Mauriac (15200)

Collège fondé en 1560 par Guillaume Duprat, évêque de Clermont. Cette porte, qui était la porte de la chapelle, fut déplacée et constitue maintenant l'entrée de l'établissement. Il s'agit d'une porte monumentale dont l'ouverture est un arc plein cintre reposant sur deux piedroits. Quatre colonnes corinthiennes l'encadrent, assemblées par paires. Ces colonnes reposent sur des piédestaux et supportent un entablement classique. Deux vantaux en bois et imposte fixe semi-circulaire s'inscrivant dans l'arcature forment la porte proprement dite. Ces vantaux s'ornent de carrés et de losanges en saillie, piqués de gros clous de fer.

Cette croix, placée à l'origine à proximité du mur est du cimetière, a été déplacée vers 1953. Sa disparition a été constatée par l'architecte des Bâtiments de France en 1981.

L'église actuelle a été construite à l'emplacement d'une église plus ancienne qui aurait été fondée par la reine Théodéchilde, petite-fille de Clovis. Plan de croix latine avec trois nefs. A l'intersection des transepts s'élève une coupole sous une tour octogonale. Deux autres tours carrées flanquent la façade occidentale. La nef est divisée en cinq travées, formées de piliers carrés. Les chapiteaux du choeur, des absides latérales, de la première arcade de la nef et des collatéraux sont sculptés. Certains sont historiés, d'autres ornés de feuillages ou d'animaux fantastiques. A l'extérieur, tous les modillons sont sculptés différemment. La porte méridionale est en ogive, mais l'ornementation est romane. Présence de bas-reliefs détruits durant la Révolution. L'archivolte du portail représente le zodiaque. Le tympan est couvert par un bas-relief représentant l'Ascension.

Nef avec voûte en plein cintre avec bas-côtés voûtés d’arêtes. Chœur et deux chapelle est parallèles. Croisée du transept avec coupoles. Portail avec abside semi-circulaire. Deux tours sur la façade ouest.

En 541, Théodechilde, fille de Clovis, fonde un monastère que les Sarrazins détruisent en 814. Reconstruit en 827, ce couvent est dévasté au cours des 9e et 10e siècles. A partir du 10e siècle, un autre monastère est édifié, auquel appartient la salle capitulaire. L'église, construite à la fin du 10e siècle, a été détruite en 1826 et les matériaux utilisés pour la construction de la mairie. L'ensemble des bâtiments monastiques, dont il ne reste que des vestiges dans des constructions aménagées après la Révolution, remonte aux 11e et 12e siècles, à l'exception du cloître construit au 14e siècle en remplacement de celui du 12e siècle. A la Révolution, le monastère est vendu comme bien national et scindé en une trentaine de lots. La salle capitulaire, la galerie Est du cloître et la sacristie sont aujourd'hui les derniers vestiges de l'abbaye.

Fontaine publique commémorative élevée pour rappeler l'action de l'intendant Monthyon qui organisa des ateliers de charité afin de fournir du travail aux indigents et de réaliser des travaux d'urbanisme. Edifiée en 1770, la fontaine est un édicule en pierre volcanique composé d'une vasque à godrons surmonté d'un mufle de lion crachant l'eau, l'ensemble étant amorti par un obélisque.

Sous-préfecture : datation non précisée. Porte Robin : 16e siècle.