Pont-Salomon (43330)

Monuments historiques de Pont-Salomon

• Eglise paroissiale Notre-Dame

Eglise paroissiale Notre-Dame

L'église néo-romane, édifiée par l'architecte A. Leroux au 19e siècle, possède un chevet polygonal, une nef à deux bas-côtés et un clocher évoquant une architecture défensive médiévale par sa forme carrée et la présence de faux machicoulis. A l'intérieur, présence d'un décor sculpté riche (chapiteaux, tribune, autels...) et d'un ensemble de vitraux.

• Ancien presbytère, actuellement mairie

Ancien presbytère, actuellement mairie

Le presbytère a été conçu comme un bâtiment d'accompagnement de l'église, par l'architecte A. Leroux en 1867. Il présente des éléments empruntés à l'architecture militaire, détournés de leur fonction initiale (imitation de mâchicoulis, fausses bretèches...). Le décor de l'édifice est assorti à celui de l'église.

• Fabrique de faux Dorian du Foultier, actuellement musée

Fabrique de faux Dorian du Foultier, actuellement musée

Vers 1840, Massenet décide le transfert de ses usines de faux de Saint-Etienne vers Pont-Salomon, avec utilisation de la force motrice de la Semène. Les constructions s'établissent sur quatre sites, dont celui du Foultier est le plus important et le mieux conservé. Il comprend : la maison dite Massenet qui servit d'habitation à la famille ; l'atelier avec remises et charbonnières ; la maison Gessant qui servait au logement des ouvriers ; la maison Hollwarth et le Cercle ; une retenue d'eau devant l'atelier ; un transformateur maçonné ; des jardins ouvriers. Les aménagements intérieurs et le matériel ont été conservés à l'atelier. L'entreprise Dorian est un exemple caractéristique de l'organisation paternaliste de l'industrie au 19e issue des idées sociales de l'époque.

• Fabrique de faux Dorian de l'Alliance

Fabrique de faux Dorian de l'Alliance

En 1856, F. Dorian et J. Holzer décident d'étendre la capacité de production de la société en construisant une nouvelle usine sur le site de l'Alliance. De vastes bâtiments furent construits de 1857 à 1859 par l'architecte et ingénieur civil A. Leroux. La production décline après 1914. Outre leur intérêt architectural, les usines Dorian se distinguent par la nature originale de leur production et par leur caractère représentatif de l'industrialisation au milieu du 19e siècle.