogonale. Restaurations en 1649 et 1720. A cette dernière date, l'ingénieur Ferrary fit tailler une nouvelle vasque, relever la pyramide sur un coussinet en briques recouvertes plus tard de plaques de fonte, reproduire en pierre la partie supérieure de la pyramide qui avait été rompue, refaire des niches en marbres, retailler la cuve octogonale et y sculpter les armoiries des capitouls de l'année, et enfin daller le parvis qui entoure la cuve.
Barbacane du quartier Saint-Michel
Après la perte du Milanais (1523) , le roi François Ier donne l'ordre de remettre en état toutes les places fortes qui ceinturaient le pays. Entre la porte Saint-Michel et le bastion du Moulin du Château, une ligne de défense en terre crue avait été bâtie au 14e siècle à la place de l'ancienne enceinte romaine. On décide de construire la barbacane et 92 mètres de rempart en briques cuites. La portion subsistante s'élève sur une hauteur de dix mètres environ ; quatre canonnières en pierre sont encore bien visibles.
Vestiges du rempart médiéval
Muraille médiévale commencée vers 1346.
Rempart médiéval
Première enceinte construite en 1140 et 1211, démantelée entre 1215 et 1229. Les tours de l'enceinte actuelle, édifiée au 16e siècle, ont été bâties avant le montage des courtines.
Gare de Toulouse-Matabiau
La première gare de Toulouse date de 1856. De cette époque ne subsiste pratiquement rien. La gare actuelle est construite de 1903 à 1905 pour la Compagnie du Midi sur la ligne de Bordeaux à Sète. Elle a été remaniée en 1983.
Centre hospitalier spécialisé Gérard Marchant
Ensemble hospitalier réalisé par J.J. Esquié entre 1852 et 1864. Reflet des théories psychiatriques d'Esquirol et concrétisant un projet non réalisé pour un asile à Bruxelles, il est conçu comme un ensemble urbain autour de la fonction psychiatrique. Deux axes de symétrie se développent nord-sud et est-ouest. A leur croisement, une cour d'honneur abrite les services administratifs. Précédée d'un portique monumental, elle conduit à la chapelle mêlant style classique et néogothique. Pour séparer les malades des deux sexes, deux nefs sont séparées par des piliers. A l'ouest, un bâtiment en hémicycle, ayant pour pivot le château d'eau, abrite les ateliers. L'axe nord-sud est celui des malades, symétrique le long de cours plantées. Les deux ensembles de pavillons, l'un au nord, l'autre au sud, sont consacrés l'un aux hommes, l'autre aux femmes, et se répartissent par type d'affection. Un système complexe de galeries couvertes, presque entièrement disparu, assurait une communication avec tous les pavillons.
Ancien hôpital Larrey
Le tronçon du rempart romain comprend une courtine entre deux tours circulaires. De celle de l'est subsistent les fondations et quelques assises de l'élévation. Celle de l'ouest est tranchée verticalement. Le rempart semble avoir été construit au début du 1er siècle de notre ère (fin du règne d'Auguste, ou début de celui de Tibère) , ce qui le place parmi les enceintes urbaines les plus anciennes de la Gaule romaine. Les vestiges d'un vaste bâtiment antique s'appuient contre le rempart. Ce bâtiment pourrait être postérieur à 350 après JC. Les formes architecturales employées et l'étirement du plan se rapprochent des grands édifices d'apparat du 4e au 8e siècle.
Hospice de la Grave
Anciennement réservé aux pestiférés, l'hôpital de la Grave reçoit son nom en 1647 alors qu'il devient établissement refuge où sont réunis tous les pauvres et mendiants de la ville afin d'y recevoir soins et instruction. Les plus anciennes mentions remontent au 12e siècle. Au 19e siècle, de nouveaux services médicaux (maternité) se développent. Chapelle Saint-Joseph : 3e quart 18e siècle, 2e quart 19e siècle, par Nelli et Delor. Situés dans le prolongement du portail monumental, les deux pigeonniers ou pavillons d'entrée marquaient l'entrée du secteur psychiatrique. Le bâtiment des Dames de la Porte, sur la cour Sainte-Jeanne, est un édifice du 18e siècle, rectangulaire à deux étages, sur péristyle de pierre. Au sud-est de l'ancienne cour Saint-André, un bâtiment du 16e siècle présente des fenêtres à meneaux. L'ancienne pharmacie, à l'angle sud-est de la cour Saint-Joseph, est entièrement revêtue de boiseries, l'ensemble datant du début du 19e siècle.
Ancien hôtel de Bonfontan
Hôtel de style Louis XVI, construit en 1771. Le balcon est signé Ortet.
Hôtel Bernuy
L'hôtel a été construit en deux campagnes. La façade sur rue remonte de la première (1503-1504) , encore gothique malgré quelques éléments décoratifs empruntés à l'Italie.
Hôtel de Puivert ou Puyvert
Sylvestre-Jean-François de Roux, marquis de Puivert et président du parlement de Toulouse, se rend propriétaire de plusieurs maisons contiguës rue Bouquières, au milieu du 18e siècle. Sur cette parcelle, il fait construire son hôtel par l'architecte Labat de Savignac, disciple de Jacques-François Blondel. Les différents occupants (dont le maréchal Niel en 1859) n'auront que peu modifié l'hôtel. L'hôtel est construit entre cour et jardin et porte la marque de l'ornementation Louis XV. On accède à la cour par un haut portail monumental. Le corps central, réservé à l'habitation, est orné d'un balcon central, oeuvre du serrurier Bernard Ortet. A l'intérieur, l'escalier d'honneur est décoré d'une belle rampe en fer forgé. A l'arrière, se trouve le jardin qui a perdu son tracé originel, mais dont on découvre les différents éléments : chartreuse contre le mur mitoyen et fontaine-nymphée. Les étages ont été divisés en plusieurs appartements destinés à la location. Plusieurs cheminées en marbre sont conservées ainsi que les dessus-de-porte réalisés pour l'appartement du maréchal Niel.
Hôtel dit de Jean de Ulmo
Cet hôtel est le premier logis toulousain contenant un escalier solennel à double volée droite à la place de la vis médiévale. Une voûte encore gothique couvre le dernier étage qui devait se terminer en terrasse. Dans le porche, un baldaquin de marbre surmonte le perron central. Colonnes ioniques et dôme à imbrications arrondies que couronne un vase de fleurs. Les fenêtres ont perdu leurs meneaux en croix. L'accès à la galerie au-dessus de la porte d'entrée, joignant les deux ailes, se fait par une tourelle latérale et par le corps de logis sud. La construction de briques est relevée par quelques bandeaux de pierre et des cadres de fenêtres sans ornement.
Hôtel d'Alliès
Hôtel construit à partir de 1666 pour Marguerite de Cassaigneau. En 1760, des modifications ont été réalisées, comme la construction de l'aile sud sur cour, la surélévation de l'aile nord, le déplacement de l'escalier de l'aile sud vers l'aile nord.
Hôtel Thomas ou Thomas de Montval
Hôtel édifié de 1901 à 1904 par l'architecte toulousain Jules Calbairac pour Paul-Marius Thomas, riche industriel minotier. Dans la cour réalisée en style néo-Renaissance, l'architecte intègre huit arcades et leur décor, provenant de la destruction de l'ancien hôtel des Pins (16e siècle) , victime vers 1899 des percées "haussmanniennes" à Toulouse. Le commanditaire de l'hôtel mélange les portraits sculptés de sa famille avec des médaillons authentiques, oeuvres des sculpteurs de la Renaissance Jean Sajous ou Nicolas Bachelier.
Hôtel Desplats ou Palaminy
Immeuble néo-classique conçu sur le modèle italien, avec grand volume d'entrée et mezzanine.
Hôtel d'Assézat et de Clémence Isaure
Edifice représentatif de la période Renaissance, bâti par Pierre d'Assézat, négociant, puis capitoul en 1552. L'hôtel fut vendu en 1761 au baron de Puymaurin qui le transforma au goût du jour. Au fond de la cour, à gauche, se trouvent les deux bâtiments principaux, à deux étages, au-dessus d'un rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol. La porte d'entrée donne sous un porche surmonté d'un étage. A gauche du porche est situé un large portique à arcades en anse de panier. La circulation entre toutes les parties de l'habitation, au premier, s'établit par cet étage du portique communiquant avec l'aile gauche et le dessus du porche d'entrée.
Hôtel Boysson
Tour, salle basse et cheminée gothique édifiées entre 1458 et 1478. La tour est couronnée de mâchicoulis et flanquée d'une tourelle. Le manteau de la cheminée conserve le blason du capitoul. Corps de logis entre les deux cours daté de 1535, construit par le capitoul Jean de Cheverry.
Hôtel Marvéjol
En 1620, l'emplacement est vendu à Jean Marvéjol qui fit construire l'hôtel actuel. La façade de briques rouges s'ouvre au rez-de-chaussée par une porte cintrée en pierre de taille et une arcade de boutique en plein cintre. A l'intérieur, la disposition générale est encore celle du Moyen-Age. Le corridor d'entrée conduit dans une cour qui a conservé son puits. Trois étages de galeries de bois, avec balustres renflés, pénètrent par de vastes baies cintrées dans la cage d'escalier et la relient au corps de logis. Cette maison est un exemple rare des constructions toulousaines du début du 17e siècle, dites de style Louis XIII.
Hôtel dit de Cheverry
Hôtel du 15e siècle, acquis en 1535 par Jehan de Cheverry, commerçant de pastel puis capitoul. Cheverry transforma l'ancien logis en y ajoutant deux corps de bâtiment. L'un d'eux présente, sur un ancien jardin, un promenoir à arceaux. Au-dessus, quatre fenêtres à double étage s'encadrent de colonnes et de pilastres, marquant pour la première fois le retour direct aux ordres antiques. Trois colonnettes d'ordre dorique supportent le croisillon qui devient architrave. Trois pilastres cannelés se dressent entre le croisillon et le linteau qui devient entablement. La fenêtre face à l'entrée de la cour présente trois cariatides à peine dégagées. Au-dessus, les pilastres sont couverts d'arabesques.
Hôtel de Pierre, dit aussi hôtel Jean de Bagis
Première oeuvre architecturale de Nicolas Bachelier, bâtie pour le conseiller au Parlement Jean de Bagis, selon un contrat conclut en 1537. En 1611, l'hôtel est acquis par François de Clary, premier président au Parlement de Toulouse, et subit de telles transformations qu'il est impossible de juger ce qu'il pouvait être dans son état primitif. En 1855, le nouveau propriétaire acheva les sculptures de la façade dont la plupart n'étaient qu'épannelées. L'édifice est, dans Toulouse, un unique exemple de façade construite entièrement en pierre. Les bâtiments sont disposés autour d'une cour. La porte de Bachelier est encadrée de cariatides reliées par un entablement ionique, surmonté d'un fronton en forme de trapèze cantonné de génies ailés, et décoré d'écussons. Cette porte s'ouvre sur une cage d'escalier à rampe droite, un des premiers exemples à Toulouse. De part et d'autre du bâtiment principal, les deux ailes de la cour furent garnies d'arcades séparées par des pilastres supportant une tablette destinée à recevoir des statues. La façade du bâtiment sur rue s'orne de pilastres, de trophées d'armes alternés de guirlandes et de fruits. Chaque chapiteau porte l'aigle aux ailes déployées, du blason des Clary. Cet hôtel fut le premier de l'époque Renaissance construit à Toulouse avec un projet de location d'appartements.
Hôtel de Puymaurin
Rampe réalisée en 1770 par Joseph Bosc.
Hôtel de Pénautier
Hôtel classique entre cour et jardin construit entre 1650 et 1654 (façades sur la cour d'honneur) à l'initiative de Rech de Pénautier, conseiller au Parlement. Achevé au début du 18e siècle et en partie reconstruit durant la seconde moitié du 18e siècle. A partir de 1815, modification de la disposition des pièces et de la décoration intérieure. Les communs, construits peu après l'hôtel ont été rasés en 1963.
Hôtel dit de Guillaume de Bernuy, ou hôtel Buet
En 1536, Jean Bernuy, marchant de pastel, acquiert la maison puis la cède à son fils aîné, Guillaume, en 1539. En 1540 puis 1544, ce dernier s'entend avec Nicolas Bachelier pour reconstruire l'édifice. Lors des événements de 1562, l'hôtel subit de graves dommages et fait l'objet de réparations importantes par la suite. L'imposante porte d'entrée et les fenêtres de la façade datent de la construction de 1544. La porte s'ouvre entre des colonnes cannelées aux chapiteaux doriques. Sur les piédestaux, des festons sont reliés par des têtes de béliers. Deux colonnettes corinthiennes se dressent à l'aplomb des autres, devant les montants de la première fenêtre d'escalier. Sur la corniche, un fronton cintré sert d'amortissement. L'allège de la fenêtre est faite d'une haute dalle de pierre où une couronne sculptée encadre des armoiries. Les fenêtres présentent une superposition de colonnettes et de pilastres constituant deux ordres. Entre les consoles se développent des volutes feuillagées que terminent des profils grimaçants.
Hôtel Magnier et Jean-Burnet
Cet hôtel comprend trois corps de logis, distincts par l'origine et la construction. Un premier élément gothique présente un arrière corps couronné de faux mâchicoulis et de créneaux, et hérissé de gargouilles. La construction a été élevée par Pierre Dahus entre 1474 et 1482. D'étroites fenêtres Renaissance ont été percées plus tard. Un corps de logis plus bas que le précédent date des débuts de la Renaissance (1515-1528) , surélevé postérieurement de deux étages, l'ancienne hauteur étant indiquée par quelques briques en retrait. Les dispositions générales du premier bâtiment furent conservées, ainsi que la tour et la vis de pierre aux moulures gothiques. Cette partie est due à l'avocat Béringuier-Maynier. En 1547, Jean Burnet acheta l'hôtel Maynier et compléta aussitôt la construction par un avant-corps des deux ailes de la cour prolongé jusqu'à la rue. Cette partie s'ouvre par sept fenêtres ornées de cariatides sculptées. Un portique avec arceaux à caissons timbrés, forme liaison entre les deux ailes.
Ancien hôtel de Boysson
Tour construite par le capitoul Jean Boysson. La partie basse doit dater de 1515, le reste ayant été retouché sans doute en 1605 par le conseiller au Parlement Arnaud de Bouret, qui en fit don aux Ursulines en 1608. Les deux tiers supérieurs de la tour témoignent de l'architecture de l'époque Henri IV, caractérisée par les fenêtres à encadrements de pierre blanche sur brique rouge, par la coupole terminale de tourelle avec son épi de faïence verte. La tour est couronnée par de petites arcatures de briques sur consoles trilobées. Tourelle latérale qui donnait accès à la salle supérieure ogivale sur six arêtes.
