Chanoz-Châtenay (01400)

En l'an 1000, Chanoz est( mentionné dans une charte de l'abbaye de Cluny comme chef-lieu de l'Ager Casnensis. 1274, Hugon de Châtenay reconnaît tenir du Comte de Savoie sa maison-forte de Chatenay. En 1306 Pierre de Châtenay reçoit d'Amédée de Savoie confirmation du droit de justice moyenne et basse. La seigneurie de Châtenay passe ensuite à la famille de Bouvens, qui la vend le 2 avril 1448 à Sebued, chevalier seigneur de Feillens. Le 29 novembre 1516 la seigneurie est vendue à Jacques de Monspey, chevalier seigneur de Béost. Le 7 juin 1573, le duc de Savoie érige la seigneurie en baronnie et donne le droit de haute justice. En avril 1595, les religieuses bénédictine de Neuville-les-Nonains fuyant les troues du ducs de Biron, se réfugient dans le château-fort de Châtenay. La baronnie passa à Pierre de Seyturier, seigneur de la Verjonnière, par son mariage avec Louise de Monpey. La seigneurie de Châtenay fut vendue en avril 1649 à Jean Garron, conseiller du roi en Bresse. Ces descendants y restèrent jusqu'au milieu du XIXe siècle. Sources: Baux Jules, Nobiliaire du département de l'Ain, 1862 Le Duc Philibert, curiosité historiques de l'Ain, Tome 1 Guichenon Samuel, Histoire de Bresse et du Bugey, 1650 Guigue M.C, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg en Bresse, 1873.

édifice construit en briques rouges sur un terre-plain entouré d'un fossé dont le chemin vicinal n°3 sur les contours. Un premier édifice en U avec une façade encadrée par deux tours ondes, percée au centre d'un portail en pierre qui était l'entrée principale et des baies au premier étage. La cour intérieure présente une belle symétrie dans la disposition des ouvertures qui, bien que murées en partie, sont parfaitement lisibles : le milieu de la façade est percé de deux grandes arcades jumelées qui se répètent sur les ailes Nord et Sud. A l'étage, même série de baies que sur la façade extérieure. cet édifice est prolongé à l'ouest par des bâtiments hétéroclites construits du XVe au XIXe sur une terrasse bordée au nord-ouest par un grand mur de soutènement percé d'archères-canonnières. Dans la tour un intéressant plafond peint se trouve au rdc avec des angelots et des amours.