Pacé (35740)

Propriété mentionnée dès 1419. Construction de style Louis XIII, composée d'un bâtiment central et de deux ailes non saillantes. Les deux pavillons extrêmes ont une toiture dont les épis de poinçon ont conservé les fleurs de lys à quatre branches. La façade Est présente, aux extrémités des pavillons, deux petites tourelles couronnées chacune d'un toit à l'impériale sommé d'un petit campanile pyramidal.

Un premier monument en granit a été déplacé de l'ancien vers le nouveau cimetière. Le socle présente des angles arrondis. Il supporte un fût octogonal sur lequel est sculptée la Vierge à l'Enfant, encadrée dans un trilobe. Un second trilobe, dont le bras manquerait, suit les mouvements de la sculpture. Une seconde croix présente un socle en forme de tronc pyramidal à angles abattus. Ce socle supporte une croix octogonale à sa partie inférieure et de section carrée dans le haut. D'un côté, la Vierge est supportée par une tige formant corps avec le fût ; de l'autre, est représenté le Christ en croix. Ce calvaire est du type dit en batière : deux petites branches supportent un petit toit mouluré et amorti par un petit prisme octogonal. Une troisième croix repose sur un socle à section carrée, formé d'un tronc pyramidal dont les angles sont amortis, à la partie supérieure, par des sortes de palmettes. Il supporte un petit piédestal mouluré qui sert de base à la croix qui repose sur une base octogonale à angles arrondis. La croix a la forme d'une chasuble romaine.

La paroisse appartenait, dès 1152, à l'abbaye de Saint-Mélaine de Rennes. L'abbaye y avait établi un prieuré sans doute abandonné au début du 13e siècle. En 1597, la paroisse est saccagée par les Ligueurs. En 1793, s'y tient un combat de chouannerie entre paysans et gardes nationaux. L'église ne comprenait primitivement une nef à laquelle fut ajoutée, plus tard, deux chapelles formant transept. Le pignon ouest est percé d'une porte du 15e siècle flanquée de quatre colonnettes dont les chapiteaux à feuillages sont séparés par des têtes humaines. La face sud présente un appareil irrégulier en feuilles de fougères pouvant remonter au 11e siècle. Le choeur date de 1656, et est sommé d'un petit campanile carré.

Ce pont est l'un des derniers exemples de pont médiéval dans la région. Sans doute bâti au 13e ou 14e siècle. L'appareillage est en moëllon, schiste, calcaire et granit. Les éperons sont en pierre.