Hôtel d'Arnaud de Brucelles
Façade de style gothique, bâtie en pans de bois entrecroisés en X, les intervalles étant maçonnés de briques. Dans la cour de cette maison se trouvent une tour d'escalier et des galeries à balustres. En trois rangées correspondant aux trois étages du logis, au-dessus du rez-de-chaussée, ces galeries sont couvertes de voûtes à caissons ornés de fleurons. Elles relient l'escalier à un second corps de logis sur lequel s'ouvrent de larges fenêtres encadrées de pilastres cannelés. La tour Renaissance, construite vers 1532 par le capitoul Arnaud de Brucelles, présente, sur un plan hexagonal, sept étages que terminent des arcatures de faux mâchicoulis, couronnée par une balustrade en pierre ajourée. La porte, timbrée aux armes du capitoul, est surmontée de six fenêtres au-dessus desquelles s'élancent des figures à mi-corps qui ressortent sur les briques.
Ancien hôtel du Capitoul Pierre-Dahus, dit Hôtel Roquette ou Tour Tournoer
L'hôtel a été construit en 1474 par Pierre Dahus ; la tour a été ajoutée en 1532 par Guillaume Tournoer, ancien président du Parlement. Le corps de logis, qui devait être plus étendu, a été réduit suite au percement de la rue. Il est élevé sur des caves voûtées. Plusieurs baies du 15e siècle, avec leurs croisillons, subsistent, ainsi que le couronnement composé de faux mâchicoulis et d'un crénelage. La vis de l'escalier est conservée. L'accès au sommet de la tour, formant terrasse, se fait par un petit escalier en tourelle, accolé à la tour. Une trompe conique en supporte l'encorbellement.
Ancien hôtel de Gayssion
Hôtel édifié entre 1515 et 1519 par le capitoul Jean de Gayssion, ayant subi diverses transformations, mais ayant conservé de nombreux éléments d'oirigne, en particulier dans la tourelle de l'escalier et les façades sur la cour avec les galeries et les fenêtres à meneaux. La façade sur cour est divisée en deux par la tour contenant la vis d'escalier. A gauche, trois étages de galeries de bois ; à droite, trois étages de fenêtres gothiques. La tour est recouverte d'une toiture à huit pas surmontée d'un épi de faïence vert. Au premier étage, ouvre sur le palier par une porte ornée d'un arc en accolade.
Hôtel Dumay
L'hôtel est dû à Antoine Dumay, Bourguignon qui fit ses études de médecine à Montpellier avant de devenir régent de la faculté de médecine de Toulouse et médecin de Marguerite de Navarre. A partir d'une maison préexistante, il construit la façade orientale. Ses fils poursuivent avec les façades nord et ouest. Extérieurs : 16e siècle, 17e siècle ; Intérieurs : 18e siècle. L'ensemble présente un plan trapézoïdal et une façade en S flanquée d'une tourelle. Les quatre façades intérieures en brique sont d'inégales hauteurs et différentes par leur structure. La façade sur cour de l'aile sud était autrefois surmontée d'une terrasse, puis transformée en un étage supérieur qui englobe l'ancienne tourelle. L'aile ouest est une aile de circulation. L'intérieur de l'aile Est comporte trois salles dont la plus grande conserve un plafond à la française et une grande cheminée en briques au linteau mouluré (18e siècle).
Hôtel Réquy
L'hôtel fut édifié par Pierre de Réqui, capitoul en 1656-1657. L'édifice s'ouvre par un portail du 17e siècle, dont les deux consoles sont ornées de têtes d'hommes encadrant l'arcade. Au troisième étage, intéressantes fenêtres.
Hôtel Dassier
L'escalier principal de la demeure renferme un escalier assorti d'une rampe créée par Joseph Bosc, maître ferronnier du 18e siècle, à quatre travées composée d'une série accompagnée de motifs ovales à jour dont les vides sont respectivement occupés par une flamme de laurier et un motif composé d'un carquois et d'une torche entrecroisés suspendus à une légère écharpe, entourés d'une couronne de chêne. Les ovales sont séparés par des panneaux de tiges fleuronnées et réunies par des guirlandes de chêne.
Hôtel Courtois de Viçoze dit aussi hôtel d'Espie
Hôtel construit au 18e siècle suivant un plan classique pour cette époque, entre cour et jardin. Les services sont disposés sur la rue, de chaque côté de la porte à carrosses. Cinq pièces de réception occupent le rez-de-chaussée du corps de logis donnant sur le jardin. Trois salons s'éclairent à la fois sur le jardin et sur la cour. Les salons ont conservé leur décoration d'époque avec cheminées en marbre, glaces, lambris, voussures ornées. L'escalier à la française possède sa rampe en fer forgé.
Ancien hôtel de Lestang
Au 16e siècle, le terrain était occupé par huit immeubles. En 1593, tous les immeubles furent réunis par messire Christophe de Lestang, évêque de Lodève, qui fit construire l'hôtel actuel. La façade sur la rue s'ouvre par un grand portail du 18e, avec alternance de brique et de pierre créant des bossages. Des pilastres doriques reçoivent un entablement avec deux consoles correspondant aux pilastres. Au centre, un écusson martelé à la Révolution. Le tout est surmonté d'un motif constitué par une plaque de marbre noir portant une inscription, épaulée par un rinceau avec écoinçon garni de feuillages, et coiffé d'un fronton triangulaire. Sur la place s'étale la façade du 17e siècle, dont la fenêtres ont été falsifiées par une imitation d'assises de pierre alternées, en rappel du portail.
Hôtel d'Olmières
L'ensemble actuel est issu d'un important remaniement au début du 18e siècle, mais la maison est mentionnée dès le 16e siècle. La haute tour autrefois couronnée d'une terrasse et de mâchicoulis, a été surélevée au 17e siècle. Fenêtres surmontées d'accolades en choux frisés et modillons ornés de têtes et d'animaux fantastiques. La porte en a été refaite au 18e siècle. Quelques accoudoirs de fenêtres datent de l'époque gothique. Le corps principal se divise en deux avant-corps reliés au rez-de-chaussée par des loges de portier et un large passage voûté et, au premier étage, par la terrasse couvrant le passage et les loges. Le porche d'entrée s'ouvre sur la rue par un arc en plein cintre appareillé en briques et pierres alternées.
Hôtel Mansencal
L'hôtel a sans doute été édifié pendant la vie parlementaire de Jehan de Mausencal. La tour de l'hôtel est l'une des plus hautes de la ville (30m). Dans la cour, les façades sont couronnées d'arcatures rappelant les mâchicoulis, et s'éclairent par des fenêtres en colonnettes entourées de cadres à crossettes. La tour y prend son départ, et est flanquée d'une tourelle ronde sur trompe. Carrée à l'extérieur, la tour abrite un escalier aux parois circulaires. L'escalier à vis se termine par un pilier corinthien d'où s'élancent huit nervures soutenant une voûte cylindrique avec liernes et tiercerons. La tour se termine par une terrasse formant mirande. Dans la cour, une galerie joint les deux corps de logis. Elle est formée de deux arcatures inégales dans lesquelles s'encadrent les fenêtres.
Hôtel
L'hôtel conserve une porte gothique dont le linteau présente deux griffons ailés supportant un écusson disparu, au-dessus de l'accolade. Les choux frisés sont remplacés par des animaux fantastiques. L'intérieur du cadre présente une série de petites arcatures flamboyantes imitant les boiseries sculptées du 15e siècle. Dans la cour se trouve une tour pentagonale datant de 1527, remaniée au 17e siècle, due au capitoul Pierre de Ruppe. Elle est flanquée d'une tourelle latérale.
Hôtel de Saint-Germain
Les maisons de bois, nombreuses au Moyen-Age, ont disparu soit détruites par l'incendie, soit remplacées par des bâtisses plus luxueuses. Cette maison a été construite dans les dernières années du 16e siècle, par Guillaume de Saint-Germain, capitoul en 1589. La cour présente trois étages de galeries bordées de balustres de bois. Deux escaliers à limons droits, portant des balustres semblables à ceux des galeries, se montrent aux angles, en diagonale de la cour. Sculptures des fenêtres aux deux étages traditionnels de colonnettes. L'encadrement supérieur s'appuie sur des pilastres. Les sculptures des portes s'ornent du monogramme du Christ dans des cartouches entourés de fleurons.
Hôtel de Castagnier d'Auriac
Demeure du milieu du 18e siècle, composée d'un corps de logis central à deux étages, flanqué au nord et au sud de deux ailes. La cour a été privilégiée par rapport au jardin pour donner plus de solennité à la composition. A l'intérieur, l'hôtel présente un décor néo-classique du 19e siècle. A la jonction des deux ailes et du corps de bâtiment central, un escalier monumental et un second de moindre ampleur, desservent les étages.
Hôtel de Claude de Saint-Félix
L'hôtel conserve d'intéressants éléments d'époque Renaissance : entablements des fenêtres conservés intacts, couronnement à arcatures, fragment de porte avec des anges soutenant un écusson. L'une des fenêteres Renaissance est particulièrement intéressante. Deux pilastres cannelés forment l'encadrement. Entre ces pilastres extérieurs, deux colonnettes doriques relient l'accoudoir au croisillon devenu une architrave. A l'étage supérieur, entre le croisillon et le linteau, les colonnettes font place à deux pilastres à double cannelure.
Ancien hôtel Jean du Barry
En 1774, après la mort de Louis XV, Jean du Barry est disgracié et exilé à Paris. Puis, il obtient son pardon et rentre à Toulouse où, en 1776, il achète immeubles et terrains donnant sur la place Saint-Raymond. En 1777, il entreprend la construction de l'hôtel auquel il veut donner un lustre comparable à celui de Versailles. En 1794, après la mort du propriétaire, le mobilier est vendu comme bien national et l'hôtel loué. En 1817, les Bénédictins s'y installent et transforment l'édifice. En 1905, il est rattaché au lycée de jeunes filles. Durant la Première guerre mondiale, un hôpital militaire y est installé. L'ensemble présente trois constructions différentes. A droite, l'hôtel présente sept fenêtres sur une façade décorée. Au centre, la "maison du Barry", ancien immeuble du 17e siècle raccroché à l'hôtel. Enfin, à gauche, une dernière travée construite par Du Barry avec, au premier étage, une grande fenêtre vénitienne. A l'intérieur, les pièces présentent un décor utilisant stuc, peinture, dorure et ferronnerie.
Hôtel dit de la Mammye
Les dispositions des maisons médiévales se poursuivent à la Renaissance, avec un corps de logis sur rue séparé d'un autre sur cour intérieure. Des passages couverts unissaient les deux bâtiments, devenant peu à peu des galeries. Celles de l'hôtel édifié par Guillaume de la Mammye, conseiller au Parlement de 1528 à 1566, se développent en deux superpositions d'arcades resserrées entre une tourelle d'escalier et un corps de logis moderne. Ces galeries sont en pierre, ornées de sculptures dont plusieurs détails sont caractéristiques du règne de François Ier. Les pilastres qui séparent les arcades superposent les trois ordres dorique, ionique et corinthien.
Hôtel
L'hôtel conserve une cheminée Renaissance, datée d'après 1536. La large corniche est ornée de trois médaillons encadrant des têtes de face et de profil et soutenue par quatre colonnes ioniques, accouplées deux à deux sur les devants, et flanquée sur chaque côté de deux autres colonnes jumelles du même style. Au-dessus, quatre colonnes corinthiennes accouplées aussi deux à deux, encadrent le manteau de la cheminée, décorée d'un large arceau en plein cintre, embrassant l'écusson aux armoiries du capitoul Pierre Barassy, soutenu par deux femmes ailée. Dans les écoinçons, deux autres médaillons encadrent des têtes fortement en relief. De chaque côté de la cheminée, au-dessus des colonnes ioniques, une colonne corinthienne soutient la corniche supérieure.
Hôtel de Nupces
Achevé vraisemblablement en 1716, cet hôtel appartenait à la famille de Nupces, parlementaires. L'entrée dans la cour d'honneur se fait par une large porte cochère légèrement en retrait sur la rue. Cette porte est encadrée par des montants de briques supportant un arc plein cintre et une corniche, avec tête sculptée à la clef. Dans la cour, façade classique avec pilastres ioniques au premier, et corinthien au second. Au rez-de-chaussée, un arc plein cintre donne accès à la cage d'escalier et à la cour postérieure. Au premier, balcon et grille en fer forgé. Deux colonnes ioniques encadrent la baie et supportent chacune une grande urne. Les façades latérales n'ont qu'un étage, continuation de l'ordonnance ionique de la façade principale. L'escalier à la française s'appuie sur les murs de brique et présente une rampe en fer forgé avec métal doré.
Hôtel Pierre Comère
L'édifice appartenait, au début du 16e siècle, à Dominique de Laran, capitoul, puis il passa après 1550 à Jean Clezel et enfin à son fils, tous deux capitouls. En 1616, l'hôtel fut acheté et refait par le capitoul Pierre Comère. La façade de briques est percée de fenêtres à meneaux et encadrement de briques et pierres taillées en pointe de diamant. Sur la rue Tripières, la porte est un bel exemple d'architecture de brique. Pilastres et frontons présentent des motifs décoratifs, en fort relief. Un passage couvert donne accès à la cour entourée d'arcades surmontées, de deux côtés, de trois étages percés de fenêtres à meneaux.
hôtel particulier Calespoutrat
Edmond Pilette, architecte qui a réalise en parallèle le lotissement de Gontaut-Biron, se voit également confié en 1932 la commande de deux maisons : la maison Guignard (3 square Boulingrin) et l'hôtel particulier Calespoutrat, situé à l'angle des allées François-Verdier et du n°1 square Boulingrin.
Habitation privée qui se distingue par sa volumétrie des bâtiments environnants, l'hôtel de Calespoutrat est construit avec de la brique jaune claire.
Hôtel de Pins et hôtel Antonin
Demeure Renaissance édifiée à partir de 1528, puis en 1545. Après percement de la rue du Languedoc (1899-1906) , construction de l'immeuble 46, rue du Languedoc en 1903 par l'architecte Thillet, qui ne conserve qu'une double galerie de l'ancien hôtel. Double galerie en briques ornée de bustes en haut-relief.
Hôtel de Bonnefoy
Immeuble construit par Bérenguier Bonnafède ou Bonnefoy, capitoul en 1513. Dans la cour se trouve la tour polygonale en briques qui contient l'escalier à vis. Des fenêtres à encadrement de pierre mouluré sont percées dans la face centrale. L'ornementation se compose, dans les tympans, des emblèmes religieux (mouton, hostie, Dieu le Père...) qui rappellent le nom de Bonnefoy.
