Louveciennes (78430)

Première demeure de la fin du 17e siècle habitée par l'ingénieur concepteur de la machine de Marly. Occupée par la famille du duc de Penthièvre pendant la première moitié du 18e siècle (aménagement du parc à la fraçaise). Donnée à la comtesse du Barry par Louis XV, qui la fait agrandir par J. ; A. Gabriel (1769-1771) et qui fait construire le pavillon de musique par Cl. ; N. Ledoux (1771). Parc redessiné à l'anglaise et bergerie de la fin du 19e siècle. L'ensemble du domaine de la comtesse du Barry comprenait : le pavillon de musique, à Louveciennes, ainsi que la machine de Marly, la grille des Lions et le temple de l'Amour, à Bougival.

Folie dite de Madame Vigée-Le-Brun, peut-être du 19e siècle.

Exemple remarquable d'architecture proto-industrielle. C'est un maillon essentiel du réseau hydraulique mis en place à la fin du 17e siècle pour approvisionner les sites de Versailles et Marly. Le regard, construit vers 1683 par l'ingénieur Le Jongleur, se présente comme un pavillon isolé construit en grand appareil et couvert d'ardoises (le toit semble dater du 19e siècle). L'intérieur voûté laisse encore voir les arrivées des aqueducs en provenance des réservoirs de Marly et Louveciennes et le départ de l'aqueduc menant à Versailles, ainsi que le système de partition et de mesure de débit des eaux approvisionnées par la Machine de Marly et l'aqueduc de Louveciennes.

Bâtiments en U et en L contemporains de la première machine (fin 17e siècle). Bâtiment de la machine de CECILE construit entre 1812 et 1819, et destiné à abriter une machine à vapeur. Magasins et ancienne forge à l'ouest, construits par CECILE entre 1819 et 1825. Machine intimement liée à l'histoire des domaines de Versailles et Marly. Edicule en brique de 1859 par DUFRAYER.