Melrand (56310)

Ensemble en granit constitué d'éléments de différentes époques. Le montage ainsi que le socle datent de 1827. Une sculpture représentant, sur plusieurs faces, des épisodes de la Passion, sert de socle au fût de la croix et repose directement sur l'autel. C'est le remploi d'une pièce de style Renaissance (16e ou 17e siècle) qui laisse supposer l'existence d'un calvaire antérieur. Sur l'autel se dressent, de part et d'autre du fût, les statues de la Vierge et de Saint-Jean, postérieures. Sur le fût s'étagent les visages des douze apôtres en haut-relief. Au-dessus de la croix se trouve le Père Eternel avec la colombe du Saint-Esprit sur la poitrine. Deux têtes d'angelots l'encadrent. Le Père Eternel domine la crucifixion du Christ.

Chapelle en forme de croix latine, construite en garnit, avec voûtement en bois. Porche d'entrée avec portes géminées sur le pignon sud du transept. Vitraux du 16e siècle. La flèche du clocher se dégage octogonale avec, en amortissement sur la galerie, des petits clochetons sur colonnettes. La fontaine porte l'année 1574. C'est un édicule en granit, placé au milieu d'une petite enceinte formée par quatre murs. Il se compose d'une niche sous laquelle jaillit la source, qui s'encadre dans un pignon décoré de crochets, de fleurons et terminé par une croix.

Edifice construit à la fin du 15e ou au début du 16e siècle, en granit. De plan rectangulaire, renforcé aux angles de contreforts à larmiers, terminé par un chevet plat, et pourvu d'un clocheton central en charpente. La nef est éclairée par un petit oculus au réseau composé de mouchettes rayonnantes. Le second oculus, au sud-est, témoigne de la pose à la fin du 17e siècle d'un retable dans le choeur et de l'obturation de la baie axiale. La nef unique est séparée du sanctuaire par un jubé en bois ajouré, orné de panneaux peints représentant les apôtres et la messe de saint Grégoire. A la fin du 16e siècle, la vie de saint Fiacre est peinte sur le mur nord du choeur.

Ensemble cultuel représentatif des pratiques dévotionnelles de la fin du 19e siècle, se composant d'une chapelle, d'une scala-santa intégrant deux fontaines, et de la croix de Saint-Isidore sur le chemin de procession. La chapelle est datée de 1683. Le plan à double abside est unique en Bretagne. Architecture, mobilier et décor datent de la construction, sans aucun remaniement. La sacristie est de 1730, le calvaire est de 1821, et la scala-santa est de 1885-1886.

Calvaire formé par un Christ entre la Vierge et Saint-Jean. Une Vierge à l'Enfant est représenté au verso. Une accolade couronne la croix dont les bras ont une largeur inaccoutumée. Le fût est moderne, reposant sur un soubassement, une Pietà dont le Christ est sans tête.

Superstructure en granit faisant dôme au-dessus de la margelle. Ce dôme affecte la forme d'une cloche. La partie inférieure est compartimentée, avec sculpture d'angelots et ostensoir. La partie supérieure simule des bourrelets analogues aux oreilles d'accrochage des cloches.

Tumulus daté de 1500-1000 ac, mesurant 50m de diamètre sur 5m de haut. Fouillé en 1897 par Aveneau de la Grancière.