Hôtel Rivière
L'édifice fut élevé au début du 16e siècle, à l'emplacement de dix petites maisons, par Jacques Rivière, conseiller au Parlement (1516-1548). L'hôtel conserve une tour en briques, couronnée de mâchicoulis et percée d'une porte et de trois fenêtres en pierre. Au-dessus de la porte, l'écusson martelé est soutenu par deux lions mutilés. La margelle du puits est ornée, dans un angle, d'un mascaron. L'hôtel a été détruit en 1944.
Hôtel Reynier
Edifice sans doute construit par Bernard Davasse de Virvin ou Virbent, capitoul en 1763. Au premier étage, la façade est ornée de cinq balcons en fer forgé de style Louis XV. Les dalles sont supportées par des culots en forme de fleuron soutenant des guirlandes. Chaque balcon comprend, comme motif principal, trois vases de tôle à col étroit et à panse renflée ornée de godrons. Du col surgit une touffe d'acanthe d'où émanent trois tiges portant au milieu, un souci, et de chaque côté deux oeillets. Les fleurs sont encadrées d'une double ligne de tringles recourbées, réunies au sommet par un bouquet de feuilles d'acanthe. Les vases sont séparés par un motif reproduisant le tracé d'une coquille à cinq lobes, réunies à la partie inférieure par une rose à quatre feuilles. Si la façade et le corps de logis datent de l'époque Louis XV, l'arrière corps conserve une tour gothique octogonale de la fin du 15e ou du début du 16e siècle, dont la construction peut être attribuée à la famille Reynier.
Hôtel Jean Catel
L'édifice a probablement été construit par Jehan Catel, mentionné en 1478. La tour et l'angle de la façade ont été défigurés par l'adjonction d'une partie ronde au 19e siècle. Le rez-de-chaussée s'ouvre par une porte à pilastres. La façade est percée de fenêtres à meneaux.
Hôtel
Résidence achetée en 1536 par le capitoul Pierre Parrassy à Guillaume de Tornié, deuxième président au Parlement. En pénétrant dans la cour qui fut autrefois un jardin, se trouve à gauche un grand bâtiment composé d'un rez-de-chaussée et de deux étages. La façade côté Est est percée, au rez-de-chaussée, de deux fenêtres gothiques à croisillons. Au premier étage, les fenêtres ont sans doute été remaniées au 18e siècle. Le second étage conserve deux fenêtres gothiques. La façade ouest conserve également des fenêtres d'époque gothique. Le capitoul fit élevé, dans une salle basse, plafonnée à la française, une cheminée monumentale de style Renaissance. Le tympan présente les armoiries du capitoul (d'azur à la colombe d'argent volant, portant un rameau d'or, accompagnée en pointe d'une mer ondée d'argent, au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or, soutenu d'une devise d'or).
Hôtel de la Fage
Excellent exemple d'architecture 18e à Toulouse. L'hôtel a remplacé, en 1745, un ensemble de bâtisses dévastées par un incendie. Il fut édifié sur les plans de l'architecte Maduran, avec une façade de style Louis XV, avec alternance de briques et de pierres. La façade sur la place présente un avant-corps central légèrement saillant de trois travées, surmonté d'un fronton avec oculus, et deux corps latéraux de cinq travées chacun. Le rez-de-chaussée est percé d'arcades continues. A l'intérieur, au premier étage, un vaste salon possède un plafond peint d'époque Charles X. Tout le décor intérieur 18e a disparu au cours d'aménagements. La cage d'escalier est ornée d'une rampe en fer forgé de style Louis XV. L'édifice a été construit par Henri-Joseph Lafage, descendant d'une noble famille capitulaire.
Hôtel de ville appelé Le Capitole
Ancienne maison de ville datant du 12e siècle, avec un portail Renaissance dans la cour Henri IV. Les galeries latérales sont construites par l'architecte Pierre Souffron entre 1602 et 1606. Une nouvelle façade est réalisée par l'architecte Guillaume Cammas entre 1750 et 1760. La façade orientale est l'oeuvre de l'architecte Henri Lefuel en 1883. La salle des Illustres est réalisée de 1892 à 1898 par le peintre et sculpteur Paul Pujol avec une pléiade d'artistes. La salle des pas perdus est décorée par le peintre Henri Martin entre 1903 et 1906. Le grand escalier est reconstruit en 1912 et décoré par le peintre Jean-Paul Laurens avec ses fils Jean-Pierre et Paul-Albert. La salle des mariages est décorée vers 1914 par le peintre Paul Gervais. La salle du Conseil municipal, enfin, terminée en 1935, et décorée par les peintres A. P. Lupiac, Henri Bonis, Edouard Debat-Ponsan, Constantin Font, Edmond Yarz, André Roucolle, J. Courapied et William Didier-Pouget.
Hôtel du Grand Balcon
Immeuble édifié au milieu du 19e siècle. Le lieu acquiert une dimension mythique à partir de 1925 lorsque les pilotes de l'Aéropostale prennent l'habitude de descendre dans cet hôtel : Saint-Exupéry, Mermoz, Guillaumet, ... Cet hôtel est un lieu de mémoire de l'"équipe du Grand Balcon". La chambre 32, celle de Saint-Exupéry, est encore dans son aspect d'époque.
Hôtel-Dieu
Fondé en 1313 sous le nom d'hôpital Saint-Jacques, par la réunion de l'hôpital Sainte-Marie et de l'hôpital du Bout du Pont, l'Hôtel-Dieu apparaît aujourd'hui sous son aspect des 17e, 18e et 19e siècles, avec agrandissements et modifications successifs dus à l'afflux croissant de malades. Au 17e siècle, élévation de l'aile Est sur la Garonne, puis de l'aile transversale. Au début du 18e siècle, élévation de l'aile ouest.
Hôtel Saint-Jean
Installés dans ce quartier dès le 12e siècle, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalemn occupèrent d'abord de manière illégitime l'église de la Dalbade. En 1110, ils sont contraints de la restituer, et obtiennent en contre partie la donation de l'église Saint-Rémésy et des terrains l'entourant. L'état actuel de l'édifice remonte à la reconstruction qui eut lieu entre 1668 et 1684, notamment la grande façade, d'après les plans de Jean-Pierre Rivals. En 1813, démolition du donjon et de l'oratoire. L'angle sud-ouest fut reconstruit en 1840 à l'emplacement de l'ancienne chapelle, à l'imitation de la façade 17e. L'architecture est représentative de l'ordre classique.
Immeuble dit anciens greniers du Chapitre Saint-Sernin ou ancien dortoir
L'aspect 19e siècle du bâtiment cachait, intacte, la structure d'un édifice médiéval. Il s'agirait d'un bâtiment situé à la limite de l'ensemble abbatial et du quartier canonial, désigné dès le 16e siècle sous l'appellation de grenier. L'étage a sans doute servi de dortoir aux jeunes chanoines. Cette maison est un témoignage de l'ensemble monumental qui était lié à la basilique Saint-Sernin.
Pavillon Mazar
Cet immeuble, qui date probablement de 1826, est bâti selon un plan presque carré, à arcades régulières en plein cintre qui reposent sur des pilastres au rez-de-chaussée. L'intérieur présente un vaste espace libre qui correspond au lanterneau central.
immeuble situé 2 square Boulingrin
Les immeubles du lotissement de Gontaut-Biron ont été construits entre 1932 et 1936. Cet ensemble occupe une partie de l'îlot, bordé par le square du Grand-Rond, les allées Forain-François -Verdier et la rue de la Brasserie. Le terrain était auparavant occupé par une brasserie.
Jean Valette réalise au 2 square Boulingrin un immeuble de rapport comprenant un rez-de-chaussée surélevé et quatre étages avec deux appartements par niveau distribués par un escalier central. Les pièces de réception ouvrent par un balcon sur le jardin de Grand Rond. La façade intérieure, en pierre et brique, se compose à chaque étage d'un grand balcon compris entre des bow-windows. Au dernier étage, le balcon se transforme en loggia flanquée de deux colonnes cannelées en pierre et les bow-windows en petites terrasses. La porte cochère et les gardes-corps en fer forgé adoptent un style Art Déco. La façade arrière ouvre sur une courette.
immeuble situé 2 allées Forain-François-Verdier et 2 rue de la brasserie
Les immeubles du lotissement de Gontaut-Biron ont été construits entre 1932 et 1936. Cet ensemble occupe une partie de l'îlot, bordé par le square du Grand-Rond, les allées Forain-François -Verdier et la rue de la Brasserie. Le terrain était auparavant occupé par une brasserie.
Comptant cinq étages, les façades sur rue font alterner la brique rouge et les parties enduites blanches (soubassement, balcons, attiques, travée d'angle). L'entrée principale est placée au niveau de l'angle traité en arrondi et percé par une série de baies tripartites. L'horizontalité des balcons filants contraste avec la forte verticalité de cet angle. Le dernier étage qui ne couvre qu'une partie de l'immeuble est en attique et souligne encore l'angle.
immeuble situé 1 rue des Potiers
Jean Valette construit cet immeuble en 1932, après avoir également travaillé au 2 et au 4 square du Boulingrin. Immeuble qui appartient au lotissement Gontaut-Biron, représentatif de l'architecture domestique privée des années 1930 à Toulouse.
Immeuble dit Maison romano-gothique
Une des plus anciennes architectures civiles de Toulouse, construite en briques. Au 17e siècle, construction sur la façade arrière : le bâtiment double de profondeur. La façade sur rue comporte quatre niveaux. Au rez-de-chaussée, la porte et les devantures de magasins laissent apparents la partie supérieure d'une porte gothique à arcature de pierre, et des segments de deux grands arcs de briques appareillées. Le second étage est percé de cinq baies géminées surmontées d'un arc de décharge brisé, évidé d'un oculus chanfreiné. Les baies retombent au centre, sur une colonnette décorée d'une base et d'un chapiteau. Le troisième étage a été construit en 1923. La façade sur cour présente deux ailes en retour. A l'intérieur, des peintures murales à décor géométrique ont été découvertes au second étage.
immeuble situé 4 rue de la Brasserie
Les immeubles du lotissement de Gontaut-Biron ont été construits entre 1932 et 1936. Cet ensemble occupe une partie de l'îlot, bordé par le square du Grand-Rond, les allées Forain-François -Verdier et la rue de la Brasserie. Le terrain était auparavant occupé par une brasserie. Joseph et Jean-Louis Gilet divisent la parcelle de la rue de la Brasserie afin d 'élever deux immeubles de quatre étages en 1932 et 1933. Ils conservent le n°4 pour leur usage personnel (appartements et agence) et vendent le n°6, immeuble qui a été surélevé par leurs soins.
Les façades sont sans ornementation et étaient à l'origine enduites au mortier jetés. L'immeuble est animé par le jeu des baies, par une travée de bow-windows et des garde-corps en maçonnerie et fer forgé. Ils étaient à l'origine couverts de toits terrasses "fleuries".
immeuble situé 6 rue de la Brasserie
Les immeubles du lotissement de Gontaut-Biron ont été construits entre 1932 et 1936. Cet ensemble occupe une partie de l'îlot, bordé par le square du Grand-Rond, les allées Forain-François -Verdier et la rue de la Brasserie. Le terrain était auparavant occupé par une brasserie. Joseph et Jean-Louis Gilet divisent la parcelle de la rue de la Brasserie afin d 'élever deux immeubles de quatre étages en 1932 et 1933. Ils conservent le n°4 pour leur usage personnel (appartements et agence) et vendent le n°6, immeuble qui a été surélevé par leurs soins.
Les façades sont sans ornementation et étaient à l'origine enduites au mortier jetés. L'immeuble est animé par le jeu des baies, par une travée de bow-windows et des garde-corps en maçonnerie et fer forgé. Ils étaient à l'origine couverts de toits terrasses "fleuries".
Immeuble dit de Seube
Immeuble construit au tout début du 20e siècle, pour trois filles de la famille Seube, par Rachou, conservateur de musée, et Jean Larroque, entrepreneur, se disant architecte. Cet édifice est l'un des meilleurs exemples de l'architecture de pastiche à Toulouse, où copies et originaux se côtoient dans une composition assez fantaisiste. Réutilisant des fragments anciens, tels que les sarcophages servant de cheminées, l'édifice a été restauré après un incendie en mai 1980. Les niveaux d'habitation sont construits sur une sorte de socle en briques et galets alternés. Sur les trois façades visibles, portail en accolade à fleurons et pinacles, baies géminées, fenêtres à traverse, linteau à crossettes, faux mâchicoulis...
Immeuble dit de "La Dépêche du Midi"
Edifice construit en 1932 par Léon Jaussely. La façade sur la rue Alsace-Lorraine est entièrement ornée de mosaïques signées Gentil et Bourdet (élèves de Victor Laloux). L'immeuble présente un plan en L et comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée et un étage. Le rez-de-chaussée est commandé de chaque côté par un porche. L'intérieur était occupé par des vitrines destinées à la présentation des publications. A la jonction des deux ailes se trouvait la caisse. A l'étage se trouvent les bureaux, côté rue d'Alsace, et un logement rue Rivals.
immeuble situé 4 square Boulingrin
Les immeubles du lotissement de Gontaut-Biron ont été construits entre 1932 et 1936. Cet ensemble occupe une partie de l'îlot, bordé par le square du Grand-Rond, les allées Forain-François -Verdier et la rue de la Brasserie. Le terrain était auparavant occupé par une brasserie.
Jean Valette réalise les immeubles situés 1 rue des Potiers, 2 et 4 square du Boulingrin. Ces deux derniers immeubles présentent de grands similitudes. Cependant, au n°4, Valette a remplacé les parties en pierre par de la maçonnerie enduite. L'angle est traité en arrondi.
Immeuble des Cariatides
Au-dessus de la porte cochère, les trois baies du premier étage sont séparées par deux colonnes ioniques, et encadrées par des pilastres doriques soutenant un entablement. Cette disposition est reprise au deuxième étage où les colonnes sont remplacées par des cariatides. Le dernier étage est en retrait sur le reste de la façade. Chaque étage comprend un appartement desservi par deux escaliers. A l'intérieur, les hottes de cheminées sont ornées de stucs.
