Bègues (03800)

Monuments historiques de Bègues

• Eglise Saint-Aignan

Eglise Saint-Aignan

Eglise d'origine romane, dont il subsiste de cette période la nef, le transept, le clocher, le choeur et les absidioles. Les murs latéraux des bas-côtés ont été reconstruits à une époque récente. La façade occidentale s'ouvre par une porte en arc brisé abritée sous un porche établi postérieurement. Le porche d'entrée est orné d'un reste de peinture murale du 15e siècle, représentant la Vierge et plusieurs saints. Le vantail droit de la porte présente un verrou du 15e siècle, en fer forgé, dont l'extrémité est ornée d'une tête d'animal. Au-dessus de la fenêtre ouvrant sur les bras nord, est encastré dans un mur une pierre en andésite sculptée d'armoiries bûchées, sous une couronne. L'édifice est un élément archéologique intéressant pour l'étude du roman auvergnat.

• Viaduc de Rouzat (également sur commune de Saint-Bonnet-de-Rochefort)

Viaduc de Rouzat (également sur commune de Saint-Bonnet-de-Rochefort)

Viaduc métallique servant à la voie ferrée reliant Gannat à Bordeaux, oeuvre de jeunesse de Gustave Eiffel. L'ouvrage a une hauteur de soixante mètres et la longueur du tablier métallique est de 130 mètres. Entre les deux massifs maçonnés des extrémités, le tablier métallique, composé d'une poutre droite à treillis simple à croix de Saint-André, est supporté par deux piles métalliques du même type que le viaduc de Neuvial, formées de quatre colonnes cylindriques étrésillonnées par des croix de Saint-André. Ce viaduc marque une étape importante dans le progrès de la construction métallique, constituant le premier exemple, avec celui de Neuvial, de la substitution du métal à la maçonnerie.

• Viaduc de Neuvial (également sur commune de Mazerier)

Viaduc de Neuvial (également sur commune de Mazerier)

Viaduc métallique servant à la voie ferrée reliant Gannat à Bordeaux, oeuvre de jeunesse de Gustave Eiffel. L'ouvrage s'appuie sur une culée à deux arches, de dix mètres de hauteur. Une première travée métallique, indépendante du tablier, joint cette culée à une pile de maçonnerie élevée de l'autre côté de la route. S'appuyant sur cette pile, et jeté à la suite, le tablier métallique posé sur des poutres étrésillonnées, est soutenu en son milieu par un pilier métallique d'une trentaine de mètres de hauteur. A l'ouest, après être passé une nouvelle fois au-dessus de la route, il repose sur une culée de maçonnerie à arche élevée. Ce viaduc marque une étape importante dans le progrès de la construction métallique, constituant le premier exemple, avec celui de Rouzat, de la substitution du métal à la maçonnerie.