Jumilhac-le-Grand (24630)

L'édifice se compose du château proprement dit, dont la construction remonte au 15e siècle, et de deux ailes ajoutées sous Louis XIV. Un porche couvert et deux murs à arcades rejoignaient les extrémités de ces ailes et fermaient ainsi une cour d'honneur à peu près rectangulaire. Sur la face postérieure s'étendaient un parterre en terrasse et une orangerie. Un parc complétait l'ensemble.

Au 12e siècle, l'église se composait d'une nef unique de trois travées voûtées en berceau, d'un transept avec coupole polygonale à la croisée, d'une abside en cul de four et de deux absidioles s'ouvrant sur les bras du transept. Au 14e siècle, l'abside principale a été remplacée par deux travées voûtées d'arêtes qui forment le choeur et le sanctuaire actuels. Les absidioles ont été supprimées. Sur la face sud de la travée du sanctuaire se trouve une pièce voûtée d'arête servant de sacristie. Carrée à l'intérieur, la construction est circulaire à l'extérieur. La voûte d'arête de la travée du choeur a été détruite et remplacée par une voûte légèrement en berceau. Sur la paroi nord s'ouvrait une tribune seigneuriale. La voûte primitive de la nef a été remplacée par une voûte en briques. Sur la face sud de la première travée, près de la coupole, s'ouvre une petite chapelle carrée, inscrite dans une tour circulaire. La façade ouest s'ouvre par un portail roman. Le clocher qui surmonte la coupole est de forme octogonale, décoré sur toutes ses faces d'une double arcature.

Le pont doit son nom aux ruines proches de la tour médiévale d'Estiveaux, démolie à la Révolution. Comme d'autres ouvrages médiévaux, il est également dénommé parfois « pont romain ». Il se compose de trois arches en plein cintre dont les deux piles qui les soutiennent sont protégées par des avant-becs à flancs convexes. Du côté aval, il n'y a ni butées, ni refuges. Une murette sert de parapet.