Soufflerie de Banlève
Cette soufflerie fût construite par le Ministère de l'air, sur l'île de Banlève où l'Institut de mécanique des fluides possède un laboratoire d'essais hydrauliques depuis 1913. Elle servit aux études préparatoires à la construction des grands barrages pyrénéens. Latécoère y procéda à des essais de flotteurs et de carènes de ses hydravions. Edifiée à l'air libre, la soufflerie est de type Eiffel, à veine ouverte, avec 26 mètres de longueur, 2, 40 mètres de diamètre et un vitesse de 40 m/s. Le bâtiment se compose de deux cylindres imbriqués, l'un en paroi alvéolée pour réguler l'entrée d'air, l'autre en ossature de béton et remplissage de brique. Ce dernier abrite les appareils de mesure et la salle d'expérience. Un collecteur capte l'air et le conduit dans la chambre d'expérience où est placé le modèle réduit. La soufflerie a été intégrée en 1940 dans un bâtiment par l'architecte René Kieger pour les expériences dans toutes les conditions atmosphériques. Des volets mobiles permettent l'entrée d'air en façade sud. La sortie d'air s'effectue par une vaste façade courbe à ailettes de béton. Une dalle suspendue à une charpente extérieure à arcs en béton sert de couverture. D'autres bâtiments ont été édifiés à partir de 1960 par l'architecte Robert Trilhe (hall des maquettes, laboratoire d'hydraulique).
Librairie Modern Style
Librairie-papeterie Vivès ouverte au début du 20e siècle avec une devanture Art Nouveau, rare à Toulouse. Le magasin n'est plus une librairie, et sa devanture, récemment restaurée, occupe aujourd'hui la façade d'un hôtel de voyageurs. L'édifice est situé à l'emplacement d'un ancien collège fondé par Pierre de Montruc, cardinal de Pampelonne. La décoration a été réalisée en stuc et recouvrait à l'origine tout le sous-bassement d'un immeuble romantique construit dans la seconde moitié du 19e siècle. Au niveau de la vitrine, le chassis de bois forme un réseau de lignes sinueuses repris sur les murs et dans la partie supérieure de l'arcature. Les consoles supportant le balcon reprennent ce thème végétal exubérant. A partir des deux clés formant ainsi consoles, s'échappent des brassées de feuillages sur fond de draperie tapissant toute la façade.
Maison du 17e siècle
Façade bâtie en briques percée, au premier étage, de baies plein cintre entre pilastres doriques montant sur les deux étages, les baies du second étant semblables. Chacune de ces fenêtres ouvre sur un balconnet garni de fer forgé. Le balcon central présente deux personnages en tôle repoussée, supportant un blason disparu.
Ancienne maison de Calas
Cet immeuble possède quelques éléments gothiques, mais l'ensemble a été transformé au cours des siècles et rhabillé au 19e. La façade sur rue semble construite en pans de bois. Les pilastres ioniques et l'encadrement des fenêtres sont sûrement postérieurs à l'époque où la famille Calas y habitait. Au fond de la cour, défigurée par un local ajouté au 19e siècle, se trouve un portail en pierre à linteau en accolade garni de vantaux en bois percés de judas.
Villa Gabès
Cazeneuve, commandeur de Madagascar, y vécut. Il est connu pour le rôle important qu'il joua dans l'établissement de la tutelle française à Madagascar, où il était devenu le conseiller intime et le médecin de la reine Ranavalo Manjaka. La façade principale de cette maison rappelle certaines architectures dites coloniales, avec son large balcon couvert. Elle est décorée de plaques de céramique du 19e siècle, représentant des allégories de l'art chrétien et de la Renaissance. La loggia est encadrée de deux colonnes cannelées à chapiteau ionique. Une sorte de petit oratoire en grès est installé dans une niche du mur latéral.
Maison dite de Pierre Delfau
Hôtel construit à la fin du 15e siècle, entre 1493 et 1497.Sur la rue, la façade s'ouvre par une porte gothique surmontée d'une accolade terminée par une corbeille de feuilles et chardons, sur laquelle s'entrelace en lettres gothiques le monogramme du Christ. Dans la cour, façade gothique avec fenêtres à croisillons, haute tour heptagonale contenant l'escalier à vis, éclairée par cinq fenêtres à croisillons. La porte est surmontée d'une niche à statuette. Un petit écusson est soutenu par deux anges et, au-dessous, au milieu de l'accolade, est accrochée une marque de marchands.
Maison Empire
Un immeuble existait déjà à cet emplacement au début du 15e siècle, appartenant à Simon Plasensac, capitoul en 1533. Par la suite, l'immeuble appartient à plusieurs capitouls. La façade a probablement été reconstruite vers 1830 par Urbain Vitry, en même temps que la fontaine. Au premier étage, trois fenêtres plein cintre, colonnes engagées, pilastres de hauteur d'étage portant entablement avec frise décorative en terre cuite (animaux, rinceaux). Balcon à croix de Saint-André, palmettes, effigies, rosaces. Au deuxième étage, trois fenêtres à plates bandes avec frises et corniches ornées, deux grandes niches garnies de statues. Au troisième étage, fenêtres carrées et deux niches rondes avec bustes. De grand pilastres encadrent cette composition et portent la corniche supérieure, surmontée d'une balustrade méridionale et d'un attique partiel ouvert en galerie par deux colonnes entre dans antes. Cette façade représente un bel exemple de style Empire.
Maison en terre cuite de Virebent
Au début du 19e siècle, Virebent, architecte de la ville, introduit à Toulouse un nouveau style en enrayant le style néo-classique par des formules éclectiques, fantaisistes, empruntant leur vocabulaire décoratif aux façades de la Renaissance ou du 17e siècle. Son originalité est d'avoir renoué avec une des plus anciennes traditions locales : la terre cuite. Ce type de décor et d'architecture connut une large diffusion dans la région toulousaine grâce à la production quasi industrielle pour l'époque des éléments décoratifs de terre cuite provenant d'une briqueterie que la famille Virebent possédait à Launaguet. Le raccourci des murs de façades au-dessus des éléments de corniche débordant sur consoles, laisse supposer que le projet primitif de cette maison devait comporter un étage noble au-dessus du rez-de-chaussée. Délicatesse du décor sous les supports de balcon, et du sous-bassement percé d'arcatures toulousaines et précédé de colonnes et chapiteaux à l'antique.
Maison en terre cuite de Virebent
Au début du 19e siècle, Virebent, architecte de la ville, introduit à Toulouse un nouveau style en enrayant le style néo-classique par des formules éclectiques, fantaisistes, empruntant leur vocabulaire décoratif aux façades de la Renaissance ou du 17e siècle. Son originalité est d'avoir renoué avec une des plus anciennes traditions locales : la terre cuite. Ce type de décor et d'architecture connut une large diffusion dans la région toulousaine grâce à la production quasi industrielle pour l'époque des éléments décoratifs de terre cuite provenant d'une briquetterie que la famille Virebent possédait à Launaguet. £La façade de cette maison se divise en trois registres rythmés par des frises et des corniches supportant des balcons en fer forgé, sauf au niveau de l'attique. Le rez-de-chaussée est percé de trois portes surmontées d'arcatures en plein cintre. Le dessin des briques forme des bossages continus, animé par l'alternance de deux tons de couleurs. Le même thème est repris aux registres supérieurs. Au premier, les fenêtres sont chacunes flanquées de deux cariatides sur des socles cylindriques, tandis qu'au deuxième des colonnes cannelées à chapitau corinthien remplacent les figures.
Fabrique Giscard et maisons
Au début du 19e siècle, Virebent, architecte de la ville, introduit à Toulouse un nouveau style en enrayant le style néo-classique par des formules éclectiques, fantaisistes, empruntant leur vocabulaire décoratif aux façades de la Renaissance ou du 17e siècle. Son originalité est d'avoir renoué avec une des plus anciennes traditions locales : la terre cuite. Ce type de décor et d'architecture connut une large diffusion dans la région toulousaine grâce à la production quasi industrielle pour l'époque des éléments décoratifs de terre cuite provenant d'une briquetterie que la famille Virebent possédait à Launaguet. £Maison à un étage dont balustrades, montants et linteaux des ouvertures, crêtes en bordure du toit ou dipignon, reprennent les motifs de frise les plus éclectiques. L'élément le plus remarquable est une longue frise en feuille d'acanthe escaladant le pignon et portant, au sommet, deux anges aux ailes déployées retenant un blason dans leurs bras. Fabrique d'ornements en terre cuite fondée en 1855 par Jean-Baptiste Giscard, ancien contremaître de l'usine Virebent de Launaguet. Jean-Baptiste Giscard débute ses activités par une tuilerie puis il s'oriente vers l'ornement d'architecture (antéfixes, mascarons, frises, etc.) et l'art religieux. A sa mort, son fils Bernard [1851-1926] lui succède. Sculpteur, il crée de nombreux modèles religieux (chemins de croix, autels, statues, etc.). Après la première guerre mondiale, il réalise également un grand nombre de monuments aux morts, généralement destinés aux églises. Le succès de la manufacture est important ; la maison est, dans les années 1920, dépositaire officiel du carmel de Lisieux. A ce titre, elle obtient le monopole de réalisation de la statue de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus.A partir de 1926, Henri [1895-1985] prend la direction de la manufacture. Il occupe le poste de professeur de céramique et de moulage à l'école des Beaux-arts de Toulouse jusqu'en 1962. Il succède ainsi à Henri Virebent premier professeur de cette classe créée en 1923. Joseph Giscard [1931-2005], après des études à l'école des Beaux-arts de Toulouse, reprend l'activité de son père partit à la retraite en 1965. En 1968, Joseph fait l'acquisition d'une partie des moules de la manufacture Virebent. L'atelier Giscard subit la désaffection de l'art religieux ; il passe de 50 ouvriers dans les années 1920, 5 dans les années 1960, et un dans les années 2000. La manufacture fonctionne jusqu'en 2005.L'établissement s'est spécialisé dans l'art religieux de série. Représentatif de l'activité semi-industrielle urbaine, l'affaire comportait à l'origine trois maisons situées 25 et 27 avenue de la Colonne et 31, rue Paul-Dupin, le bureau et l'atelier de façonnage ouvrent sur la rue de Bornier, mais l'entrée principale se trouve avenue de la Colonne. Dans la cour, sous un hangar métallique, se trouvent les réserves de terre, le bassin délayeur et la broyeuse qui donnent à la terre la consistance voulue. Le bâtiment en milieu d'îlot abrite au rez-de-chaussée la "chambre à terre", lieu de stockage à humidité constante et les fours. Les tirages des épreuves s'effectuaient grâce à des moules à pièces en plâtre qui sont conservés
Maison dite de la Belle-Paule
Façade de style Louis XIII, en briques rouges. Balcons en fer forgé. Portail en plein cintre avec vantaux richement sculptés. Porte latérale surmontée d'un oculus ovale et sculptures de feuillages.
Maison des Verrières ou Castel-Gesta
Château construit vers 1860 par le maître-verrier Louis-Victor Gesta qui contribua au renouvellement de la peinture sur verre au 19e siècle. Il édifia d'abord les ateliers de sa manufacture (1852) avec le four surmonté d'une haute cheminée, et une maison d'habitation. Puis, il fait bâtir un bâtiment d'exposition sur deux niveaux auquel il accola un nouveau bâtiment d'habitation doté d'une tourelle au nord-est, et de deux tourelles en encorbellement au sud-est. Des éléments de décor des 15e et 16e siècle ont été remployés, notamment sur la retombée des voûtes de la tourelle nord-est, dans les gargouilles saillantes des façades sud et nord, et dans le fronton couronnant la porte nord. La salle des Illustres présente un programme iconographique à la gloire des grands hommes de Toulouse, auquel a participé le peintre Benezet (toiles marouflées du plafond, scènes murales).
Maison en terre cuite de Virebent
Au début du 19e siècle, Virebent, architecte de la ville, introduit à Toulouse un nouveau style en enrayant le style néo-classique par des formules éclectiques, fantaisistes, empruntant leur vocabulaire décoratif aux façades de la Renaissance ou du 17e siècle. Son originalité est d'avoir renoué avec une des plus anciennes traditions locales : la terre cuite. Ce type de décor et d'architecture connut une large diffusion dans la région toulousaine grâce à la production quasi industrielle pour l'époque des éléments décoratifs de terre cuite provenant d'une briquetterie que la famille Virebent possédait à Launaguet. £La maison occupe un angle de rue, présente un étage, avec des ouvertures entièrement ceinturées par des décors en frise de terre cuite aux motifs variés. Chaque linteau est orné d'un moulage en haut-relief à dessin héraldique ou anthropomorphe. L'étage supérieur est recouvert d'une toiture plate, couronnée d'une crête dentelée en terre cuite.
maison Guignard
Edmond Pilette, architecte qui a réalise en parallèle le lotissement de Gontaut-Biron, se voit également confié en 1932 la commande de deux maisons : et l'hôtel particulier Calespoutrat, situé à l'angle des allées François-Verdier et du n°1 square Boulingrin, et la maison Guignard (3 square Boulingrin), dont il réalise également l'extension fin 1935.
La maison Guignard présente un soubassement parementé d'un appareil irrégulier de moellons, le reste de la façade étant simplement enduit. Ce sont les ouvertures aux dessins variés qui animent subtilement la façade, notamment la porte d'entrée en plein-cintre, forme reprise pour la baie du salon, et la large baie tripartite de la loggia à l'étage, toutes les deux ajoutées lors de l'agrandissement de 1935.
Maison de saint Dominique et chapelle des Réparatrices
En 1214, Pierre Seila donne à Saint-Dominique la maison qu'il possède sous le rempart. Cette maison devient le siège du tribunal de l'Inquisition jusqu'en 1589. En 1648, démolition de la salle des jugements pour construire, à son emplacement, une chapelle. Cette nouvelle église est décorée de peintures (tableaux et plafonds) , représentant la vie de Saint-Dominique, par le frère Balthazar Moncornet. En 1775, le couvent est vendu. En 1821, il passe aux missionnaires de France. Les Jésuites l'occupent en 1830, puis le cèdent aux Dames Réparatrices de Marie.
Obélisque du 10 Avril 1814
Monument élevé pour commémorer la bataille de Toulouse d'avril 1814 entre les troupes napoléoniennes commandées par le maréchal Soult et les troupes anglo-espagnoles. La réalisation du projet fut confiée à l'architecte Urbain Vitry et la première pierre posée en 1835. Lors de l'inauguration, en 1839, deux plaques de cuivre portant le nom des participants à la bataille furent déposées à l'intérieur du socle. Le monument est composé d'un obélisque reposant sur un socle en forme de mausolée ; il est construit en briques rouges.
