Saint-Georges-de-Poisieux (18200)

Monuments historiques de Saint-Georges-de-Poisieux

• Eglise Saint-Georges

Eglise Saint-Georges

L'église se compose d'une nef couverte par une charpente apparente refaite à la fin du 16e siècle, d'une travée intermédiaire portant le clocher, voûtée en coupole sur pendentifs et d'un choeur de deux travées, l'une voûtée d'arêtes, l'autre sur nervures. Cet édifice du 12e siècle paraît appartenir à la catégorie des églises dites "de mission". Le choeur et le clocher auraient été bâtis par une communauté religieuse et la nef aurait été ajoutée peu après par les soins et pour le service de la population.

• Eglise Saint-Paul

Eglise Saint-Paul

Cette église a été construite au 12e siècle et est le dernier vestige d'un village ayant existé au Moyen Age. Elle fut incendiée par les Huguenots au 16e siècle, puis réparée en 1639, par les soins de Louise Compain, veuve de Michel Grangeron et de leur fils Jean, conseiller du roi, ainsi que le relate une inscription. La flèche en charpente qui renfermait la cloche du 17e siècle a été détruite faute d'entretien. L'édifice comprend une nef rectangulaire à charpente non lambrissée et un choeur carré voûté d'un berceau en plein cintre. Des traces de fresques sont conservées à l'intérieur du chevet. A droite et à gauche de ce passage se voient encore les deux autels en pierre de l'époque romane. A l'origine, l'abside était peut-être ronde. La façade occidentale est de style roman berrichon, avec colonnes à chapiteaux sculptés.

• Château de Poisieux

Château de Poisieux

L'existence de la maison forte est attestée à la fin du 14e siècle. Les reconnaissances passées au cours du 16e siècle décrivent une construction modeste qui présente les caractéristiques communes à toutes les maisons fortes bâties par la petite noblesse à la fin du Moyen Age. Isolée au coeur du domaine rural, entourée de bâtiments d'exploitation agricoles, la maison s'élève sur une plateforme fossoyée, fortifiée par un ouvrage d'entrée et des tours. Après les troubles, à la fin du 15e ou au début du 16e siècle, la maison forte est remaniée ou reconstruite, dotée d'un corps de logis plus confortable. Le caractère défensif est attesté par la présence de fossés secs, d'un pont-levis qui protège l'entrée, d'une enceinte percée d'archères et commandée par des tours, dont une forte, vestige possible de la construction du 14e siècle. Les dépendances agricoles se répartissent autour de la basse cour. Le logis est flanqué d'une imposante tour d'escalier élevée au centre de la façade sur jardin, et d'une tour carrée à son angle sud-est. La chapelle installée dans la tour ronde médiévale conserve un décor peint rocaille.