Anhiers (59194)

Monuments historiques d'Anhiers

• Fosse n° 2 de Flines de la compagnie des mines de Flines-les-Raches

Fosse n° 2 de Flines de la compagnie des mines de Flines-les-Raches

Le secteur de Flines-les-Raches est situé en bordure des terrains carbonifères. La société détenant la concession depuis 1892, débuta l'exploitation du charbon en 1897 avec deux puits, le puits de Flines n°1, à Lallaing, et le puits de Flines n°2, à Anhiers, jusqu'en janvier 1922, date de son rachat par la Compagnie des Mines d'Aniche. Le premier fermera en 1950 et le second, en 1958. La concession fut transférée, en 1944, au Groupe de Douai, et devint Unité de production en 1971 (UP de Douai). Elle fusionna avec celle de Valenciennes pour former le secteur d'exploitation Est. Le puits de la fosse n°2 de Flines à Anhiers fut fondé en 1898. Son exploitation s'effectuait aux étages 212 et 292. La fosse n°2 fut installée sur la ligne de chemin de fer reliant les fosses à Raches. La fosse d'Anhiers était dotée d'une machine d'extraction, d'un lavoir, d'un criblage ainsi que de deux usines à boulets. Les deux fosses furent mises en communication en 1905. Les puits ont maintenu leur activité pendant toute la période de la Grande Guerre. En 1918, les sites furent détruits par les Allemands et les galeries inondées. Les mines furent dégagées et ré-équipées de 1919 à 1921 en même temps que la totalité des installations du Douaisis. A la suite du rachat des sites par la Compagnie des Mines d'Aniche, la fosse n°1 fut utilisée comme retour d'air jusqu'en 1939, puis comme entrée d'air jusqu'en 1948 pour la fosse Bonnel à Lallaing. La fosse n°2 fut pourvue de ventilateurs afin de servir de retour d'air à la fosse Bernard située au hameau de Frais-Marais, à Douai. Son activité cessa en 1958 et le puits fut remblayé et les molettes démontées en 1959. Des habitations se substituèrent à la lampisterie et aux bâtiments abritant les bureaux. L'ensemble fut détruit au cours des années 1970. Une entreprise privée racheta les installations en 1992, ce qui précipita la ruine des bâtiments.