Flavignac (87230)

Monuments historiques de Flavignac

• Château de Faye

Château de Faye

Château bâti entre 1782 et 1786, et attribué à l'architecte Brousseau. Le château se compose d'un corps de logis rectangulaire et de deux petits pavillons de part et d'autre. Le décor intérieur est de grand intérêt : boiseries, cheminées, dessus de portes, sculptures en bois doré... La façade est précédée par un jardin à deux niveaux de terrasses rectangulaires. Au 19e siècle, modification de l'aménagement végétal du jardin en façade est. En façade ouest, un parc paysager créé en 1970 a remplacé l'ancien jardin.

• Colombier de la Ribière

Colombier de la Ribière

Ce colombier, en moellons, vraisemblablement construit au 15e-16e siècle, se situe au sud du manoir de la Ribière. Il était sans doute rattaché à un ancien petit domaine noble du 15e siècle, d'abord détenu par les Saint-Fiel du 15e au 16e siècle, puis par les Villoutreys de Faye au 18e siècle. Ce colombier à tour cylindrique, de plain-pied, en granit, répond aux critères fonctionnels et économiques, fixés au 16e siècle par Olivier de Serres. Il a le mérite d'être resté en assez bon état malgré la simplicité évidente de sa construction. Sa couverture en lauze sans charpente, est rare pour la région. Le faîtage étant constitué par une gariotte miniature, il s'agit d'un colombier dit pigeonnier-gariotte. A l'intérieur, les boulins, formés de pierres locales, au nombre de 166, se disposent sur six rangs et sont disposés en rangées superposées.

• Ancienne église Saint-Pierre-ès-Liens de Texon

Ancienne église Saint-Pierre-ès-Liens de Texon

La cure dépendait de l'évêque de Limoges. L'édifice actuel date du 15e siècle et a été restauré au 18e siècle. Le plafond de la nef et l'ensemble des retables datent de cette époque. L'église est à nef unique voûtée d'un plafond lambrissé datant du 17e siècle, terminée par un chevet plat. Le choeur, moins large que la nef, en est séparé par un mur de refend dans lequel s'ouvre un arc légèrement brisé. Sur la façade occidentale se trouve un petit clocher-mur en moellons percé d'une arcade en plein cintre.

• Eglise de l'Assomption de la Très-Sainte-Vierge

Eglise de l'Assomption de la Très-Sainte-Vierge

Il existait au 9e siècle une vicairie et probablement une cella mérovingienne ou carolingienne. Une église romane fut bâtie en 1084 dont il reste quelques éléments (un doubleau). L'édifice actuel a été rebâti en 1497, après les guerres qui le dévastèrent. De plan en croix latine, l'église se compose d'une nef unique de trois travées délimitées par des doubleaux, d'un transept aux croisillons inégaux et se termine par un sanctuaire à chevet plat. Une chapelle s'ouvre au sud dans la troisième travée, datant du 16e siècle et conservant des traces de peintures sur les ogives. L'ensemble est voûté d'ogives. L'arc séparant nef et transept est brisé. Il semble que ce soit un doubleau de l'église romane qui a précédé l'édifice du 15e siècle. Un clocher hexagonal, forme rarement présente en Limousin, est accolé à l'angle sud-ouest de la première travée. Son premier niveau se compose d'une pièce hexagonale couverte d'une coupole. Le mur sud est percé d'un portail à trois voussures légèrement brisées. Il est orné de tores en amande retombant sur des colonnettes par l'intermédiaire de chapiteaux à feuillage. Un cordon reposant sur des masques l'encadre. Ce portail est l'un des rares exemples du 15e siècle en Limousin. Une tourelle d'escalier rectangulaire le jouxte. Au-dessus du larmier se trouve un petit personnage tenant un bouclier de la main droite, un écusson de la main gauche. Le deuxième niveau est sommé par un fronton triangulaire mouluré. Cet édifice est un bon exemple d'architecture rurale limousine de la fin du 15e et du 16e siècle.

• Pont dit romain sur l'Arthonnet