Langonnet (56630)

Cette salle est le seul vestige de l'ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux. C'est une salle rectangulaire voûtée avec deux colonnes comme point d'appui central. A l'extérieur, la porte d'entrée ogivale avec arcature très basse est accompagnée, à gauche et à droite, de baies géminées inscrites dans une arcature. La salle sert de chapelle.

Chapelle rectangulaire. Le pignon du clocher s'ouvre par une porte avec accolade circulaire. Fleurons amortissements en gargouilles. Petit clocheton à jour en granit.

Edifice de plan en croix latine. Trace de raccord entre le massif occidental et le reste de l'édifice. Celui-ci a pu être remanié mais ne semble pas avoir été reconstruit au 19e siècle. Choeur et transept sud polygonaux. Pignon ouest triangulaire, paré d'une porte plein cintre à claireaux appareillés et piedroits harpés. Flèche polygonale à crochets. La fontaine se trouve au sud-est de la chapelle. L'ouvrage présente un mur plat terminé par un pignon traingulaire surmonté d'une croix. Deux murets forment une avancée déterminant une cuve rectangulaire. Ces murs sont ajourés à mi hauteur d'une balustre à quatre pans engagée dans le mur principal.

Restes de calvaire en granit, sculpté en haut relief. Sur une face, le Christ en croix entre les deux larrons et Longus tenant le fer de sa lance ; sur l'autre, représentation de la descente de croix.

L'église Saint-Pierre et Saint-Paul est une église d'origine romane remaniée à diverses reprises. De l'édifice d'origine subsistent une partie des arcades de la nef (trois travées au nord et quatre au sud) et le choeur. Les vestiges romans subsistants sont d'un grand intérêt, notamment par la structure particulière et la sculpture des chapiteaux, qui témoignent de l'existence d'une école locale très originale. Les autres arcades et le transept datent du 15e siècle, tandis que les bas-côtés ont été reconstruits au 16e siècle. Le clocher a été reconstruit en 1848 en remplacement d'un précédent en bois, détruit par la foudre.

Eglise remontant à l'époque romane (quelques parties de la nef) , mais pour l'essentiel datant des 16e et 17e siècles, à l'exception de la tour du clocher et de la flèche qui, foudroyées en 1845, ont été reconstruites au milieu du 19e siècle. Plan en croix latine à nef unique et choeur polygonal. Edifice caractéristique de l'architecture bretonne du 16e siècle.

Edicule de forme semi ocotogonale au-dessus de la source, s'ouvrant en niche et se prolongeant avec un motif en balustrade. Petites niches intérieures, sculptures du Saint-Esprit sous le dôme de granit, vases d'amortissement. La fontaine occupe le centre d'une enceinte octogonale. L'effluent s'en va par une rigole ménagée dans le dallage de la partie antérieure qui forme couloir d'arrivée. C'est la plus importante conception de ce genre dans le Morbihan. La fontaine a été commencée en 1699 et terminée en 1702.

Manoir construit fin 16e début 17e siècle, particulièrement remarquable par l'appareillage de ses façades en moëllons soigneusement assisés. Les bâtiments sont disposés autour d'une cour rectangulaire dallée : manoir au fond, puits à l'ouest, chapelle au nord-ouest, communs au nord et à l'est. Le manoir de plan rectangulaire est composé de trois corps de bâtiments alignés, de pignons de hauteur décroissante. Le corps ouest est desservi par un escalier à vis dans l'oeuvre en façade. Dans le corps central, une tour d'escalier circulaire se trouve à demi hors-oeuvre au milieu de la face nord-est.

La fortification est érigée dans un vallon marécageux à proximité de la ferme de Kermain. Elle est composée d'une motte tronconnique, haute de 3 m et large de 40, entourée de fossés en eau, alimentés par un détournement du ruisseau. La plate-forme sommitale a conservé les vestiges d'une structure circulaire en pierres taillées d'un diamètre d'environ 7 m. Cette motte, sans doute tardive, avait certainement un rôle plus résidentiel que militaire.