Monument à la gloire de la Résistance
Fruit d'un concours organisé par la ville de Toulouse en 1965, le monument fut inauguré par le maire, Pierre Baudis, le 19 août 1971. Conçu par l'agence toulousaine « Atelier des Architectes associés (Pierre Viatgé, Michel Bescos, Alex Labat et Pierre Debeaux), il associe architecture, sculpture et audiovisuel. Implanté à l'extrémité sud des allées Frédéric-Mistral, en face de l'ancien siège de la Gestapo, le monument est conçu comme un cheminement, passant sous les allées pour ressurgir dans le jardin des plantes ; au bout de ce cheminement, un tumulus engazonné de béton banché se divise en trois cryptes dédiées aux réfugiés, aux torturés et aux fusillés. A l'intérieur, des images, prévues dès l'origine, sont projetées sur les murs. Une structure autoportante, composée de quatre tubes métalliques maintenus par des câbles métalliques, due à Pierre Debaux, est installée à l'entrée du tumulus.
Moulin des Amidonniers
Rétablie en 1798 sur les bases d'un moulin à papier victime d'une crue en 1790, l'ancienne filature hydraulique de coton de François Plohais fut équipée d'une grande roue à aubes. L'ensemble fut acquis en 1833 par Edmond de Planet qui y installa des machines anglaises. Après un développement qu'interrompit un incendie en 1854, l'usine, dont les terrains avait été concédés gratuitement par la ville, fut mise à la disposition d'utilisateurs variés : manufacture de bleu de pastel, dite Indigoterie impériale, fabrique de blanchiment de toiles, fonderie et teinturerie. En 1872, de Planet produisait des machines agricoles, à côté d'une fabrique de produits de gluten et d'amidon et d'un atelier de construction de machines à vapeur et de fonderie. De 1891 à 1922, des fabricants de pâtes alimentaires, Péchégut et Myquel, occupèrent l'édifice, finalement donné aux soeurs des Missions Etrangères, avant de dépendre d'une paroisse. Le bâtiment qui subsiste correspond à celui du 18e siècle, comme en témoignent la forme des portes et des fenêtres ou le large avant-toit. La distribution intérieure a été modifiée et le niveau surélevé. L'édifice est un témoignage typique de la fonction omnibus du moteur hydraulique en milieu urbain.
Musée Georges-Labit
Louis Victor Georges Labit (1862-1899) est le fils aîné d’Antoine Labit1, commerçant à l’origine du premier grand magasin de Toulouse, « La Maison Universelle », rue d’Alsace-Lorraine. Il est envoyé à l’École Supérieure de Commerce de Paris en 1879 mais interrompt rapidement ses études et entre chez des fournisseurs de son père. Il quitte la capitale pour Saint-Etienne après avoir contracté de nombreuses dettes ; à nouveau endetté, il est placé sous tutelle par son père en 1883 jusqu'à la fin de sa vie. Il désire intégrer l’affaire familiale mais son père l’éloigne de Toulouse : le voyant attiré par les voyages, il le missionne officiellement dès 1884 pour prospecter de nouveaux produits pour son commerce. Parallèlement à sa mission commerciale, Georges Labit achète de simples objets traditionnels et utilitaires et commence à former une collection. Entre 1884 et 1888, il voyage en Autriche, en Allemagne, en Belgique, en Hollande, en Espagne, à Venise, en Europe centrale, en Tunisie, en Algérie et en Angleterre, en Scandinavie. En 1889, il effectue son premier séjour en Asie, au Japon, pour le choix d’objets destinés au rayon d’Extrême-Orient de « La Maison Universelle ». Il en rapporte de nombreuses pièces ethnographiques, avec l’idée de présenter ses collections dans son musée. Il s'agit un exemple d’architecture orientale qui marquera le paysage toulousain par son style exotique,
Ancien observatoire
Un nouvel observatoire fut commandé par la ville à l'architecte Urbain Vitry au début du 19e siècle. Entre 1878 et 1908, une série de travaux furent réalisés par Benjamin Baillaud pour abriter de nouveaux instruments : téléscope Secrétan, cercle Méridien de Gautier (1891). Une série de coupoles fut édifiée. L'accès à l'édifice néo-gothique se fait par un escalier monumental à deux volées aboutissant à un portique formé de deux colonnes doriques et de deux pilastres soutenant un entablement qui se poursuit sur toute la façade principale et sur les latérales. La façade postérieure est flanquée de deux tours rondes. Dans le parc se trouvent encore trois coupoles, une tour, des écuries et divers bâtiments plus récents.
Palais de Justice
Ancien parlement dont la structure remonte au Moyen Age. Entre 1469 et 1492, les parlementaires font construire la Grande Chambre (actuellement Première Chambre de la Cour d'Appel). Du 15e au 17e siècle, de nouvelles salles d'audience sont construites ou aménagées (Chambre Dorée de 1470 à 1505, Chambre d'Hercule en 1691). De 1824 à 1833, l'architecte Jean-Pierre Laffon restructure l'ancien palais et construit les façades sur la cour d'honneur et l'aile est-ouest sur les cours arrières. Il aménage la Cour d'Assises à l'est, à partir d'une ancienne salle d'audience. En 1845, le chantier se poursuit par la construction du Tribunal de Première Instance. En 1859-1860, Esquié reconstruit la Cour d'Assises.
Ancien palais archiépiscopal
"Après avoir vécu avec leurs chanoines dans l'enceinte du cloître, les archevêques de Toulouse établirent leur résidence au-delà de la tour Mascaron. Bâti du 14e au 16e siècle, le premier évêché est détruit à la fin du 17e siècle et reconstruit en 1691. De cette époque reste le bâtiment correspondant à l'aile perpendiculaire à oculi sur jardin qui comportait, au premier étage, une chapelle. La reconstruction se poursuit en 1693 sous la direction de l'architecte d'Aviler qui organise le plan actuel en U autour d'une cour centrale. A partir de 1776, l'architecte Jean-Arnaud Raymond exécute le bâtiment entre les n° 7 et 13, destiné à recevoir la "chambre souveraine du clergé" et les archives diocésaines."
Piscine municipale Alfred Nakache
Piscine d'été et d'hiver, faisant partie d'un parc municipal des sports de 25 hectares, dont le projet est adopté par la municipalité socialiste en 1931. L'ensemble est conçu par l'architecte municipal Jean Montariol avec l'aide de l'ingénieur Charles Baruteaud. Les trois bassins d'été - la piscine d'hygiène, la piscine enfantine et la piscine sportive, entourée de gradins pour 2 000 spectateurs - sont desservis par un grand bâtiment central de cabines de déshabillage et de douches. Cet édifice abrite aussi les deux bassins d'hiver, une salle des fêtes et un institut d'éducation physique avec deux gymnases. La maîtrise d'ouvrage est confiée à l'Office public des Habitations à Bon Marché de Toulouse, avant d'être prise en charge directement par la municipalité. Les travaux de construction sont réalisés par les Charpentiers Toulousains, dirigés par Paul Barthe. Le portique d'entrée, dit "Minaret", dû à l'architecte Robert Armandary, est construit en 1931. La piscine d'été est inaugurée la même année, le bâtiment de la piscine d'hiver en 1934. La décoration de cet édifice comporte des sculptures de Parayre et de Manaut et une allégorie des sports en grès flammé par Violet. La réalisation du stadium est engagée en 1938 mais interrompue par la guerre pour ne s'achever qu'en 1952, sous la direction d'Emile Aillaud, architecte délégué par le ministère des Sports.
Place Wilson
Le dessin ovale de la place est une transformation d'un premier projet daté de 1797, qui prévoyait un hémicycle ouvert. Le plan définitif a été approuvé en 1806. L'emplacement se trouvait au-delà des remparts de Toulouse, détruits en 1827. Les terrains vagues qui s'étendaient le long des remparts étaient plus ou moins bâtis de maisons entourées de jardins. Les capitouls décidèrent d'assainir les abords de la ville par la construction d'une place près des remparts. Dès l'origine, un modèle uniforme de façades fut imposé. Autour de la place, le rez-de-chaussée des maisons présentait une suite d'arceaux où étaient installés des magasins.
Pont-Neuf qui assure à la R.D. 124 le franchissement de la Garonne
Pont construit de 1544 à 1632. Les plans d'achèvement furent réalisés par Jacques Lemercier, de même que le dessin des gueules de lion (non réalisé) et de l'arc de triomphe à l'entrée ouest du pont (détruit en 1868). Cet ouvrage est le seul à avoir résisté aux crues de la Garonne, de part sa conception. Non horizontal, son dos d'âne évite de former barrage. Assymétrique, il culmine du côté sortant de la courbe du fleuve qui vire en cet endroit à 90°, facilitant le passage du courant le plus fort sous les arches les plus hautes. La largeur garantit les piles contre les pressions du courant, limitant les risques d'effondrement. Chaque pile est précédée d'un bec et percée d'un dégueuloir. Construction et parements sont en briques ; piles, arcs et dégueuloirs en pierre.
Ponts jumeaux enjambant le canal du Midi et le canal de Brienne
Ces ponts sont un souvenir de l'histoire économique du Languedoc. L'un fut construit au 17e siècle, l'autre en 1774. Ils correspondent aux constructions du canal du Languedoc et de celui de Brienne. Au 19e siècle, un canal latéral vint s'ajouter aux deux premiers et motiver la construction d'un troisième pont. L'ensemble constitue une belle composition classique rehaussée par le bas-relief du sculpteur François Lucas, placé en 1775.
Pont sur le Touch
Pont construit en 1768 sur l'ordre des états du Languedoc. L'ouvrage se compose d'une arche, avec retour évasé des parapets des deux côtés. Au centre de l'arche, en amont et en aval, en clef de voûte, se trouve un écusson en pierre aux armes des états du Languedoc.
Ensemble du Port Saint-Etienne
Ensemble de bâtiments liés à l'ouverture et à l'exploitation du canal du Midi comme voie de communication fluviale. Cet ensemble comprend le château du Canal, le magasin Subra, les archives du canal, les magasins et entrepôts de l'Impasse Bonnet, l'ensemble ayant été bâti sur une période s'étendant du début du 18e au milieu du 19e siècle. Le château du canal, construit par Antoine de Niquet, est le bâtiment le plus ancien. Il s'agit d'un magasin flanqué de deux bâtiments abritant la chambre de justice et la maison du canal. De part et d'autre du château sont édifiés, en 1781 et 1790, des magasins dont il ne reste qu'un vestige. Un pavillon est construit entre 1834 et 1836 à destination d'archives. A partir de 1860, construction des entrepôts.
Ancienne porte du Capitole réédifiée dans le jardin des Plantes de Toulouse
La porte s'élève sur la façade de l'hôtel de ville. Elle présente un cintre se développant entre deux étages de colonnettes, surmonté d'un oculus sous un fronton dominé par trois croissants. La frise portait les blasons des capitouls, martelés en 1793. En 1671, la porte fut transférée par l'architecte Pierre Mercier sur la façade de l'Arsenal, plus tard la Commutation. Un cartouche carré fut ajouté, avec les nouveaux blasons des capitouls de l'année.
Ancien prieuré de la Daurade
Tour des latrines mentionnée sur le plan du Monasticum Gallicanum au 17e siècle. Les latrines peuvent dater du 14e siècle (latrines collectives à fosse). L'église de la Daurade a été démolie en 1761, et les bâtiments conventuels en 1811. La tour présente des baies murées, par groupe de trois, à la partie sommitale ouest et à mi hauteur sud. Couvertes en plein cintre, elles sont entièrement en briques. A mi-hauteur, un glacis horizontal tapissé de briques semble avoir eu pour fonction de diriger un déversement vers le centre de la tour. Un arc de décharge en briques apparaît dans le flanc inférieur oriental, et un autre dans le flanc supérieur sud. L'intrados sud est muni de deux grands arcs diaphragmes en encorbellement et en décalage l'un par rapport à l'autre. Des conduits biais en terre cuite placés dans le flanc supérieur oriental révèlent un rajout sans doute postérieur. Un déversoir dans l'angle supérieur nord-est semble avoir eu pour fonction de diriger les eaux pluviales vers le centre de la tour. Au centre de l'aire qui recevait les déjections, se trouve un puits circulaire. L'évacuation des odeurs pouvait se faire en partie haute, d'après la présence de lucarnes supérieures.
Ancienne prison Saint-Michel
La maison d'arrêt a été réalisée entre 1854 et 1867 par l'architecte Jacques-Jean Esquié. Cinq quartiers desservis par des galeries de circulation ouvrant sur l'espace central, rayonnent à partir d'une rotonde centrale. L'accès unique se fait par un castelet d'entrée traité dans le goût néo-médiéval, ensemble abritant l'administration et les logements de fonction. Les élévations reprennent matériaux et modèles habituels de l'architecture publique d'Esquié. Elles sont marquées par des citations médiévales (romanes et surtout militaires ou castrales) ainsi que par une austérité et un souci d'économie très accentués. Les techniques nouvelles liées à l'emploi du fer, de la fonte et du zinc sont également mises en oeuvre. Enfin, la prison Saint-Michel constitue aussi un lieu de mémoire associé à la Seconde Guerre Mondiale et à la Résistance.
Grand Séminaire
La congrégation cistercienne des Feuillants édifia le monastère de 1621 à 1623. La communauté s'éteignit en 1790, et l'ensemble fut racheté en 1808 par la communauté des Dames du Saint-Enfant Jésus. Nouvelle chapelle bénie en 1838. En 1863, édification du bâtiment rue des Teinturiers. Importants travaux d'agrandissement à la fin du 19e siècle. En 1908, l'ensemble est racheté par l'association diocésaine qui y loge le grand séminaire. Trois périodes de construction se distinguent dans les bâtiments actuels. Du monastère des Feuillants subsiste le quadrilatère de bâtiments autour du cloître, les galeries sur piles carrées, un niveau de caves, le réfectoire. L'architecture est caractéristique des bâtiments conventuels toulousains du 17e siècle. Une aile du début du 19e siècle, et une chapelle néo-classique à la voûte ornée de motifs pompéïens. Ailes supplémentaires ajoutées à la fin du 19e siècle, autour de patios intérieurs.
Ancien séminaire
Ensemble important du 18e siècle, situé à proximité du couvent des Chartreux, construit par l'archevêque Loménie de Brienne en 1764 pour y établir le séminaire des Messieurs de Saint-Sulpice. Il se compose de trois corps de bâtiments identiques délimitant deux cours jumelles dont l'accès se fait par deux grandes portes cochères.
