Peyrat-la-Nonière (23130)

Monuments historiques de Peyrat-la-Nonière

• Ancienne abbaye de Bonlieu

Ancienne abbaye de Bonlieu

Vers 1119, Amelius de Chambon donna le mas de Mazerolles à Géraud de Salis, fondateur de l'abbaye de Dalon. Géraud de Salis y créa un monastère dont le premier sanctuaire fut consacré vers 1141. En 1163, Bonlieu fut agrégé à l'ordre de Cîteaux. Une vaste église consacrée en 1232 y fut construite. Les constructions étaient disposées en quadrilatère dont l'un des côtés était formé par l'église abbatiale. De cette dernière subsistent les deux premières travées de la nef et des ruines de l'abside. Le plan original était constitué d'une nef sans collatéraux terminée par une abside pentagonale, avec coupole sur pendentifs à la croisée du transept. Des peintures murales l'ornaient, dont il reste deux croix de consécration peintes de chaque côté de la fenêtre axiale du chevet. L'abside était voûtée en cul-de-four. Un pavement de carreaux peints du 13e siècle a été trouvé dans l'église au 19e siècle. Dans l'axe de ces vestiges se trouve une tour rectangulaire, achevée en 1421 dans un but défensif. Une tourelle d'escalier carrée renfermant l'escalier à vis occupe le milieu de la façade. Un corps de logis rectangulaire s'élève au nord de la tour, présentant une tourelle circulaire accolée à sa façade ouest. Deux corps de logis allongés du 18e siècle, disposés perpendiculairement, occupent les côtés Est et nord du quadrilatère. A quelques distances, les religieux ont construit un pont à la fin du Moyen-Age, ouvrage présentant deux arches en tracé brisé et des avant-becs triangulaires.

• Château de Mazeau

Château de Mazeau

Corps de logis comprenant, au rez-de-chaussée, une vaste salle dont l'accès s'effectue par une porte à accolade. L'aile au retour au nord comprend une tour d'escalier avec galerie couverte au-dessus de laquelle se voient des motifs décoratifs en terre cuite. Plus au sud, se trouvent les ruines d'une tour détruite à la fin du 19e siècle. Dans la cour se trouvait une chapelle dont il ne subsiste plus rien.

• Château du Chiroux

Château du Chiroux

Le colombier appartient à un donjon rectangulaire officiant à la fois comme construction à but défensif et demeure permanente. Il s'agit d'un colombier à pied circulaire, implanté en bordure de la basse-cour, et caractéristique de la souveraineté terrienne de la petite aristocratie locale. D'une hauteur de 10 mètres, toiture incluse, pour un diamètre de 5,20 mètres, il présente une silhouette massive. Il est bâti en moellons et son toit de tuiles plates est de forme conique. Il subsiste un larmier ainsi qu'une petite baie située au-dessus, orientée au sud-est, pour permettre l'accès aux pigeons. Deux portes sont ménagées afin de faciliter l'entrée au visiteur : la première s'ouvre sur le premier étage, côté nord et donne sur le donjon ; la deuxième, orientée au sud, mène directement sur le rez-de-chaussée. Ses 1166 boulins font de ce colombier l'un des plus importants du Limousin. Ces boulins sont superposés sur 23 rangs et séparés par deux corniches plates. Bien que très détériorée, la potence demeure visible.

• Ancienne huilerie du village d'Arcy

Ancienne huilerie du village d'Arcy

Bâtiment probablement du milieu du 19e siècle. Construction sans caractéristiques particulières, mais les mécanismes et ustensiles fonctionnels sont demeurés en place (broyeur constitué de deux meules monolithes en granite et relié au broyeur à colza par un engrenage, pressoir à coins avec sa cuve monolithe). L'huilerie à fonctionné jusqu'à la Première Guerre mondiale (huile d'alimentation et huile d'éclairage).