Meymac (19250)

Monuments historiques de Meymac

• Ancienne abbaye Saint-André

Ancienne abbaye Saint-André

L'abbaye est un bon exemple de construction mauriste dans le centre de la France. Une première abbaye avait été fondée au 12e siècle. Les moines suivaient la règle de Saint-Benoît. L'abbaye fut pillée et brûlée pendant la guerre de Cent ans, en 1379. En 1435, les appartements sont signalés en ruine, suivis par l'église et les bâtiments conventuels au 16e siècle. Cloître, chapitre, réfectoire et dortoirs avaient disparu au 17e siècle. En 1648, le monastère fut affilié à l'ordre de Cluny, puis à la Congrégation de Saint-Maur qui releva l'abbaye de ses ruines. Les travaux s'étendent de 1679 à 1689. A la Révolution, l'ancienne abbaye servit de caserne avant d'être vendue par lots. En 1823, lors du rachat par la ville, le cloître et certains bâtiments conventuels furent démolis. L'aile sud fut reconstruite à l'identique. A l'origine, les bâtiments formaient, avec le mur sud de l'église, une cour carrée. De l'ensemble du 17e ne subsiste que le corps situé dans l'axe du transept, et ses deux pavillons.

• Croix située sur la petite place de l'église

Croix située sur la petite place de l'église

Croix située sur la place de l'église, datant sans doute du 12e siècle. La figure du Christ est couronnée. Il n'y a pas de croix en tant que tel. Celle-ci est représentée par les bras étendus du Christ. Avec la Vierge et Saint-Jean, il est entouré des ondulations d'une circonférence polylobée. Sur l'autre face est sculptée la Vierge tenant l'Enfant. Le fût date du 15e siècle. Le socle a été refait en 1808. Le tout est en granit.

• Eglise abbatiale Saint-André et Saint-Léger

Eglise abbatiale Saint-André et Saint-Léger

L'église est mentionnée dès le 11e siècle dans la charte d'Archambault, vicomte de Ventadour. De cette église primitive subsiste une porte à l'ouest, avec archivoltes renversées. L'édifice présente un plan en croix latine. Le choeur est exhaussé de trois marches au-dessus de la nef principale. Il se termine par une abside semi-circulaire éclairée par cinq grandes ouvertures ornées de colonnettes avec bases et chapiteaux. Un petit clocher à dôme est placé au centre du transept. Un grand clocher est lié à la nef principale, formant la façade de l'église. Cet édifice est un monument majeur de l'architecture de granit du Limousin.

• Halle

Halle

Halle construite en 1597 et restaurée en 1889. Le plan en est rectangulaire, à nef unique, avec, de chaque côté, quatre éléments de section carrée correspondant aux supports. L'ensemble repose sur un soubassement rectangulaire. Huit bases cubiques sont surmontées de colonnes cylindriques maçonnées, couronnées de tailloirs carrés. Deux poutres et quatre sablières reposent sur les tailloirs des colonnes. Chacun des quatre angles est affermi par un gousset. Ces diverses pièces de bois s'appuient sur les angles des tailloirs. Au niveau supérieur, un faux-entrait sur trois est affermi par quatre goussets formant carré. Cette construction typique des architectures de halles est en même temps propre à la région par l'emploi et la mise en oeuvre des matériaux.