Cayres (43510)

La chapelle Saint-Amant constitue, avec son calvaire du 16e siècle et son enclos, un ensemble caractéristique. L'édifice se base sur un plan à une seule nef orientée à deux travées de longueur inégale. Sur la façade ouest, en partie médiane, s'élève un clocher-peigne à deux arcades, décoré en son sommet à pans coupés de trois têtes et de deux larmiers au niveau de l'appui des arcades. La chapelle, de structure romane, parait avoir été agrandie ou mise au goût du jour au 15e siècle avec la création d'une voûte d'ogives. La façade sud daterait du 17e siècle ou d'une période plus récente.

Cette construction est représentative de l'habitat rural de cette région des plateaux sud-ouest du Velay. La ferme d'origine dut être bâtie au 17e siècle. Il en reste le mur d'enceinte et l'enclos à usage de verger. La maison elle-même a dû être démolie au début du siècle pour être remplacée par une maison de maître, plus adaptée au caractère bourgeois de la famille qui l'occupait. De plan allongé, l'édifice présente une façade s'élevant sur quatre niveaux, chacun étant souligné par un cordon de moulures dont le profil varie selon les étages. L'élément le plus original de la propriété, pour la région, est constitué par le verger enclos, d'esprit médiéval, qui s'ouvre par un portail à embrasure en arc brisé.

Cette construction est représentative de l'habitat rural de cette région des plateaux sud-ouest du Velay, bâti en pierre volcanique, avant la Première guerre mondiale. Au 16e siècle, cette ferme appartient au notaire Claude Villard. Certains éléments, comme une inscription gravée 1550, une ouverture surmontée d'un linteau en accolade et une meurtrière, laissent penser qu'une partie du bâtiment remonte au 16e siècle, ou du moins que des éléments de cette construction primitive ont été réemployés dans l'édifice du 19e siècle. La ferme adopte le plan traditionnel régional avec un bâtiment d'habitation et, en retour une grange étable. Le tout est fermé par un mur de clôture. Le bâtiment de communs est composé de deux étables au rez-de-chaussée. L'accès à la grange s'effectue par un escalier parallèle à la façade. L'auvent qui l'abrite est porté par deux poutres. L'espace formé sous l'escalier est muré et sert de soue ou de débarras.

Ferme remontant au 19e siècle, ayant conservé ses dispositions anciennes. Cette construction est représentative de l'habitat rural de cette région des plateaux sud-ouest du Velay, bâti en pierre volcanique. Les bâtiments se composent d'un logis d'habitation et de communs situés en retour. Leurs façades ouvrent sur une cour délimitée par un mur de clôture qui ferme le carré formé par l'ensemble. Le bâtiment de communs est composé, au rez-de-chaussée, d'une étable dont l'accès s'effectue de plain pied, et d'une grange à l'étage, avec accès par un escalier droit situé à l'extérieur.

Ferme construite essentiellement à la fin du 17e siècle et au début du 18e à partir d'une construction plus ancienne, ayant conservé ses dispositions anciennes. Cette construction est représentative de l'habitat rural de cette région des plateaux sud-ouest du Velay, bâti en pierre volcanique. Le noyau primitif est constitué par un bâtiment carré situé à l'angle ouest. Au 17e siècle fut ajouté un grand bâtiment à usage de grange et d'étable puis, en 1686, un bâtiment en retour du côté ouest. Au 18e siècle, un autre corps de bâtiment fut disposé symétriquement du côté Est. La cour est ceinte d'un mur qui englobe à l'ange sud-est le four. Le bâtiment de la grange s'ouvre par une porte en plein cintre donnant accès, au rez-de-chaussée, à l'écurie. L'accès à la grange, située au premier étage, se fait par une porte étroite précédée d'un petit escalier droit ; l'entrée principale se fait à l'arrière par un large portail. L'aile Est, datée de 1686, contenait un décor du 17e siècle : une pièce possédait un plafond en bois peint de motifs floraux. Ce décor a récemment disparu.

Ferme remontant au 17e siècle, ayant conservé ses dispositions anciennes. Cette construction est représentative de l'habitat rural de cette région des plateaux sud-ouest du Velay, bâti en pierre volcanique. L'édifice adopte le plan simple d'une maison d'habitation rectangulaire avec un important bâtiment servant de grange et d'étable, situé en retour sur la cour, du côté nord. L'accès à la grange s'effectue par un escalier et, au-dessus de la porte de l'étable située au rez-de-chaussée, un fenil a été construit, en avancée par rapport à la façade. Il est soutenu par une voûte en berceau qui forme un passage d'accès à l'étable. Deux portes latérales s'ouvrent également dans le passage, permettant l'accès d'un côté à la maison, de l'autre à une soue aménagée sous l'escalier de montée à la grange. La maison d'habitation comporte, au rez-de-chaussée, une première pièce voûtée d'arêtes, à l'arrière une pièce à cheminée donnant accès à une petite chambre secrète qui servit de cachette pendant la Révolution.