Sermur (23700)

Monuments historiques de Sermur

• Domaine du château de La Combe

Domaine du château de La Combe

La seigneurie de La Combe est attestée à la fin du 16ème siècle. Le logis, de plan rectangulaire, présente trois niveaux d'élévation plus un de comble. La façade principale, rythmée de baies contraste avec l'austérité de la façade arrière occupée par deux tours rondes accolées et couvertes d'une seule toiture. Des aménagements intérieurs ont été réalisés à différentes époques, notamment aux 18ème et 19ème siècles. Un pigeonnier, auquel est accolé une grange-remise au 19ème siècle, est implanté devant le logis. Au nord-est de l'ensemble, se trouve un jardin en face duquel s'élève un pavillon abritant des latrines. Une vaste grange-écurie-étable datant de la fin du 18ème siècle se dresse le long du chemin d'accès au domaine. En contrebas, trois moulins sont installés au pied de l'étang de La Combe. Ce dernier alimente les moulins mais aussi les pêcheries du domaine grâce à un réseau de canaux dont le cours est équipé d'un système de pelles permettant de gérer le débit de l'eau, élément omniprésent à La Combe.

• Vestiges de la tour

Vestiges de la tour

Tour de guet qui s'incluait dans un système de défense et de surveillance rattaché à l'histoire de la Marche. L'étage inférieur ne comporte aucune ouverture. Le plan est approximativement carré, l'appareil formé de moellons rectangulaires. La tour repose sur un socle ou bahut raccordé au monument par un biseau. Les murs ont une épaisseur de 1, 50m à la base. Il ne semble pas qu'il y ait eu de voûte, du moins entre le rez-de-chaussée et le premier étage.

• Pigeonnier-chapelle de La Chaze

Pigeonnier-chapelle de La Chaze

Pigeonnier-chapelle de forme carrée et doté d'une toiture à quatre pans en ardoise. A ce jour, il dépend d'une ferme mais s'intégrait jadis à une demeure détruite en 1904 et dont il ne restait que quelques vestiges au début du 19ème siècle. La singularité de ce pigeonnier pourrait avoir pour origine la fonction sacerdotale du propriétaire, en 1534, mais l'existence d'un colombier à cette époque n'étant pas établie, cette éventualité demeure hypothétique. Il pourrait, en revanche, remonter au 16ème siècle, si l'on se réfère à l'épaisseur du mur (90cm). Le pigeonnier fait 5,70 mètres sur 6,40 mètres. Implanté à la limite de la cour, il bénéficie de deux portes d'accès ainsi que de deux petites baies. La porte d'accès, chanfreinée et située au rez-de-chaussée, s'ouvre sur la chapelle voûtée dans laquelle subsiste un autel en pierre. Le pigeonnier est aménagé au premier étage. Les 105 boulins en pierre de taille sont superposés et l'on peut noter la présence d'un perchoir central. Ce pigeonnier-chapelle allie deux symboles, seigneurial et sacerdotal, et est, à ce titre, considéré comme un exemple unique dans la typologie des colombiers avec celui de Lupersat.