Dienne (15300)

Château aménagé intérieurement et extérieurement par l'architecte décorateur belge Serrurier-Bovy, de 1903 à 1905, à partir d'une construction de 1867 agrandie en 1884, sur laquelle il applique ses théories esthétiques (clarté, rationalité, fonctionnalisme). Serrusier réalise lui-même l'aménagement intérieur. C'est la seule qui soit restée intacte et ait conservé une partie de son mobilier aux lignes simples.

Croix du 16e ou 17e siècle dont la partie supérieure est fixée au fût par un cercle métallique. Les extrémités sont ornées de volutes. Sur la première face, représentation du Christ en croix. Sous les bras de la croix, deux personnages, sans doute Saint-Jean et la Vierge se lamentant. La seconde face est composée de la même manière : au centre, la Vierge et, sous chaque bras, un petit personnage, sans doute les saints locaux ou saint Cirgue et sainte Julitte.

Le décor d'origine (avec tribune, confessionnal et cuve baptismale encastrés) , date du 19e siècle.

L'église remonte dans l'ensemble au 12e siècle, sauf le portail latéral du 15e et la façade moderne de 1902. La nef est couverte en berceau avec doubleaux à peine saillants. La croisée du transept possède une coupole sur trompe, et le choeur est voûté en cul-de-four. La couverture en lauze a été remplacée au 19e siècle par une couverture en ardoises. La façade moderne est surmontée d'un grand clocher-arcade imité de celui de Beaulieu. Le plan se compose d'une nef de deux travées doublée de bas-côtés, d'un transept et d'un choeur d'une travée précédent l'abside circulaire. Sur chacun des bras du transept ouvre une chapelle circulaire. Le mur de façade sud a été modifié au 15e siècle pour former un porche d'entrée devant la première travée de nef, et une chapelle très étroite devant la seconde. Construction de la sacristie en 1760. Agrandissement de l'édifice vers l'ouest en 1902 : la nef a été prolongée d'une demi travée pour l'établissement d'une tribune.

Moulin construit en 1807, conçu selon le principe de la roue horizontale à auget : une meule inférieure fixe posée sur un linteau, surmontée d'une autre meule mobile tournant sur elle, toutes deux traversées par un axe vertical animé par une roue horizontale à augets. Le moulin possède deux mécanismes de ce type dont ne subsistent que les éléments en pierre. Le système hydraulique avec bief, retenue maçonnée, canaux de décharge et de fuite, subsiste également.