Ancien petit Séminaire de l'Esquile
Porte dite de l'Esquile : 16e siècle, par Nicolas Bachelier ; Ancienne chapelle : 17e siècle, 19e siècle
Ancien grand séminaire
La chapelle du séminaire a été construite dans la première moitié du 17e siècle pour les Carmélites. La première pierre a été posée en 1622. L'édifice de plan rectangulaire présente un sanctuaire de deux pans coupés. Autrefois, deux arcades mettaient l'église en communication avec le choeur des religieuses, une chapelle dédiée à Saint-Joseph et la sacristie. L'arcade ouverte sur le choeur était munie d'une double grille et d'un rideau, selon la règle du Carmel. Ces deux arcades ont été supprimées. Le choeur des religieuses a été transformé en sacristie, et la chapelle Saint-Joseph a été démolie. Les deux petites portes latérales ont été ouvertes au 19e siècle. A l'extérieur, la façade du pignon sud est décorée d'assises alternées de briques et de pierres. Le centre de cette façade est occupé par une niche surmontée d'un petit fronton arrondi, avec acrotères. La partie supérieure de la façade est couronnée par un fronton triangulaire. Une rose avait été installée entre les deux frontons, puis fermée au 18e siècle lorsque a été peint l'apothéose de Sainte-Thérèse. La voûte en bois est inspirée de la Renaissance. Les murs sont revêtus de boiseries. Les peintures des voûtes ont été réalisées de 1747 à 1751 par Despax. La propriété de la chapelle (anciennement propriété de l'Etat, ministère de la culture) a été transférée à la commune par convention du 31 juillet 2007.
Petit Séminaire (ou Hôtel d'Hautpoul)
Quatre maisons furent réunies en une seule en 1550 par Guillaume Maignan, chanoine de Saint-Etienne. Des transformations sont apportées à l'édifice au 18e siècle, dont l'ajout d'un grand escalier orné de gypseries. La partie ancienne, située au sud, comprend les deux bâtiments en aile encadrant un jardin intérieur. Au nord, se trouve la partie moderne. A l'intérieur, les appartements du premier étage de l'aile sud conservent quelques éléments de décor de style Louis XVI, Directoire et Empire. L'escalier présente, entre le rez-de-chaussée et le premier, une rampe en fer forgé composée de grands panneaux à double encadrement, comprenant un motif central à neuf fleurs aux pétales cruciformes striés, relié par quatre C à un cercle. Chacun de ceux-ci se relie à des boucles droites formant barreaux, avec intercalations d'olives ou de petits cercles. Ce décor est complété par quatre bourgeons à feuillage symétrique, se terminant en tige perlée et ondulée. Ovales et losanges relient ces panneaux à la main-courante et à l'armature. Toute la surface de la cage est décorée de gypseries, grands panneaux nus surmontés de trophées à guirlandes.
Serres municipales
Les serres apparaissent à la fin du 18e siècle, à la suite des découvertes géographiques. La maîtrise de l'industrie du fer et du verre permet l'amélioration technique constante de la construction des serres, qui se développent surtout dans la seconde moitié du 19e siècle. Les serres de Toulouse furent édifiées en deux fois. En 1877, édification d'une rotonde par Pommard, puis, en 1893, celle des autres serres par Tartux présentant deux ailes, dont l'une perpendiculaire à la rotonde, et l'autre se terminant par deux hémicycles. Ces ailes sont à double exposition. L'ensemble est couvert de stores pour abriter l'intérieur du soleil. D'abord édifié dans le Jardin des Plantes, l'ensemble fut démonté pui remonté au début du 20e siècle dans le jardin fleuriste.
Fabrique de céramique Giscard
Fabrique d'ornements en terre cuite fondée en 1855 par Joseph Giscard, ancien contremaître de l'usine Virebent de Launaguet. L'établissement s'est spécialisé dans l'art religieux de série. Représentatif de l'activité semi-industrielle urbaine, l'affaire comportait à l'origine trois maisons situées 25 et 27 avenue de la Colonne et 31, rue Paul-Dupin, le bureau et l'atelier de façonnage ouvrent sur la rue de Bornier, mais l'entrée principale se trouve avenue de la Colonne. Dans la cour, sous un hangar métallique, se trouvent les réserves de terre, le bassin délayeur et la broyeuse qui donnent à la terre la consistance voulue. Le bâtiment en milieu d'îlot abrite au rez-de-chaussée la "chambre à terre", lieu de stockage à humidité constante et les fours. Les tirages des épreuves s'effectuaient grâce à des moules à pièces en plâtre qui sont conservés.
Usine aéronautique Latécoère de Montaudran
Edifiées à la fin de la Première guerre mondiale, au nord de la voie ferrée Toulouse-Sète, les trois grandes halles de montage de Montaudran sont les jalons de l'aventure aéronautique toulousaine, entrée dans la légende avec Pierre-Georges Latécoère. Celui-ci passe de la chaudronnerie et du matériel ferroviaire au marché des avions Salmson en quelques mois (1917-1918) et transforme son usine de façon décisive. Les halles sont constituées de trois vaisseaux de 30 m de portée et 130 m de long, le vaisseau central sous charpente métallique, reposant sur des piliers de brique, les vaisseaux latéraux sous charpentes en béton armé cintré. Au sud de la voie ferrée, se trouve l'aire d'atterrissage initiale, utilisée par les Lignes Aériennes Latécoère, créées aussitôt la guerre finie, assorties d'un hangar de maintenance et d'une piste agrandie. Le site occupera 45 hectares. Vendue à Lorraine-Dietrich, puis associée au nom de Breguet, l'usine a été bombardée en avril 1944. Abandonné par Bréguet dans les années 60, le site a été transformé en zone industrielle et les halles servent d'entrepôts. Sont également protégés la salle d'attente des passagers, la piste et le bâtiment de direction appelé château Petit Espinet Raynal.
Manufacture des Tabacs
La manufacture des tabacs fut construite entre 1888 et 1894. Elle est caractérisée par son grand bâtiment directorial. Divers bâtiments ont été ajoutés au début du 20e siècle, un réfectoire en 1903 et une cheminée pour les torréfacteurs en 1906. Après le rétablissement du monopole du tabac en 1810, Toulouse était devenue le siège d'une des seize manufactures impériales. La régie chargée de l'exploitation du monopole acquit en 1811 l'ancien couvent des Bénédictins, situé quai de la Daurade, puis en 1821 la filature de coton Boyer-Fonfrède. La production a été arrêtée en 1979, et les bâtiments sont désaffectés depuis 1984.
Architecture contemporaine remarquable
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Ancienne usine Job
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Archives départementales de la Haute-Garonne
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Château d’eau de l’hôpital Marchant
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Cité HBM du Grand-Rond et caserne Genes Lougnon
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Cité universitaire Daniel Faucher
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Ecole nationale supérieure d'architecture de Toulouse (ENSAT)
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École primaire Paul-Dottin
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Ensemble résidentiel Ancely
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ENSICA (école nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques)
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Grand magasin les Nouvelles Galeries
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Groupe scolaire Croix Daurade-Cuvier
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Groupe scolaire de la Juncasse
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Groupe scolaire Ernest Renan
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Groupe scolaire Jean Jaurès
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Groupe scolaire Jules Ferry
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Groupe scolaire Jules Julien
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Groupe scolaire Matabiau
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Groupe scolaire Molière
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Hôtel central des Postes
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Immeuble et garage Citroën
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institut d'optique électronique
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Lotissement des Mûriers
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Marché-parking des Carmes
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Pont Saint-Michel
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Poste Saint-Aubin
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Restaurant universitaire Daniel-Faucher
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Villa Bachelot
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Villa Chanfreau
Groupe scolaire Croix Daurade-Cuvier
135, route d'Albi
Siècle : 20e siècle
Description
Après les lois Jules Ferry de 1881, 1882 et 1886, de nombreuses écoles sont construites dans les quartiers toulousains, centraux, de faubourgs et proches de la campagne, telles que l’école du Pont-des-Demoiselles (1899), l’école de Saint-Simon (1899). Sous les différentes municipalités, devant l’accroissement constant de la population et ses effectifs scolaires, plusieurs campagnes de construction scolaire sont conduites. Sous la municipalité de Paul Feuga, avec l’architecte en chef de la ville Jules Milloz, trois groupes scolaires sont réalisés dans l’après-guerre concrétisant des projets initiés au début des années 1910. Ainsi, par délibération du 14 décembre 1921, le Conseil Municipal approuve un projet de construction de trois groupes scolaires au Busca, à Matabiau et à Croix-Daurade. Toutefois, plusieurs années s’écoulent avant leur mise en chantier autour de 1924-1925 puis leur livraison sous la mandature suivante, d’Etienne Billières. Jules Jean Milloz (ou Milhoz), né le 21 mai 1876 d’un père ébéniste, suit des études artistiques à l’école des Beaux-arts de Toulouse, qu’il poursuit à l’ENSBA à Paris dans l’atelier de Patrice Bonnet et Léon Jaussely, grâce à une bourse municipale (grand prix municipal en 1898). Rentré à Toulouse, il devient en 1906 l’adjoint de Joseph Galinier, au service d’architecture de la ville de Toulouse. A partir de 1912, il devient architecte en chef de la ville de Toulouse. Jean Montariol devient son adjoint en 1927. Jules Milloz prend sa retraite quelques années avant sa mort en janvier 1939. Un projet d’agrandissement du groupe scolaire de Croix-Daurade est approuvé le 26 novembre 1897. Cependant, le groupe scolaire n’étant pas au centre du quartier, il est proposé de construire un édifice entièrement neuf. Le terrain de M. Timbal de 5000 m² environ est privilégié et un crédit de 16 000 francs est voté. L’avant-projet mis au point est soumis le 29 avril 1905, comprenant une école de fille et une école de garçons donnant sur la route de Lyon et une école maternelle donnant sur le chemin vicinal dit Lapujade. Le 23 juillet 1924, l’architecte de la ville adresse pour approbation un nouveau projet : l’école maternelle est toujours installée dans un immeuble contigu à l’église, pour lequel de légères modifications intérieures et des aménagements sont prévus. La principale évolution est le changement d’emplacement des écoles de filles et de garçons. Il s’agit d’un terrain communal situé en face de l’église, en recul de la route ménagé par une place publique d’une trentaine de mètres de largeur et s’étirant sur la longueur du bâtiment scolaire à construire. Peu de changements sur l’organisation des locaux, les cours gagnent en superficie et une extension est possible dans les années à venir. L’adjudication en 7 lots est procédée le 16 décembre 1924 pour les trois premiers lots, les quatre autres lots seront procédés ultérieurement. Commencés le 22 janvier 1925, les travaux sont achevés le 30 octobre 1927. Les travaux de terrassements, maçonnerie et pavages sont confiés à la Société Toulouse – Construction (Les charpentiers réunis), ceux de couverture et zinguerie à M. Dax, ceux de plâtrerie à M. Peyras, ceux de peinture et vitrerie à M. Virton, ceux de menuiserie à M. Anton, et ceux d’installation du chauffage central à M. Berjeaut. L’école est inaugurée le 2 octobre 1927. Devant la croissance des effectifs, une extension de l’école est réalisée dans les années 1950 par l’architecte de la ville Roger Brunerie et l’architecte Jean Barbut. Les plans sont approuvés par la Préfecture en 1958 (cf. les écoles toulousaines des années 1950 pour le contexte de réalisation).
Groupe scolaire de la Juncasse
131 rue Louis Plana
Siècle : 20e siècle
Description
Après les lois Jules Ferry de 1881, 1882 et 1886, de nombreuses écoles sont construites dans les quartiers toulousains, centraux, de faubourgs et proche de la campagne, telles que l’école du Pont des Demoiselles (1899), l’école de Saint-Simon (1899). Viennent ensuite les projets de de trois groupes scolaires au Busca, à Matabiau et à Croix-Daurade, menés par la municipalité de Paul Feuga, dessinés par l’architecte en chef de la ville, Jules Milloz, mis en chantier autour de 1924-1925 et livrés sous la mandature suivante d’Etienne Billières. Étienne Billières, maire socialiste de Toulouse élu en 1925, dresse le bilan d’importants retards dans le développement de la ville et engage alors une politique volontaire d’embellissements et de constructions articulée autour de moyens économiques et humains importants et de nouvelles stratégies de gestion. L’administration municipale devient alors un réel agent économique du développement de la ville et son action se fonde sur la modernisation des infrastructures e et la construction d’équipements sociaux, sanitaires, scolaires et culturels : construction de quinze groupes scolaires (et agrandissement de ceux existants), de six bains-douches, de cinq fourneaux économiques, de trente kiosques, d’une bourse du travail, d’un parc des sports et d’une bibliothèque municipale. Dans ce contexte d’intense production bâtie, cohérence et unité formelle transmettent un message politique qui représente l’action municipale. Les architectes de l’atelier municipal, Jules Milloz et Jean Montariol conçoivent les projets, l’entreprise les Charpentiers toulousains est régulièrement choisie et les artistes méridionaux sont également sollicités : le peintre Édouard Bouillière (1900-1967), le sculpteur Henry Parayre (1879-1970), le sculpteur Jean Druilhe, l’ébéniste Maurice Alet (1874-1967), le sculpteur Georges Vivent (1871-1949), le peintre Marc Saint-Saëns (1903-1979), le maître verrier André Rapp (1903-1979) et le sculpteur Sylvestre Clerc (1892-1958). Jean Montariol, né en 1892, est issu d’une famille de constructeurs. Il suit des études artistiques à l’école des Beaux-arts de Toulouse, qu’il poursuit à l’ENSBA à Paris dans l’atelier Deglanes et Nicod, grâce à une bourse municipale (grand prix municipal en 1911). Diplômé en 1922, il travaille quelques années avec son frère à son retour à Toulouse, puis il est nommé architecte de l’Office (1925-1939). En 1927, il entre dans ses nouvelles fonctions d’architecte en chef comme adjoint de Jules Milloz. En tant qu’architecte en chef adjoint, il est en charge de la direction des travaux neufs et des travaux d’entretien. Il occupe ce poste jusqu’en 1949. Il devient en 1948 l’architecte ordinaire de la toute nouvelle agence des Bâtiments de France à Toulouse. Avec l’accroissement de la population et le développement des faubourgs, dont les quartiers s’éloignent de plus en plus du centre-ville, notamment avec la construction de cités-jardins et d’immeubles d’habitations collectives par l’Office HBM, il devient nécessaire de faire construire des groupes scolaires complets, comprenant école de filles, école de garçons et école maternelle. Lors de la séance du conseil municipal du 2 mai 1929, Jules Julien, adjoint délégué à l’Instruction publique et aux Beaux-Arts, présente les avantprojets de cinq groupes scolaires pour les quartiers de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, de Fontaine-Bayonne (Patte d’Oie) et de la Juncasse. Face à la nécessité urgente de doter ces quartiers de groupes scolaires, la municipalité procède à un crédit de 14 885 330 francs pour effectuer les travaux. Le groupe scolaire de Fontaine-Lestang et l’école de garçons Fabre (Carmes) sont démarrés dans les années 1930. Les projets sont transmis au préfet de la Haute-Garonne le 27 juin 1929. L’inspecteur d’académie rend une appréciation selon deux rapports successifs le 21 octobre 1929 et le 6 décembre 1930. Les projets modifiés sont à nouveau présentés pour validation au conseil municipal en juillet 1931. Les réalisations deviennent nécessaires, entre 1931 et 1933, l’effectif scolaire augmente de 2500 élèves, certaines classes comptent entre 50 et 60 élèves. Les groupes scolaires de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, et de la Juncasse présentent des programmes similaires, des budgets équivalents, une même temporalité de conception et de chantier, et des partis architecturaux et constructifs proches voire identiques.
