Crissay-sur-Manse (37220)

Le château de Crissay est une construction complexe résultant de plusieurs campagnes rapprochées de constructions et de destructions. L'édifice actuel, dans sa majeure partie, a été construit à la fin du 15e siècle. Le projet initial ne semble pas avoir été réalisé entièrement. Par son apparence générale et son décor, le château présente des dispositions archaïques qu'on aurait tendance à dater plus haut dans le siècle. L'étude dendrochronologique de 1991 a montré qu'une grande partie des échantillons (poutres du plafond du deuxième étage et combles) avaient étés abattus entre 1495 et 1496. Cet édifice présente des dispositions très bien conservées dans sa distribution (grande salle ayant conservé une partie de son décor et ses huisseries d'origine, cheminée monumentale à décor architecturé, plafond composé de soliveaux posés sur l'angle pour soutenir des dalles de pierres trapézoïdales, etc.). Cet édifice, qui semble n'avoir jamais été achevé, est accompagné d'une chapelle du premier tiers du 16e siècle, transformée en grange dès avant la Révolution. Les communs, adoptant un plan en L et modifiés intérieurement, sont probablement l'ancienne maison noble du 14e siècle. Ils étaient encore habités après l'édification du nouveau château si l'on considère qu'un nouveau décor a été plaqué sur la façade dans la deuxième partie du 16e siècle.

La croix est placée sur un socle carré. Elle est de section carrée, aux angles amortis en chanfrein. Les trois branches s'inspirent de la croix de Jérusalemn, et s'élargissent en palmettes selon un arrondi en plein cintre. La colonne, dont la base est octogonale, comprend trois parties : un sommet dont chacun des huit pans est décoré d'un losange sculpté et encadré d'une mouluration ; la colonne unie ; la base octogonale ornée d'un boudin et de plusieurs moulures à boudins séparés par des biseaux ou des carrés.

Nef et collatéral avec en pierre appareillée du 15e siècle. Choeur avec voûte en pierre du 16e siècle. Clocher dont la partie basse est du 15e siècle, et la partie haute ainsi que la flèche du 16e siècle.

Le village de Crissay devait être un village dortoir. Formant un ensemble de demeures de gentilshommes, il abritait certainement des membres de la cour de Charles VII. Cette maison de plan rectangulaire, élevée d'un étage sur rez-de-chaussée et d'un comble avec lucarnes, présente une façade accompagnée d'une tourelle d'escalier. La porte d'entrée, à l'ouest, est en anse de panier et surmontée d'une accolade avec crochets et fleuron. L'escalier reliant les étages est en pierre et orné de sculptures. La grande salle du premier étage est chauffée par une cheminée dont la hotte fut timbrée d'armoiries sculptées, et est soutenue par des colonnes engagées dans les piédroits.

Le village de Crissay devait être un village dortoir. Formant un ensemble de demeures de gentilshommes, il abritait certainement des membres de la cour de Charles VII. Ce logis en pierre de taille a conservé, à l'étage supérieur, ses percements d'origine. Deux lucarnes à croisées de pierre éclairent les combles. Les crochets et pinacles ont conservé leurs volumes et l'essentiel des moulurations. Les fenêtres sur la rue, à l'est, ont les mêmes croisées de pierre et profil de moulures gothiques. Leur partie saillante aux angles arrondis, est dominée de sculptures appuyées sur culs de lampe. A l'arrière, côté ouest, sur la cour, de nombreuses petites adjonctions datent du 17e siècle, et enserrent une tour d'escalier carrée, elle-même postérieure à la construction du 15e siècle.

Le village de Crissay devait servir de village dortoir. Formant un ensemble de demeures de gentilshommes, il abritait certainement des membres de la cour de Charles VII. Ce petit logis, composé d'un étage sur rez-de-chaussée, présente une façade principale sur rue composée, à l'étage supérieur, de pans de bois et de colombage de torchis. Elle est percée de deux fenêtres dont les appuis de bois sont sculptés. Les pignons sont en pierre de taille et leurs rampants à rondelis.

Le village de Crissay devait être un village dortoir. Formant un ensemble de demeures de gentilshommes, il abritait certainement des membres de la cour de Charles VII. Cette maison est élevée d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un comble éclairé de trois lucarnes de pierre à gâble traingulaire amorti par un fronton courbe.

Maison située sur une ancienne voie qui traversait le bourg du nord au sud. La partie en retour du bâtiment encadrait la porte du village. Une longue façade à l'est présentant un premier étage légèrement en encorbellement, et un bâtiment en équerre sont éclairés de fenêtres à croisées de pierre. Les pierres d'entablement sont sculptées. Au nord, une échauguette ronde est posée en cul de lampe et percée de meurtrières.