Pont-à-Mousson (54700)

L'édifice, bâti entre 1786 et 1791, selon les plans de l'architecte François-Michel Lecreulx et exécutés par l'architecte Claude Mique, fut converti au 19ème siècle en Hôtel de ville. En dépit de nombreuses destructions et réaménagements, certains éléments de l'immeuble d'origine sont encore présents : péristyle du 18ème siècle, incluant les grilles en fer forgé ; Grand Salon au premier étage renfermant des panneaux de gypseries Néo-Classiques particulièrement soignés ; escalier en maçonnerie avec sa rampe en fer forgé. La salle du Conseil municipal est ornée de boiseries Louis XV ainsi que le Salon Mique.

Joseph Michel acquit l'immeuble en 1889 pour y installer un atelier d'ébénisterie et un magasin. L'atelier fut repris par ses deux fils, qui mirent en place la devanture actuelle dans les années 1920 dont le vocabulaire décoratif mêle historicisme et naturalisme.

Invisible de la rue, cet édifice très simple est de plan rectangulaire, en moellons enduits, recouvert d’une toiture à longs pans et croupes en ardoises. La porte d’entrée principale est marquée par un encadrement mouluré et surmontée d’un fronton triangulaire portant une inscription hébraïque. A l’intérieur, le vestibule est occupé par une fontaine rituelle en pierre à décor de coquille, la salle de prière investissant tout le reste du volume intérieur. Contre le mur oriental, trône une arche sainte en bois peint de style classique. L’intérêt de cette synagogue réside dans sa rareté typologique. Bien que remaniée dans les années 1892-1894, elle a conservé l’essentiel de ses dispositions d’origine.