Olliergues (63880)

Edifice de la seconde moitié du 15e siècle, composé d'une nef unique de trois travées, d'un choeur et d'une sacristie. Deux chapelles latérales, construites postérieurement, s'ouvrent dans le mur nord de la nef. Au-dessus de la première travée de la nef se trouve le clocher, et dans l'angle sud-ouest, un escalier en tour ronde en permettant l'accès. Le choeur, se terminant en demi hexagone, est séparé de la nef par une grille en fer forgé du 17e siècle. Un ouvrage en ferronnerie de la même époque forme l'arc triomphal. L'arc doubleau se trouvant au-dessus de la porte d'entrée sud présente une clef sculptée représentant le Père Eternel accompagné d'une inscription en caractères gothiques.

A l'origine, il s'agissait d'une chapelle castrale donnée en 1225 à l'abbaye de la Chaise-Dieu par l'évêque de Clermont. Cette chapelle, agrandie au 15e siècle, est ensuite devenue église paroissiale. L'édifice, extérieurement dénaturé, reste à l'intérieur un exemple d'architecture des 14e (choeur et deux travées de la nef) et 15e siècles (collatéraux et travée ouest de la nef) , relativement rare dans la région. Le choeur est formé d'une travée rectangulaire et d'une abside polygonale. Il est voûté de six branches d'ogives moulurées d'un large cavet surmonté d'un cavet plus petit de chaque côté du listel rayonnant à partir d'une grosse clef de voûte sculptée de feuillages et cantonnée d'une tête de personnage sur le devant. Dans le chevet, une porte chanfreinée permet la communication avec la sacristie. Chapiteaux sculptés de feuillages, de têtes d'animaux ou de personnages.

Maison de la fin de l'époque médiévale ou du début du 16e siècle, ayant conservé ses dispositions d'origine. C'est un édifice à trois niveaux s'inscrivant dans un rectangle avec, en demi hors-oeuvre dans le mur ouest, une tourelle d'escalier. Les deux étages portent sur des encorbellements de bois dans la partie nord.

Ouvrage médiéval construit en dos d'âne très accentué et composé de deux arches en plein cintre. L'arche attenant à la rive gauche de la rivière est plus grande que l'autre. La pile unique du pont possède des avant-becs en aval et en amont. Le tablier, d'une largeur de trois mètres, a conservé son ancien pavage en galets de rivière. L'appellation "Pont du Diable" est motivée par une légende faisant intervenir le malin dans la construction de cet ouvrage.

Ouvrage daté de 1612 (année gravée sur l'une des piles) , se composant de trois arches d'ouvertures différentes, portant un tablier en dos d'âne. Les piles sont de dimensions inégales. Il possède des avant-becs aux deux piles du côté de l'amont.