Groupe scolaire Ernest Renan
3-5 chemin d'Audibert
Siècle : 20e siècle
Description
Après les lois Jules Ferry de 1881, 1882 et 1886, de nombreuses écoles sont construites dans les quartiers toulousains, centraux, de faubourgs et proche de la campagne, telles que l’école du Pont des Demoiselles (1899), l’école de Saint-Simon (1899). Viennent ensuite les projets de de trois groupes scolaires au Busca, à Matabiau et à Croix-Daurade, menés par la municipalité de Paul Feuga, dessinés par l’architecte en chef de la ville, Jules Milloz, mis en chantier autour de 1924-1925 et livrés sous la mandature suivante d’Etienne Billières. Étienne Billières, maire socialiste de Toulouse élu en 1925, dresse le bilan d’importants retards dans le développement de la ville et engage alors une politique volontaire d’embellissements et de constructions articulée autour de moyens économiques et humains importants et de nouvelles stratégies de gestion. L’administration municipale devient alors un réel agent économique du développement de la ville et son action se fonde sur la modernisation des infrastructures e et la construction d’équipements sociaux, sanitaires, scolaires et culturels : construction de quinze groupes scolaires (et agrandissement de ceux existants), de six bains-douches, de cinq fourneaux économiques, de trente kiosques, d’une bourse du travail, d’un parc des sports et d’une bibliothèque municipale. Dans ce contexte d’intense production bâtie, cohérence et unité formelle transmettent un message politique qui représente l’action municipale. Les architectes de l’atelier municipal, Jules Milloz et Jean Montariol conçoivent les projets, l’entreprise les Charpentiers toulousains est régulièrement choisie et les artistes méridionaux sont également sollicités : le peintre Édouard Bouillière (1900-1967), le sculpteur Henry Parayre (1879-1970), le sculpteur Jean Druilhe, l’ébéniste Maurice Alet (1874-1967), le sculpteur Georges Vivent (1871-1949), le peintre Marc Saint-Saëns (1903-1979), le maître verrier André Rapp (1903-1979) et le sculpteur Sylvestre Clerc (1892-1958). Jean Montariol, né en 1892, est issu d’une famille de constructeurs. Il suit des études artistiques à l’école des Beaux-arts de Toulouse, qu’il poursuit à l’ENSBA à Paris dans l’atelier Deglanes et Nicod, grâce à une bourse municipale (grand prix municipal en 1911). Diplômé en 1922, il travaille quelques années avec son frère à son retour à Toulouse, puis il est nommé architecte de l’Office (1925-1939). En 1927, il entre dans ses nouvelles fonctions d’architecte en chef comme adjoint de Jules Milloz. En tant qu’architecte en chef adjoint, il est en charge de la direction des travaux neufs et des travaux d’entretien. Il occupe ce poste jusqu’en 1949. Il devient en 1948 l’architecte ordinaire de la toute nouvelle agence des Bâtiments de France à Toulouse. Avec l’accroissement de la population et le développement des faubourgs, dont les quartiers s’éloignent de plus en plus du centre-ville, notamment avec la construction de cités-jardins et d’immeubles d’habitations collectives par l’Office HBM, il devient nécessaire de faire construire des groupes scolaires complets, comprenant école de filles, école de garçons et école maternelle. Lors de la séance du conseil municipal du 2 mai 1929, Jules Julien, adjoint délégué à l’Instruction publique et aux Beaux-Arts, présente les avantprojets de cinq groupes scolaires pour les quartiers de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, de Fontaine-Bayonne (Patte d’Oie) et de la Juncasse. Face à la nécessité urgente de doter ces quartiers de groupes scolaires, la municipalité procède à un crédit de 14 885 330 francs pour effectuer les travaux. Le groupe scolaire de Fontaine-Lestang et l’école de garçons Fabre (Carmes) sont démarrés dans les années 1930. Les projets sont transmis au préfet de la Haute-Garonne le 27 juin 1929. L’inspecteur d’académie rend une appréciation selon deux rapports successifs le 21 octobre 1929 et le 6 décembre 1930. Les projets modifiés sont à nouveau présentés pour validation au conseil municipal en juillet 1931. Les réalisations deviennent nécessaires, entre 1931 et 1933, l’effectif scolaire augmente de 2500 élèves, certaines classes comptent entre 50 et 60 élèves. Les groupes scolaires de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, et de la Juncasse présentent des programmes similaires, des budgets équivalents, une même temporalité de conception et de chantier, et des partis architecturaux et constructifs proches voire identiques.
Groupe scolaire Jean Jaurès
60 avenue de Frizac
Siècle : 20e siècle
Description
Après les lois Jules Ferry de 1881, 1882 et 1886, de nombreuses écoles sont construites dans les quartiers toulousains, centraux, de faubourgs et proches de la campagne, telles que l’école du Pont-des-Demoiselles (1899), l’école de Saint-Simon (1899). Sous les différentes municipalités, devant l’accroissement constant de la population et ses effectifs scolaires, plusieurs campagnes de construction scolaire sont conduites. Sous la municipalité de Paul Feuga, avec l’architecte en chef de la ville Jules Milloz, trois groupes scolaires sont réalisés dans l’après-guerre concrétisant des projets initiés au début des années 1910. Ainsi, par délibération du 14 décembre 1921, le Conseil Municipal approuve un projet de construction de trois groupes scolaires au Busca, à Matabiau et à Croix-Daurade. Toutefois, plusieurs années s’écoulent avant leur mise en chantier autour de 1924-1925 puis leur livraison sous la mandature suivante, d’Etienne Billières. Jules Jean Milloz (ou Milhoz), né le 21 mai 1876 d’un père ébéniste, suit des études artistiques à l’école des Beaux-arts de Toulouse, qu’il poursuit à l’ENSBA à Paris dans l’atelier de Patrice Bonnet et Léon Jaussely, grâce à une bourse municipale (grand prix municipal en 1898). Rentré à Toulouse, il devient en 1906 l’adjoint de Joseph Galinier, au service d’architecture de la ville de Toulouse. A partir de 1912, il devient architecte en chef de la ville de Toulouse. Jean Montariol devient son adjoint en 1927. Jules Milloz prend sa retraite quelques années avant sa mort en janvier 1939. Ce nouveau groupe scolaire regroupait l’école des garçons, alors installée dans une maison louée depuis 1890 au 8 chemin du Busca, l’école des filles et l’école maternelle, qui occupaient le 41 rue des Trente – Six-Ponts. Le quartier du Busca s’urbanise progressivement dans les dernières décennies du XIXe siècle et plus intensément au début du XXe siècle rendant nécessaire la construction d’une nouvelle école. Un terrain de 2000 m² situé à l’angle de l’avenue de Frizac et de l’actuelle rue Léo-Lagrange est acheté à l’atelier Saint-Eloi en 1919. Les plans du projet sont approuvés en décembre 1921, le procès-verbal d’adjudication est enregistré le 18 juillet 1924. L’exécution des travaux est confiée à MM. Badia frères pour les terrassements, la maçonnerie et les pavages, à la Société « Les Charpentiers Toulousains » pour la charpente, à M. Puecli pour la couverture et la zinguerie, à M. Vaillant pour la plâtrerie, à M. Batiste pour la menuiserie et la quincaillerie, à MM. Jean Louis frères pour la peinture et la vitrerie, à M. Baccalerie pour la ferronnerie et la serrurerie. L’école maternelle est inaugurée en 1929 puis l’école des filles en 1931. En juin 1948, le conseil municipal décide de se porter acquéreur de la parcelle mitoyenne à l’école, située au 19 de l’avenue Frizac, appartenant à Félix Bastide, oiselier. Ce dernier élève et vend des perruches ondulées sur tout le continent européen et s’oppose fermement à la cession de son terrain. Le projet d’extension dessiné par Jean Montariol estalors ajourné. De nouvelles classes sont aménagées dans l’existant le temps du contentieux. Il est possible que les préaux de l’école de garçons aient été fermés pour les transformer en salles de classe. Les photographies aériennes des années 1950 ne montrent pas d’ajout de bâtiment dans la cour de récréation. La mairie acquiert en juin 1953 un terrain de 280 m² au numéro 5 de la rue d’Auriol afin d’agrandir l’école maternelle. L’urbanisation du quartier se poursuit et accueille plusieurs immeubles collectifs, augmentant les effectifs scolaires. La ville exproprie les propriétaires des parcelles sur la rue Sainte-Philomène afin d’agrandir la surface à bâtir. Les recours juridiques retardent le projet. Les bâtiments existants sont démolis en 1965 et un bâtiment contenant un préau, des toilettes et un logement de fonction sont construits. Un projet d’envergure daté d’avril 1967 prévoyait la construction d’un bâtiment sur trois niveaux comprenant douze salles de classe, une cantine et un centre médico-social. Il n’est pas réalisé. Huit classes préfabriquées et un réfectoire sont installés sur le terrain disponible avenue de Frizac. En mars 1990, un projet d’agrandissement de six salles de classe, une salle informatique et une cantine de 180 élèves est décidé. Il est en service pour la rentrée de 1993.
Groupe scolaire Jules Ferry
96 avenue de Fronton ; 109 avenue Jules-Ferry ; avenue des Etats-Unis
Siècle : 20e siècle
Description
Après les lois Jules Ferry de 1881, 1882 et 1886, de nombreuses écoles sont construites dans les quartiers toulousains, centraux, de faubourgs et proche de la campagne, telles que l’école du Pont des Demoiselles (1899), l’école de Saint-Simon (1899). Viennent ensuite les projets de de trois groupes scolaires au Busca, à Matabiau et à Croix-Daurade, menés par la municipalité de Paul Feuga, dessinés par l’architecte en chef de la ville, Jules Milloz, mis en chantier autour de 1924-1925 et livrés sous la mandature suivante d’Etienne Billières. Étienne Billières, maire socialiste de Toulouse élu en 1925, dresse le bilan d’importants retards dans le développement de la ville et engage alors une politique volontaire d’embellissements et de constructions articulée autour de moyens économiques et humains importants et de nouvelles stratégies de gestion. L’administration municipale devient alors un réel agent économique du développement de la ville et son action se fonde sur la modernisation des infrastructures e et la construction d’équipements sociaux, sanitaires, scolaires et culturels : construction de quinze groupes scolaires (et agrandissement de ceux existants), de six bains-douches, de cinq fourneaux économiques, de trente kiosques, d’une bourse du travail, d’un parc des sports et d’une bibliothèque municipale. Dans ce contexte d’intense production bâtie, cohérence et unité formelle transmettent un message politique qui représente l’action municipale. Les architectes de l’atelier municipal, Jules Milloz et Jean Montariol conçoivent les projets, l’entreprise les Charpentiers toulousains est régulièrement choisie et les artistes méridionaux sont également sollicités : le peintre Édouard Bouillière (1900-1967), le sculpteur Henry Parayre (1879-1970), le sculpteur Jean Druilhe, l’ébéniste Maurice Alet (1874-1967), le sculpteur Georges Vivent (1871-1949), le peintre Marc Saint-Saëns (1903-1979), le maître verrier André Rapp (1903-1979) et le sculpteur Sylvestre Clerc (1892-1958). Jean Montariol, né en 1892, est issu d’une famille de constructeurs. Il suit des études artistiques à l’école des Beaux-arts de Toulouse, qu’il poursuit à l’ENSBA à Paris dans l’atelier Deglanes et Nicod, grâce à une bourse municipale (grand prix municipal en 1911). Diplômé en 1922, il travaille quelques années avec son frère à son retour à Toulouse, puis il est nommé architecte de l’Office (1925-1939). En 1927, il entre dans ses nouvelles fonctions d’architecte en chef comme adjoint de Jules Milloz. En tant qu’architecte en chef adjoint, il est en charge de la direction des travaux neufs et des travaux d’entretien. Il occupe ce poste jusqu’en 1949. Il devient en 1948 l’architecte ordinaire de la toute nouvelle agence des Bâtiments de France à Toulouse. Avec l’accroissement de la population et le développement des faubourgs, dont les quartiers s’éloignent de plus en plus du centre-ville, notamment avec la construction de cités-jardins et d’immeubles d’habitations collectives par l’Office HBM, il devient nécessaire de faire construire des groupes scolaires complets, comprenant école de filles, école de garçons et école maternelle. Lors de la séance du conseil municipal du 2 mai 1929, Jules Julien, adjoint délégué à l’Instruction publique et aux Beaux-Arts, présente les avantprojets de cinq groupes scolaires pour les quartiers de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, de Fontaine-Bayonne (Patte d’Oie) et de la Juncasse. Face à la nécessité urgente de doter ces quartiers de groupes scolaires, la municipalité procède à un crédit de 14 885 330 francs pour effectuer les travaux. Le groupe scolaire de Fontaine-Lestang et l’école de garçons Fabre (Carmes) sont démarrés dans les années 1930. Les projets sont transmis au préfet de la Haute-Garonne le 27 juin 1929. L’inspecteur d’académie rend une appréciation selon deux rapports successifs le 21 octobre 1929 et le 6 décembre 1930. Les projets modifiés sont à nouveau présentés pour validation au conseil municipal en juillet 1931. Les réalisations deviennent nécessaires, entre 1931 et 1933, l’effectif scolaire augmente de 2500 élèves, certaines classes comptent entre 50 et 60 élèves. Les groupes scolaires de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, et de la Juncasse présentent des programmes similaires, des budgets équivalents, une même temporalité de conception et de chantier, et des partis architecturaux et constructifs proches voire identiques.
