Guillac (56800)

La fondation de cette abbaye de la règle de Saint-Augustin date du milieu du 12e siècle. Vers 1400, l'abbé Robert entreprit la reconstruction des bâtiments pour les chanoines réguliers qui occupaient l'abbaye. A partir de 1507, l'abbaye tomba en commende. En 1663, elle fut unie à la Congrégation de Sainte-Geneviève et la décision fut prise de reconstruire les bâtiments. Les travaux eurent lieu entre 1663 et 1682. Quelques travaux furent entrepris au 18e siècle : l'installation du potager de la cuisine (1770) , la restauration du corps de logis (1789). L'abbaye fut vendue comme bien national à la Révolution. Vers 1800, l'église et la nouvelle maison abbatiale inachevée furent démolies. Au cours du 19e siècle, des aménagements intérieurs ont été effectués et les parties agricoles ont été construites.

Croix monolithe en granit avec bras pattés, datant du haut Moyen-Age.

Croix monolithe armoriée. Le Christ sur la croix doit être la reproduction d'un Christ plus ancien. Sous ses pieds se trouve l'écu armorié. Fût avec feuillage sculpté.

Croix très ancienne en granit monolithe. Le granit provient d'assez loin.

Croix monolithe en granit, d'époque très ancienne.

Croix monolithe avec fût et soubassement établis au début du 20e siècle. La partie supérieure remonte au 16e siècle. Le Christ en croix sous un fronton surmonté d'une feuille.

Fontaine en pierre présentant un fronton mouluré portant, en son centre, le blason des Saint-Pern. Selon les inscriptions, la fontaine a été élevée à la suite d'un double voeu après que la paroisse a été délivrée d'un fléau.

Obélisque mesurant treize mètres, commémorant le combat ayant eu lieu le 27 mars 1351, où combattirent trente chevaliers anglais contre trente chevaliers bretons menés par Jean de Beaumanoir. Une croix avait été placée à cet endroit au 17e siècle. Brisée en 1793, elle fut à nouveau rétablie avec les débris de la première, au même emplacement. Elle est placée derrière l'obélisque.