Saint-Léger-Magnazeix (87190)

Monuments historiques de Saint-Léger-Magnazeix

• Celle grandmontaine des Bronzeaux

Celle grandmontaine des Bronzeaux

L'ancienne celle des Bronzeaux est un des seuls vestiges subsistant en Limousin des dépendances de l'abbaye de Grandmont (fondée au 12e siècle dans les monts d'Ambazac, et détruite après la dissolution de l'ordre en 1772). La fondation de la celle peut être datée de 1172, mais la construction des bâtiments date de la fin du 12e ou du début du 13e siècle. Les bâtiments ont été remaniés à la fin du 16e siècle (meneaux de fenêtres, linteau de la cheminée, ...). Après la Révolution, l'église fut détruite et la celle transformée en exploitation agricole. Malgré ces modifications, l'état initial des lieux reste visible aussi bien en plan (trois corps de bâtiment et la façade sud de l'église délimitant une cour intérieure qui constituait l'ancien cloître) qu'en élévation (salle capitulaire avec entrée à double arc sur colonnettes, grand dortoir éclairé par d'étroites fenêtres)

• Eglise Saint-Léger

Eglise Saint-Léger

L'église se compose d'une nef à quatre travées irrégulières, le clocher octogonal étant établi sur la première. La base en est en pierre de taille. Elle est surmontée d'un clocher en bois coiffé d'une flèche octogonale également en bois. Clocher et flèche sont couverts en bardeaux de bois de châtaignier. La première travée est couverte par une voûte plein cintre en maçonnerie. Cette première travée est séparée des autres travées par un arc doubleau plein cintre en pierre de taille. La voûte des autres travées s'est antérieurement écrasée après avoir fait perdre la verticale aux maçonneries des murs et des contreforts trop faibles pour s'opposer à la poussée d'une voûte trop lourde. On aperçoit l'amorce de la voûte de la nef. Des colonnes surmontées de chapiteaux du 12e siècle existent. Elles recevaient la retombée des arcs doubleaux qui n'existent plus. La voûte de maçonnerie disparue est remplacée par un plancher de forme circulaire. Les tirants de la charpente sont apparents et indiquent que celle-ci a été refaite après la chute des voûtes. Cette charpente est plus basse que la charpente primitive. La façade ouest s'ouvre par une porte constituée par trois arcatures tracée en tiers-point et flanquée de colonnettes.

• Enceinte quadrilatère

• Polissoir dit Le Poulvan-de-Séjotte