Groupe scolaire Jules Julien
4 et 9-15 avenue des Écoles Jules-Julien
Siècle : 20e siècle
Description
Après les lois Jules Ferry de 1881, 1882 et 1886, de nombreuses écoles sont construites dans les quartiers toulousains, centraux, de faubourgs et proche de la campagne, telles que l’école du Pont des Demoiselles (1899), l’école de Saint-Simon (1899). Viennent ensuite les projets de de trois groupes scolaires au Busca, à Matabiau et à Croix-Daurade, menés par la municipalité de Paul Feuga, dessinés par l’architecte en chef de la ville, Jules Milloz, mis en chantier autour de 1924-1925 et livrés sous la mandature suivante d’Etienne Billières. Étienne Billières, maire socialiste de Toulouse élu en 1925, dresse le bilan d’importants retards dans le développement de la ville et engage alors une politique volontaire d’embellissements et de constructions articulée autour de moyens économiques et humains importants et de nouvelles stratégies de gestion. L’administration municipale devient alors un réel agent économique du développement de la ville et son action se fonde sur la modernisation des infrastructures e et la construction d’équipements sociaux, sanitaires, scolaires et culturels : construction de quinze groupes scolaires (et agrandissement de ceux existants), de six bains-douches, de cinq fourneaux économiques, de trente kiosques, d’une bourse du travail, d’un parc des sports et d’une bibliothèque municipale. Dans ce contexte d’intense production bâtie, cohérence et unité formelle transmettent un message politique qui représente l’action municipale. Les architectes de l’atelier municipal, Jules Milloz et Jean Montariol conçoivent les projets, l’entreprise les Charpentiers toulousains est régulièrement choisie et les artistes méridionaux sont également sollicités : le peintre Édouard Bouillière (1900-1967), le sculpteur Henry Parayre (1879-1970), le sculpteur Jean Druilhe, l’ébéniste Maurice Alet (1874-1967), le sculpteur Georges Vivent (1871-1949), le peintre Marc Saint-Saëns (1903-1979), le maître verrier André Rapp (1903-1979) et le sculpteur Sylvestre Clerc (1892-1958). Jean Montariol, né en 1892, est issu d’une famille de constructeurs. Il suit des études artistiques à l’école des Beaux-arts de Toulouse, qu’il poursuit à l’ENSBA à Paris dans l’atelier Deglanes et Nicod, grâce à une bourse municipale (grand prix municipal en 1911). Diplômé en 1922, il travaille quelques années avec son frère à son retour à Toulouse, puis il est nommé architecte de l’Office (1925-1939). En 1927, il entre dans ses nouvelles fonctions d’architecte en chef comme adjoint de Jules Milloz. En tant qu’architecte en chef adjoint, il est en charge de la direction des travaux neufs et des travaux d’entretien. Il occupe ce poste jusqu’en 1949. Il devient en 1948 l’architecte ordinaire de la toute nouvelle agence des Bâtiments de France à Toulouse. Avec l’accroissement de la population et le développement des faubourgs, dont les quartiers s’éloignent de plus en plus du centre-ville, notamment avec la construction de cités-jardins et d’immeubles d’habitations collectives par l’Office HBM, il devient nécessaire de faire construire des groupes scolaires complets, comprenant école de filles, école de garçons et école maternelle. Lors de la séance du conseil municipal du 2 mai 1929, Jules Julien, adjoint délégué à l’Instruction publique et aux Beaux-Arts, présente les avant-projets de cinq groupes scolaires pour les quartiers de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, de Fontaine-Bayonne (Patte d’Oie) et de la Juncasse. Face à la nécessité urgente de doter ces quartiers de groupes scolaires, la municipalité procède à un crédit de 14 885 330 francs pour effectuer les travaux. Le groupe scolaire de Fontaine-Lestang et l’école de garçons Fabre (Carmes) sont démarrés dans les années 1930. Les projets sont transmis au préfet de la Haute-Garonne le 27 juin 1929. L’inspecteur d’académie rend une appréciation selon deux rapports successifs le 21 octobre 1929 et le 6 décembre 1930. Les projets modifiés sont à nouveau présentés pour validation au conseil municipal en juillet 1931. Les réalisations deviennent nécessaires, entre 1931 et 1933, l’effectif scolaire augmente de 2500 élèves, certaines classes comptent entre 50 et 60 élèves. Les groupes scolaires de Rangueil, de la Salade, des Trois-Cocus, et de la Juncasse présentent des programmes similaires, des budgets équivalents, une même temporalité de conception et de chantier, et des partis architecturaux et constructifs proches voire identiques. Dans le quartier de Rangueil, la construction d’un groupe scolaire complet est devenue nécessaire avec son urbanisation. La municipalité acquiert un vaste terrain entre la route du Grand Chêne et celle de Toulouse aux propriétaires MM. Étienne Escat et Patrick Eyre (540 000 francs). Une école avait été construite à Saint-Agne à la fin du XIXe siècle. Les entreprises retenues à l’adjudication sont la Maison Giraudon représentée par M. Duclos, son directeur (terrassement, maçonnerie), M. Vaillant (plâtrerie), M. Virton (peinture et vitrerie), M. Taillet (installation électrique), MM. Fonquernie et Galinié (ferronnerie), Société Coopérative Ouvrière « La Laborieuse » (mobilier). Edouard Bouillière a réalisé les peintures décoratives. Le coût final des travaux est donné à 3 477 000 francs. La pose de la première pierre a lieu en juillet 1932. En séance du 28 juillet 1933, le conseil municipal décide de lui donner la dénomination « Jules Julien » en reconnaissance des 21 années consacrées à l’administration municipale, adjoint délégué à l’Instruction publique et aux Beaux-Arts. L’école est ouverte à la rentrée 1933 et inauguré le 19 octobre de la même année. Le groupe de la Juncasse est inaugurée le même jour. Sur le vaste terrain acquis, le groupe scolaire Jules-Julien se compose de plusieurs bâtiments : les écoles des filles et des garçons, l’école maternelle et la salle des fêtes. Le terrain a été divisé en deux parties inégales par une voie nouvelle, qui deviendra l’avenue des écoles Jules-Julien. D’un côté, un grand jardin planté d’arbres sert de parvis à la salle de fêtes. Un second jardin occupe l’arrière et sépare l’école maternelle. L’école des filles et l’école des garçons sont implantées de l’autre côté de la voie nouvelle. Leur composition est la même que celle du groupe scolaire Jules-Ferry. Les bâtiments des filles et des garçons s’organisent de manière identique en symétrique. Séparées par deux grandes cours de récréation plantées d’arbres, elles sont parallèles l’une à l’autre et reliées par les préaux couverts, qui forment une façade sur la nouvelle voie. Les deux extrémités de la composition sont marquées par un corps de bâtiment sur deux niveaux, placés à l’articulation entre l’aile des salles de classe et le préau.
Groupe scolaire Matabiau
40 rue Matabiau
Siècle : 20e siècle
Description
Après les lois Jules Ferry de 1881, 1882 et 1886, de nombreuses écoles sont construites dans les quartiers toulousains, centraux, de faubourgs et proches de la campagne, telles que l’école du Pont-des-Demoiselles (1899), l’école de Saint-Simon (1899). Sous les différentes municipalités, devant l’accroissement constant de la population et ses effectifs scolaires, plusieurs campagnes de construction scolaire sont conduites. Sous la municipalité de Paul Feuga, avec l’architecte en chef de la ville Jules Milloz, trois groupes scolaires sont réalisés dans l’après-guerre concrétisant des projets initiés au début des années 1910. Ainsi, par délibération du 14 décembre 1921, le Conseil Municipal approuve un projet de construction de trois groupes scolaires au Busca, à Matabiau et à Croix-Daurade. Toutefois, plusieurs années s’écoulent avant leur mise en chantier autour de 1924-1925 puis leur livraison sous la mandature suivante, d’Etienne Billières. Jules Jean Milloz (ou Milhoz), né le 21 mai 1876 d’un père ébéniste, suit des études artistiques à l’école des Beaux-arts de Toulouse, qu’il poursuit à l’ENSBA à Paris dans l’atelier de Patrice Bonnet et Léon Jaussely, grâce à une bourse municipale (grand prix municipal en 1898). Rentré à Toulouse, il devient en 1906 l’adjoint de Joseph Galinier, au service d’architecture de la ville de Toulouse. A partir de 1912, il devient architecte en chef de la ville de Toulouse. Jean Montariol devient son adjoint en 1927. Jules Milloz prend sa retraite quelques années avant sa mort en janvier 1939. Les habitants des quartiers Matabiau, Bayard et Concorde demandent la construction d’une école. En 1901, le conseil municipal adopte les conclusions d’un rapport visant l’acquisition de parcelles pour la construction d’une école de filles et une école maternelle. Un projet est présenté en 1912 par l’architecte en chef de la ville, Joseph Galinier. Les expropriations et démolitions démarrent en 1911, s’interrompent pendant la guerre et reprennent en 1921. Les plans sont mis à jour par l’architecte de la ville Jules Milloz. L’exécution des travaux est confiée à MM. Badia frères, pour les terrassements, la, maçonnerie et les pavages, à la Société « Les Charpentiers Toulousains » pour la charpente, à Dax pour la couverture et la zinguerie, à M. Vaillant pour la plâtrerie, à M. Virton pour la peinture et la vitrerie et à MM. Fonquernie et Galinier pour la ferronnerie et la serrurerie. Commencés le 20 octobre 1925, les travaux du groupe de Matabiau s’achèvent le 30 septembre 1930. Quelques années plus tard, une extension de l’école est prévue mais elle n’est réalisée qu’en 1957.
Groupe scolaire Molière
32 rue Sainte-Lucie
Siècle : 20e siècle
Description
Le groupe scolaire Molière se situe dans le quartier Fer à cheval à Toulouseles plans des architectes Roger Brunerie et Pierre Debeaux ont été approuvés par le Maire le 30 octobre 1959. Roger Brunerie (1916-1972) est diplômé de l’ENSBA de Paris en 1943 (atelier Recoura Mathon) en suivant en même temps l’école d’art et d’ameublement Boulle. Il est architecte départemental adjoint (oct. 1943 – mars 1944). Il est nommé directeur de l’école des Beaux-arts de Toulouse le 1er novembre 1944, dont il démission le 1er avril 1949. Il est nommé directeur en chef de la ville de Toulouse stagiaire à la même date et titularisé à ce poste le 1er décembre 1950. Il occupe ce poste jusqu’à la fin de sa carrière. Par une délibération du 27 novembre 1951, le conseil municipal de la ville de Toulouse souhaite ouvrir un concours d’architectes en vue de la construction de trois écoles : l’école maternelle Fabre, le groupe scolaire des Sept Deniers et l’école d’industrie hôtelière. Les architectes seraient sélectionnés selon l’examen de leurs avant-projets par une commission spéciale composée du maire, les adjoints à l’instruction publique et à l’architecture, les conseillers municipaux, le secrétaire général, le secrétaire général adjoint, l’architecte en chef, l’ingénieur en chef, deux architectes tirés au sort sur une liste de quatre membres du conseil régional, un architecte représentant le ministère de l’éducation nationale et un architecte désigné par le préfet. Pierre Viatgé, architecte départemental, est membre de la commission de sélection désigné par le préfet. Pierre Debeaux est choisi. D’autres projets seront confiés à de jeunes architectes. Pierre Debeaux (1925-2001) est diplômé en 1950 de l’école régionale d’architecture de Toulouse. Il construit plusieurs groupes scolaires à Toulouse avec l’architecte de la ville Roger Brunerie dans les années 1950. Il est architecte du Pic du Midi de 1951 à 1963. Il s’associe en 1954 Fabien Castaing, Pierre Viatgé, Alexandre Labat et Michel Bescos. Ils fondent ensemble l’Atelier des Architectes Associés 3A. Depuis 1955, la ville de Toulouse a entrepris avec l’accord du Ministère de l’éducation nationale un plan d’équipements scolaires en plusieurs tranches pour satisfaire les besoins d’accueil des enfants dont les effectifs augmentent et le développement de la ville. les besoins sont estimés à 591 classes et 97 logements à construire pour une dépense approximative de 3 milliards de francs. La première tranche en 1955-1956 a permis de réaliser 138 classes, la deuxième en 1956-1957 125 classes puis en 1957-1958 125 classes, la troisième tranche en 1958-1959 138 classes et la quatrième tranche prévoit 178 classes. Dans le cadre du plan d’équipements scolaires, Roger Brunerie met au point les « éléments types de construction » d’une école communale, aussi appelés « école prototype ». Tous les éléments particuliers d’une école sont dessinés : l’étude d’une cellule (salle de classe et couloir adjacent) en plan, en coupe, en façade, en dessins de détails constructifs ; une habitation pour deux ou trois logements directeurs, ou pour trois directeurs et deux adjoints ; l’escalier type ; la clôture-type ; la salle d’éducation physique ; l’école maternelle à trois classes. Aux documents graphiques décrivant le projet (plan, coupe, façade et détails), s’ajoutent des documents écrits : devis estimatif, devis descriptif, cahier des charges général. La réalisation d’un dossier type permet de le répéter d’une construction à l’autre. L’ensemble du dossier « école prototype » fait partie du dossier d’adjudication. A ce dernier, est ajouté les éléments variants d’un projet : le plan masse pour l’insertion urbaine, un cahier des charges particulier dérivant les variations constructives par exemple. La municipalité réalise également des marchés groupés, impliquant que plusieurs constructions sont groupées par trois ou quatre au sein d’un même marché pour sélectionner une seule entreprise par lot pour les chantiers de trois ou quatre écoles. Cette procédure semble être appliquée pour édifier rapidement les équipements scolaires manquants. Dans le projet du groupe scolaire Molière, l’école maternelle correspond à l’école type mise au point par Roger Brunerie ainsi que la salle de classe élémentaire. Inscrite dans le quatrième plan quadriennal d’équipement scolaire de la ville de Toulouse, la construction de cette école répond à l’augmentation de la population dans ce quartier de la rive gauche de la Garonne, avec la cité Roguet et les hauts immeubles sur les allées Charles-de-Fitte. Cette école est en cours de construction en 1963, d’après la photographie aérienne du 17/06/1963. Le gros œuvre de l’école maternelle semble s’achever alors que les fondations de l’école élémentaire sont en cours. La photographie aérienne du 15/09/1965 semble indiquer que l’école est en fonctionnement ou prête pour la prochaine rentrée.
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Statistique sur la délinquance, les crimes et délits
Indicateur | Total 2016-2024 | Total 2024 |
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Coups et blessures volontaires intrafamiliaux | 10733 | 1583 |
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Escroqueries | 33235 | 4259 |
Trafic de stupéfiants | 9780 | 1268 |
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Usage de stupéfiants (AFD) | 8022 | 2254 |
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Vols dans les véhicules | 63344 | 5328 |
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