Les Arques (46250)

Edifice construit entre le 10e et le 12e siècle, surmonté par un clocher-mur. De style roman, son plan comprend une nef rectangulaire, avec abside en cul de four. Cette dernière s'ouvre directement sur la nef par un grand arc triomphal, en plein cintre, dont la retombée repose sur deux piliers engagés, la voûte s'arrondissant en demi-coupole. L'église est ornée de peintures murales. Dans l'abside se trouve Dieu le Père coiffé de la tiare et portant le globe. Malgré la substitution de la personne du fils, remplacée au 15e siècle par le Père Eternel, les symboles des Evangélistes sont restés à leur place. De part et d'autre de la baie de l'abside est représentée l'Annonciation. Une bande décorative verticale sépare le tableau de l'Annonciation de celui des Apôtres. Ces derniers sont répartis en deux groupes de part et d'autre du choeur. Les deux piliers qui supportent l'arc triomphal sont ornés de personnages dont un Saint-Christophe. La dernière peinture de l'église, sur la face du pilier droit, tournée vers la nef, représente la Flagellation du Christ. Une large frise demi circulaire, en forme d'échiquier, à six rangées superposées de losanges coloriés, court en bas du choeur et complète l'ensemble.

Cet édifice est l'ancienne église d'un doyenné bénédictin du 12e siècle qui fut cédé en 1280 à l'abbaye de Marcilhac par l'évêque de Cahors. L'église devint paroissiale après la guerre de Cent ans. Elle se compose d'une nef terminée par une abside demi-circulaire, et d'un transept sur lequel s'ouvrent deux chapelles également terminées par des absides arrondies. Le choeur et les chapelles sont décorés d'arcatures en plein cintre retombant sur des colonnettes à chapiteaux sculptés. Le clocher barlong élevé sur la première travée du choeur, a reçu un étage supplémentaire au 19e siècle. Sous le choeur se trouve une crypte de forme rectangulaire avec extrémité arrondie, voûtée d'un berceau prolongé par un cul de four.

Prieuré fondé au 12e siècle, dépendant des abbés de Marcilhac. En 1637, destruction des fortifications des Arques par l'armée royale : l'église et la tour du doyen sont épargnées. En 1792, le logis du doyen est transformé en mairie. Au début du 19e siècle, le prieuré est vendu puis racheté par la commune qui y installe le presbytère. Une muraille ceignait le logis du prieur et la tour qui seule subsiste. Les détails de mouluration des portes permettent de la dater du 14e siècle. Elle était reliée à l'église et percée de deux portes fortifiées. Un bâtiment rectangulaire est accompagné d'une tour ronde d'escalier. Le bâtiment garde la structure du logis du doyen : haut mur pignon à l'est, élévation à deux étages. De nombreuses réfections ont été exécutées du 18e au 20e siècle pour l'aménagement en presbytère puis en logements.