Landéda (29870)

La chapelle est construite sur plan rectangulaire, avec deux pignons et un clocheton. Les ruines du manoir s'élève environ à 300 mètres, et semblent dater du 16e siècle.

Couvent fondé en 1507, occupé jusqu'en 1583 par les frères Cordeliers, puis par les Récollets. En 1692, un incendie endommage les bâtiments. En 1792, il est vendu comme bien national puis transformé en auberge en 1830. Les bâtiments s'organisent autour de deux cours carrées, celle du nord ayant été occupée par le cloître. L'aile Est, détruite au début du 19e siècle, contenait les dortoirs, la chapelle des trépassés et un escalier de pierre. Le bâtiment fermant la cour du cloître au sud, qui contenait la cuisine et le réfectoire, a également disparu à la même époque. De la grange disparue à la fin du 19e siècle ne subsistent que quatre arcades en plein cintre. L'église rectangulaire occupe le côté nord, et est prolongée à l'ouest par un narthex dont il ne reste que les murs nord et ouest. Au début du 18e siècle, le premier bâtiment de l'aile ouest est reconstruit selon une volumétrie différente de l'originelle, intégrant l'aile subsistante du cloître. Après 1750, reconstruction de la bibliothèque dans l'aile est. Le cimetière des moines, les jardins et les vergers n'ont pratiquement pas été modifiés dans leurs superficies.

L'île de Cézon qui commande l'accès au chenal de l'Aber Wrac'h est choisie par Vauban en août 1685 pour l'établissement d'un fort, car l'estuaire constitue un lieu stratégique, à la fois zone de débarquement facile pour les troupes ennemies et voie de pénétration vers Brest, située à une vingtaine de kilomètres seulement et qui serait alors prise à revers, mais aussi mouillage abrité pour les navires de guerre ou de commerce. Les travaux, confiés à l'ingénieur Robelin, ne débutent finalement qu'en 1694 et s'achèvent dix ans plus tard. Le fort Cézon, dont la pièce maîtresse est une tour d'artillerie relativement bien conservée est réaménagé à plusieurs reprises aux 18e et 19e siècles et occupé par les troupes allemandes durant la Seconde guerre mondiale qui y liassent une quinzaine d'ouvrages défensifs, l'ensemble constituant ainsi un bel exemple d'étagement de fortifications.