Veyrac (87520)

Monuments historiques de Veyrac

• Château de La Cosse

Château de La Cosse

Le château a été élevé au cours de la seconde moitié du 18e siècle par l'architecte Broussaud. Du côté de la route, le château est précédé par une vaste cour rectangulaire flanquée de chaque côté par les communs dont les extrémités, situées du côté du château, forment deux petits retours incurvés. Entre les communs et le corps de logis sont édifiés deux petits pavillons carrés réunis au château par des murs bas, élevés dans l'axe de la façade. Le pavillon de droite abrite une chapelle. Le centre de la cour est occupé par un bassin. Le décor de la façade sur cour réside surtout dans la travée centrale. Le balcon du deuxième niveau est orné d'une grille en fer forgé datant de la construction. Les chapiteaux de la baie sont moulurés, de même que la corniche et le fronton. La façade sur jardin présente une ordonnance qui cherche à accentuer l'équilibre et l'harmonie de cette façade. L'avant-corps central est surmonté d'un fronton. Des éléments viennent rompre l'uniformité (fenêtres du premier niveau de la travée centrale descendant plus bas que les autres ; arc en cintre surbaissé de la porte...). Toutes les fenêtres du deuxième niveau sont ornées de balcons en fer forgé. Le fronton est percé d'un oeil de boeuf entouré d'un motif de style Rocaille. A l'intérieur, les pièces sont ornées de boiseries. L'ancienne cuisine, aménagée en bibliothèque, conserve une cheminée qui doit être un remploi du 16e siècle. La petite chapelle se termine par une abside polygonale. De part et d'autres des communs ont été aménagés des jardins potagers.

• Pont surmonté d'un colombier

Pont surmonté d'un colombier

Ce colombier fut probablement construit par Jean de Londeix, sieur de la Puytignon, qui acquit le manoir de Veyrac et ses terres en 1626. Il y avait deux colombiers de la sorte servant de ponts couverts et symétriques par rapport à l'avenue menant au manoir de Veyrac. L'autre colombier et le manoir ont été détruits. Ce colombier, dont les cellules de bois ont disparu, consiste en un bâtiment rectangulaire au toit presque plat, à quatre versants couverts de tuiles courbes. Il est construit sur l'eau par l'intermédiaire de cinq petits archés en plein cintre avec clé en saillie reposant sur un radier incliné. De chaque côté, les piles sont flanquées de poivrières, surmontées d'une boule. Au-dessus, deux ouvertures éclairent l'intérieur. Elles sont surmontées d'un bandeau de pierres clivées. Corniche saillante destinée à empêcher les rongeurs d'y entrer. La seule issue ouverte en permanence à l'époque était la piste d'envol, située au-dessus de la moulure.