Ansac-sur-Vienne (16500)

La partie la plus ancienne est l'enfeu des Pontbriant. De gros travaux ont eu lieu au 19e siècle (date de 1820 au-dessus de la porte de la chapelle). La chapelle est de plan rectangulaire, agrandie au nord par un bras de transept formant saillie et un bas-côté depuis lequel se fait l'accès. Une abside basse et saillante est placée dans le prolongement de la nef. La partie nord-est du chevet est percée d'une fenêtre au remplage flamboyant. Un campanile somme le chevet. Le portail est en cintre brisé, sommé d'un arc de recouvrement à crossettes. L'intérieur, dont le bas-côté nord, est recouvert d'un plafond en plâtre, a été ornée par Alexandre-Félix Perin en 1887. La nef est recouverte d'une voûte en briques peinte. L'abside du choeur est ornée de l'arbre de Jessé. Des arcades plein cintre séparent le bas-côté nord de la nef. La seule partie ancienne, de la fin du 15e ou du début du 16e siècle, est la chapelle nord voûtée sur croisée d'ogives aux nervures toriques, reliées par une clef de voûte formant un disque orné d'un quadrilobe. Elles reposent sur des culots en forme de têtes humaines.

L'église, ancienne priorale unie à l'abbaye de Nanteuil-en-Vallée, remonte au 11e siècle. Elle aurait été reconstruite à l'emplacement de l'ancienne église Notre-Dame de l'Assomption, devenue insuffisante et son origine remonterait au 13e siècle. L'édifice subit d'importants travaux de restauration au cours du 19e siècle. Le plan présente une nef unique de quatre travées précédant un sanctuaire polygonal plus étroit. Elle se distingue par l'absence de clocher sur la première travée du choeur et son entrée par la travée sud-ouest de la nef. Le clocher se trouve au-dessus de la travée occidentale de la nef, déporté sur le côté nord. Le portail d'entrée s'inscrit dans une avancée dont la maçonnerie est assez mal liaisonnée ave celle de l'élévation ouest. Au-dessus d'une corniche, le choeur a été surélevé probablement à des fins défensives pendant les guerres de Cent ans. A l'intérieur, l'édifice a été orné par Alexandre-Félix Périn en 1886.

Le logis fut autrefois le siège d'une importante seigneurie. Un portail hérissé de créneaux donne accès à une cour de dépendances précédant le château de plan en L. Dans cette cour, une galerie (16e siècle), tronquée vers 1830, a conservé trois arcades reposant sur des piles rondes. Le logis comprend une aile ouest du 15e siècle, raccrochée à une aile plus récente en retour d'équerre. L'élévation nord de cette aile esst appuyée d'une tour ronde et deux tours carrées arasées. Une vaste tour de forme oblongue, dont il ne reste que la base, appuyait l'aile ouest à son extrémité sud. Un escalier en vis se trouve à l'angle des deux ailes en oeuvre. Un escalier en bois du 17e siècle se trouve dans l'aile sud. De nombreux aménagements ont été apportés au logis au 19e siècle.